Etant donné que nous avions bien crapahuté la veille à Moustiers-Sainte-Marie, mes amis, Musclor et moi décidâmes que le 5ème jour de vacances serait une autre journée peinard.
La veille à Sainte-Croix-du-Verdon, nous avions repéré une petite agence de location de bateaux à moteur, canoës et pédalos pour nous rendre au milieu du lac.
Pour moi, louer un bateau à moteur est une preuve évidente de feignantise, sans compter que j’aime autant faire de l’écotourisme.
Quant à faire du canoë, j’aime autant en faire dans les Gorges où il y a du courant ( moi? casse-couilles ? )
Et franchement le pédalo, je trouve que c’est pour les papis. Mais les hommes n’étaient chauds que pour ce moyen de locomotion-là. Et c’est déjà bien beau que nous ayons réussi à convaincre Musclor d’aller au milieu du Lac de Sainte-Croix là où il n’a pas pied ( je sens que je vais me faire pourrir quand il va lire ça ).
Alors j’ai cédé. Mais pas à n’importe quelles conditions : je voulais un pédalo avec un toboggan dessus. Quitte à passer pour une mamie qui pédale, autant faire un peu mumuse. Pour 16€ l’heure de location, nous avons donc hérité d’un pédalo pour 4 personnes avec un magnifique toboggan jaune dessus. Chérichou a préféré rester sur la berge pour aller faire un jogging ( du moins c’est ce qu’il nous a dit ).
Franchement j’ai changé d’avis. Le pédalo, c’est cooool ! Surtout quand tu pédales pas en fait.
En effet, après 5 minutes de pédalage ( et environ 15 minutes pour Musclor le temps de piger que si tu tournes la barre à gauche, tu vas à droite ) ( je vais vraiment me faire engueuler moi ) , j’en avais déjà ma claque. Et le toboggan était tout con là, il ne demandait qu’à ce que mes fesses se posent dessus.
Alors j’ai laissé les deux zozos pédaler et je suis allée me percher sur mon promontoire jaune pour prendre des photos du lac. Une fois encore, ces eaux turquoises ne nous ont pas laissés indifférents :
Avant de me jeter à l’eau sans réfléchir ( j’avais encore l’appareil photo autour du cou ), je redescends au niveau des garçons pour me mouiller la nuque. Après des années, je suis toujours traumatisée par cette histoire de Grand-Oncle qui s’est malencontreusement hydrocuté après avoir trempé les pieds dans les 20cm de flotte d’ une fontaine.
Je remonte au sommet du toboggan. La première glissade restera dans les annales : il n’était pas mouillé, je me suis donc ripé le cul sur toute la longueur de l’engin pour finir sur un vieux plouf lamentable. Heureusement, personne ne m’avait vue. Pas même l’espèce d’hurluberlu qui s’escrimait avec sa voile alors qu’il n’y avait pas un pète de vent.
Seconde tentative : cette fois je mouille le toboggan. Mimi immortalisera l’instant du départ puis celui de l’arrivée, beaucoup plus réussie cette fois.
J’ai ensuite répété à Mimi environ 176 fois que l’eau était vachement bonne. Enfin disons que sa température était plus élevée que l’eau de la piscine du camping quoi. Et j’ai réussi à le convaincre.
Parce que bon je me faisais un peu chier toute seule dans l’eau. Même si elle est tellement claire que j’ai piqué les lunettes de Musclor pour voir les poissons et passer sous le pédalo, déclenchant l’ire de ce dernier. De toute façon, vu qu’il avait les miquettes et restait accroché aux pédales de notre bateau, je pouvais bien faire ce que je voulais, il ne pouvait pas m’atteindre. Gniark !
Entre deux brasses, je file comme une gamine sur le toboggan, prends des photos et repars à la baille.
Musclor râle quand mon poids fait pencher le pédalo de droite à gauche. Comme il a également les chocottes d’être le seul à bord, Mimi remonte et l’aide à pédaler. Moi rien à péter, je continue de m’amuser même si je galère pour remonter sur le bateau à chaque plouf.
Et là c’est le drame. Je sais pu lequel des deux hommes a chopé l’appareil photo, mais ce sont bien des clichés d’anthologie qui resteront en mémoire…Dammit.
Au bout d’une heure, nous regagnons le plancher des vaches. Brice de Bruxelles ( oui nous avons compris à l’accent quand il gueulait à ses potes : j’essaye encore ou bien ? ) est toujours là à attendre la vague le vent avec sa voile, Musclor n’est pas mort alors qu’il n’avait pas pied, et moi j’ai perdu toute dignité avec ces saloperies de lunettes trop serrées.
Pendant que je sèche sur la plage, ou devrais-je dire « pendant que je me laboure le dos sur les galets », en donnant un cours de mots fléchés à Chérichou ( qui curieusement n’a pas l’air bien fatigué après sa séance de jogging ^^ ) , Musclor et Mimi vont se baigner une fois encore.
Je devrais plutôt dire que Musclor va ENFIN se baigner.
Quand le soleil passa derrière les montagnes, nous rentrâmes au camping de belles images plein la tête. Nous décidâmes de nous initier au tennis tous les 4. Heureusement qu’on n’avait pas de spectateurs, je pense qu’ils se seraient fait catapulter la poire par nos balles jaunes dont les trajectoires n’étaient absolument pas maîtrisées.
J’ai pas pris de photos. On était trop ridicules.
A demain pour de nouvelles aventures !
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2 Commentaires
lalutotale
10 octobre 2013 8 h 34 minoh oui ! On est vraiment tranquilles sous un grand ciel bleu 🙂
natieak
6 octobre 2013 20 h 21 minVous avez carrément la mer privatisée! A part vous, on ne voit pas un « chat » ni dans l’eau ni nul part d’ailleurs !
ça vaut le coup de partie après tout le monde 😉
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