Voici la suite tant attendue de mon aventure péruvienne ! Et ça commence avec un grododo de 23h à 6h30. Oui c’est une nuit ex-cep-tio-nnelle comparé au reste du circuit.
A l’aube de mon troisième jour de voyage, je me réveille fraîche et dispose pour la journée. Bon en vrai, j’ai l’estomac dans les talons. J’ai envie de me ruer dans la salle qui accueille le buffet du petit-déjeuner. Mais avant cela, nous avons désormais bien intégré la mécanique matinale : ta valise tu boucleras, puis de ton petit-déjeuner tu jouiras.
On rassemble donc les affaires éparses et éparpillées depuis la veille au soir. Je prends soin, comme d’habitude, de garder ma brosse à dents et mon dentifrice de côté pour me récurer les chicots après le petit-dej, quitte à les trimballer dans mon sac à dos pour le reste de la journée. Pour ma coloc, les chicots on s’en fout.
Je regarde ma montre. Il est 7h donc minuit à Paris. Trop tard pour appeler ce matin. ( en même temps j’avais veillé jusqu’à 23h la veille pour tenter de voir LaLutine mais mamie était déjà au téléphone…#grumpf )
La valise est fermée et déposée sur le pas de la porte. Je constate avec soulagement que mes jambes vont bien mieux depuis la veille. En revanche, je commence à avoir une petite barre dans le crâne. Bizarre. Pourtant j’ai pas picolé ( enfin pas trop ).
En arrivant dans la salle de petit-déjeuner, je constate que la très large majorité de mes copains de voyage ont déjà mangé et pillé le buffet. Putain mais ils dorment jamais ou quoi ?! Je m’interroge en engouffrant des tartines nappées de miel et un demi-litre de café. En sortant, je constate que chacun est parti se promener dans le motel qui se révèle magnifique sous la lumière du jour. C’est sûr qu’étant arrivés de nuit, on se rendait pas bien compte. D’ailleurs j’avais oublié de mentionner que la veille, partis à la chasse au paon et à la chauve-souris, nous étions tombés dans une immense cour extérieure dont le sol était jonché de piments orange huileux qui séchaient à l’air libre. Etonnant.
Tandis que certains vont asticoter le lama, et d’autres vont admirer le paon qui nous a cassé les couilles avec ses LEON LEON incessants, je me dirige vers la seule toute petite boutique située dans l’enceinte du motel. J’y retrouve une dizaine de collègues qui se dépêchent de faire quelques emplettes avant que le car ne parte en direction de la ville de Nazca. Je repère un joli pull multicolore tout doux et chaud qui serait parfait pour LaLutine. Après avoir déboursé 25 soles ( soit environ 6,50€ ) je dis adieu aux deux propriétaires des lieux avec qui j’échangeais par langage des signes, puis me dirige en courant vers le car où le guide a cessé de meugler croyant que tout le monde était monté. Il s’en est fallu de peu pour qu’ils partent sans moi. ( salauds ! salauds ! ).
Un rapide coup d’oeil à Nazca :
Ouais parce qu’au final, nous n’avons pris le car que 15 minutes en partant de l’hôtel (ô joie ! )…mais sommes restés seulement 1 heure dans la ville.
Le car nous largue au bout de l’avenue principale. Marco le guide nous explique qu’il va retirer du liquide, et que si on veut bénéficier d’un seul retrait gratuit de cash pendant tout le séjour c’est le moment : une seule banque le propose dans la limite de 700 soles. Evidemment je profite de l’aubaine ( et me rendrais compte quinze jours plus tard qu’en réalité, j’ai bien eu des frais bancaires )( salauds ! salauds ! ).
Quelques collègues viennent engrosser le troupeau de ceux qui veulent du cash. Les autres ont quartier libre pour se promener dans la ville, où le marché couvert accueille nombre de petits étals de nourriture.
Enfin…quand tu vois la gueule de la bouffe…J’y suis entrée à peine cinq minutes et ai été submergée par l’odeur nauséabonde, tandis que des mouches se sustentaient allègrement sur des canards dépecés. Autant dire que ça me tentait moyen-moyen cette histoire.
Du coup, plutôt que de plonger dans cette ambiance des plus émétiques, je décide plutôt de me balader rapidement dans les rues alentours, à la rencontre entre autres des marchants de fruits et légumes ambulants.
Sachez qu’au Pérou, des tas de fruits sont cultivés. Evidemment je me suis ruée sur les avocats. En France, tu payes 1.50€ ton avocat péruvien, sans aucune garantie qu’il soit mûr. Au Pérou, ils sont tous à point, et tu le payes moins d’un soles, soit environ 0.30€. Ca laisse rêveur…J’achète 4 abricots et un avocat pour 4 soles.
On trouve également à foison des oranges, des abricots, des papayes, des fruits du dragon et des pommes. Beaucoup de collègues passeront finalement par ces petits marchands ambulants pour une bonne cure de vitamines pour trois fois rien.
Mamie Laurence ayant égaré ses lunettes de vue dès la sortie de l’avion trois jours plus tôt, nous profitons de ce premier quartier libre pour tenter de trouver des lorgnons. Quand tu as le nez rivé à ta montre et qu’on est trois clampins à ne pas causer un seul mot d’espagnol, la tâche est compliquée. Au final, nous échouerons dans cette mission et piquerons un sprint jusqu’au car.
De retour à l’intérieur, nous improvisons un apéro avec toutes les victuailles achetées : les avocats sont délicieux, sans doute les meilleurs que j’ai goûtés de ma vie…Et d’une taille les amis, d’une taille !!! Bref, c’est une orgie de chips et bières locales, d’avocats bien mûrs et d’eau fraîche. Pendant ce temps, le chauffeur nous amène tout droit sur le site archéologique de Cantalloc.
Le site de Cantalloc et ses aqueducs
Construits environ 1000 ans avant J-C, les aqueducs de Cantalloc ont été construits par les Nazcas pour subvenir aux besoins en eau dans des terres particulièrement arides.
Si nous avons l’habitude des aqueducs romains qui sont pour la plupart aériens, ceux construits par les nazcas sont tous souterrains :
L’eau est ainsi acheminée des montagnes vers les terres arides via un énorme réseau de tunnels. Et ce que vous voyez sur mon image ci-dessus, ce sont des Ojas. Sortes de puits en colimaçon, il ont pour fonction d’oxygéner l’eau souterraine mais aussi de permettre aux habitants l’accès à l’eau particulièrement pure.
Sur ce site de Cantalloc, les ojas se succèdent sur plusieurs centaines de mètres. Première fois de ma vie que je voyais des puits de ce genre : vraiment très impressionnant, cette architecture tout en pierres. Ils devaient être particulièrement doués les ingés à l’époque, car des pierres peuvent se casser la goule sans entraver l’intégrité de l’édifice. D’ailleurs ces aqueducs ont résisté aux plus violents séismes sans bouger, tandis que leurs homologues « modernes » se sont tous plus ou moins cassé la gueule.
Comme les habitants, nous avons accès à l’eau qui se situent tout au fond du puits. Evidemment, vous pensez bien que je suis descendue moi aussi, juste après Marco, pour toucher l’eau et y observer quelques poissons. J’ai porté l’eau à ma bouche et elle est douce, mais aussi…tiède ( beurk.).
Notons que ces aqueducs sont toujours utilisés puisqu’ils servent à alimenter en eau les cultures alentours. C’est ce qui m’avait frappée en surplombant le site lors de notre arrivée en car : tout est sec et aride dans le coin , sauf le long d’un tronçon où tout est vert. Ce sont en réalité les champs qui jouxtent ces aqueducs souterrains qui confèrent au paysage cette impression visuelle d’oasis au milieu du désert !
Après ma remontée pénible du puits ( oh ça va j’ai pu 20 ans ), je tombe nez-à-nez avec un couple de dindons qui protège son cheptel de petits dindonneaux.
A partir de ce moment-là, j’ai décroché du groupe et suis partie de mon côté à la recherche de détails et de situations dans le paysage qui m’inspireraient. C’est ainsi que je suis tombée sur mes premiers cactus péruviens qui ô joie, étaient en fleurs :
Tandis que je rattrape trèèèès lentement le groupe et écoute à peine le guide ( oui bon hein ), j’admire les montagnes alentours et… je décroche complètement à nouveau. J’ai la capacité d’attention d’un chimpanzé sous ecstazy ce matin-là.
Je préfère observer une famille de paysans, propriétaires de vaches un peu faméliques. L’occasion de constater que les conditions de vie sont bien différentes au Pérou…J’ai le sentiment de paparazzer cette famille, avec leur petit garçon si mignon. Alors par pudeur, je ne préfère vous montrer que leur lieu de vie :
Certains d’entre toi sur Instagram avaient remarqué que je me faisais le Pérou en ballerines.
C’est exact : dans mes affaires, j’avais seulement emmené une paire de chaussures de randonnée et une paire de ballerines, histoire d’alléger la valise de 22,6kg ( après vidage ). Seulement dans le désert, il fait chaud ( = euphémisme ) et si les ballerines ne sont pas les meilleures chaussures de marche qui existent, elles ont eu l’avantage de ne pas me faire transpirer des pieds comme un porcelet, et donc d’épargner mes voisins de car d’odeurs nauséabondes. C’est que je suis altruiste moi, comme meuf.
En tout cas, ballerines ou pas, la visite du site de Cantalloc m’a fait un bien fou : quel plaisir de marcher quand 2h30 de car nous attendent ensuite jusqu’à la pause déjeuner…
Un déjeuner au bord du pacifique et la route de la Muerte.
Dans le car, j’essaye de récupérer de nos nuits trop courtes. Mais pas évident quand on a mal au cul ( merci les abcès ) et qu’on a une voisine ( la suite des évènements m’apprendra qu’un malheur pour l’une est parfois bienfaiteur pour l’autre ). Du coup j’écris dans mon carnet.
Après 3 longues heures de car, nous arrivons sur une ville côtière réputée pour la présence de mines de fer, de cuivre et d’argent. La découverte tardive des gisements, vers 1996 ( d’après mes souvenirs ) a permis à ce petit village de pêcheurs de voir croître sa population de façon exponentielle. Notre car s’arrête devant un restaurant offrant un magnifique panorama sur l’Océan Pacifique, et la cote très encaissée. Des dizaines de petits bateaux de pêche voguent sur les eaux agitées.
Après un repas assez insipide, marquée par la pas-du-tout insipide connexion Wifi qui me permet d’appeler en visio Lalutine, certains prennent leur appareil photo pour mitrailler la superbe vue sur les bateaux, tandis que je décide, n’ayant jamais approché l’Océan Pacifique de si près, d’aller plonger un orteil ou deux en contrebas. Mes deux acolytes féminines auront un peu les jetons de s’éloigner trop longtemps du car, donc je descends seule les escaliers qui mènent à la plage.
Laissez-moi vous dire que cet Océan n’a de pacifique que le nom. Je marchais tranquillou sur le sable mouillé, et j’ai entrepris de poser Marmotte deux secondes pour la prendre en photo avec les vagues en arrière-plan. Le temps de faire quelques réglages, et paf, une vague. Suivie de pouf une deuxième.
A cet instant, je crois que j’ai encore une chance de ne pas mouiller mon pantalon. Quelle naïveté.
Paf une troisième vague et pouf une quatrième, et me voilà avec de l’eau jusqu’aux genoux. A cet instant je ne pensais qu’à une chose : sauver Marmotte des flots.
Je suis donc rentrée au car les ballerines à la main, le froc trempé et les pieds couverts de sable. Je pense que le chauffeur m’a maudite lorsqu’il a constaté le soir que j’avais fichu du sable partout. Et j’ai bien remarqué le regard mi-amusé mi-contrit du guide lorsque je suis remontée dans le car, façon voyageuse roots qui voyage en car avec sièges en cuir.
On a la classe ou on l’a pas.
Vu les heures de car qui nous attendent jusqu’à Arequipa, mon pantalon a bien le temps de sécher. En effet, nous avons prévu 10 heures de car aujourd’hui ( oui j’ai bien écrit DIX heures ). Sachant que nous sommes partis de l’hôtel à 8h30, que nous avons fait une halte à Nazca, qu’on a visité les aqueducs et qu’on s’est arrêtés pour déjeuner, je table pour une arrivée à l’hôtel pour 23 heures.
Ca me déprime d’avance. Mais j’ai décidé de mettre ce temps mort à profit pour faire une petite sieste digestive.
Heureusement le guide a aussi prévu une petite halte inopinée sur le bord de la route. La pause pipi officielle était en réalité un petit arrêt dégustation / shopping officieux. D’ailleurs finalement personne n’a osé aller aux waters puisqu’une odeur immonde d’urine nous prit les naseaux dès notre sortie du car. Nous nous sommes rabattus sur les charmants habitants de ces quelques maisons perdues au milieu du désert, en bordure de la Panaméricaine, pour déguster des tapenades d’olives vertes et noires succulentes, et pour les plus aventureux, à goûter leurs premières feuilles de coca. Moi je n’ose pas (encore).
En revanche j’en achète un petit sachet, de feuilles de coca (pour plus tard) ainsi qu’une généreuse quantité de tapenade. C’est qu’il faut prévoir les futurs apéros entre collègues hein.
Des heures de car qui suivirent, je ne retiens que deux sentiments prédominants :
- la TROUILLE . Bon, j’ai déjà parcouru toute la Corse en voiture avec une caravane au cul, et j’ai plus ou moins l’habitude de conduire à flanc de montagne, en bordure de falaises encaissées. Mais laissez-moi vous dire qu’en car, c’est une autre histoire, et j’ai failli à plusieurs reprises me pisser dessus de trouille. Mes collègues ne furent pas en reste puisque curieusement, c’est le moment du séjour où l’odeur de pet collectif fut la plus prégnante dans le car. Lorsque la nuit est tombée et que je risquais un coup d’oeil par la vitre pour voir où nous étions, j’ai manqué plusieurs fois m’évanouir en voyant que nous étions à environ 2cm du bord d’une falaise encaissée qui tombait droit dans l’Océan Pacifique, environ un million de kilomètres plus bas.
- l’IMPATIENCE. Bordel qu’il est long ce trajet ! Marco tente bien de nous divertir avec les différentes musiques de son smartphone ou en nous racontant quelques anecdotes sur sa vie péruvienne et son parcours professionnel atypique, mais clairement se farcir 10 heures de car dans la journée, c’est pas humain. Je me remémore un précédent voyage en car lorsque j’étais jeune ( et donc fauchée ) où j’ai enduré 24 heures de car. Je me demande comment j’ai fait pour supporter ça.
Néanmoins cet interminable ce looooong trajet fut ponctué par plusieurs trucs insolites. Tout d’abord nous avons eu la surprise de voir sortir de nulle part un homme qui s’est dirigé droit vers la cabine du chauffeur ( qui était en train de conduire ) pour prendre à son tour le volant. On a cru qu’il s’était planqué dans les toilettes depuis 8h30 le matin, puis en fouinant un peu ( c’est qu’on avait du temps à tuer hein ), nous avons découvert une planque en face des WC, pas plus grande qu’un sarcophage. Marco nous explique qu’ils sont deux chauffeurs à tourner et qu’ils disposent d’une couchette pour se reposer. Moi je dis qu’il faut pas être claustro pour se glisser dans un truc pareil pour ronfler.
Sont forts ces péruviens.
Vers 17h, officiellement pour une pause-pipi, nous découvrons au milieu d’un no man’s land sur la Panaméricaine une petite chapelle verte. L’entrée dans ces lieux restera gravée dans ma mémoire à tout jamais : des centaines, des milliers de bougies allumées donnaient à ce tout petit endroit des airs sacrément magiques, tandis qu’il devait faire 40 degrés grâce à la chaleur diffusée par ces innombrables bougies.
Il est 20h30 lorsque nous nous arrêtons dans un village pour dîner dans un restaurant-buffet. Plutôt bonne en qualité et quantité, mon opinion sur la cuisine des lieux changea du tout au tout lorsque je partis à la recherche des toilettes.
En effet, attirée par des dizaines de kwouik kwouiiiiik !!! dans la cour arborée que je devais traverser, je découvre une dizaine d’énormes cages remplies de mignons cochon d’inde. Si Marco avait presque réussi à me convaincre que nous devions tous goûter à la bestiole pendant notre séjour, cette visite des toilettes ( qui finalement dura 20 minutes)( mes collègues ont dû penser que j’étais malade ) acheva de me convaincre que non, c’était pas possible. Je pouvais pas grignoter du cochon d’inde, même pour le folklore.
J’ai filmé une vidéo amateur de ces petites bêtes trop mignonnes. J’ai trouvé un trou dans une cage et j’ai glissé ma main pour en libérer un ou deux. J’ai même envisagé d’en piquer un pour le ramener en souvenir à Musclor, qui raffole de ces rongeurs depuis qu’il est tout petit. Y’en a même un qui ressemble trait pour trait à feu son Pirate ! Non mais regaaaaardez, je peux pas les laisser se faire bouffer !!!
Je glapis devant quelques collègues, qui affolés de ne pas me voir revenir ( ou peut-être qu’ils avaient juste envie de faire pipi eux aussi ) , comprennent alors qu’il va être difficile de me faire revenir à table et viennent grossir les rangs de mon Association spontanée de défense des cochons d’inde. Je découvre même l’espèce de serpette qui sert à assommer les cochons d’inde avant de les balancer vivants dans des marmites d’eau bouillante. ( Je reviens j’ai envie de gerber ).
Bref j’ai presque chialé. Puis j’ai compris qu’envisager un remake d’Ouvrir la cage aux oiseaux bestiaux était peut-être une mauvaise idée et ne risquait pas de faire l’unanimité auprès des propriétaires et clients du resto. Alors je suis repartie vers la salle, la mort dans l’âme, jurant sur tous les Cochons d’Inde du monde que JAMAIS je ne leur dégusterai le moindre morceau. Même pas une oreille. Rien.
J’ai quand même bien mangé ( mais uniquement des nouilles, poissons et desserts locaux ) (et des avocats, évidemment ) et je crois que les collègues aussi puisque lorsque nous voyons au loin les lumières de la ville d’Arequipa, vers 00h30 ( je SAVAIS qu’on n’arriverait pas à 23 heures ! ) j’ai d’abord cru que nous dégazions tous en même temps dans le car tant l’odeur était infecte..Cette odeur, elle a tellement chatouillé les naseaux des habitants du car que tous ceux qui dormaient se sont réveillés, lançant des regards soupçonneux et blasés vers leurs voisins respectifs ( moi y compris ).
En fait nous passions juste au bord d’une immense station d’épuration. A ce moment-là, j’ai presque entendu un soupir collectif de soulagement dans le car. Ca signifiait que personne n’avait la tourista ( ou pire : la gastro ) et que nos naseaux allaient survivre.( du moins pour quelques heures encore, vous comprendrez plus tard…)
Et tant qu’à parler de trucs dégueu, sachez que je n’ai jamais vu de villes et villages aux trottoirs si propres au Pérou ! Alors qu’au contraire, les bords de route sont de vrais dépotoirs. Sandek, c’est immonde, j’avais jamais vu un truc pareil. Le contraste entre villages et bords de la Panaméricaine est tellement saisissant côté propreté…
Je sais pas vous, mais moi je trouve que ce billet est drôlement classe, non ?
Enfin arrivés à l’hôtel, je m’apprête à vivre une nuit plutôt agitée à base de vomi en rafales de ma coloc, d’un collègue en slip qui vient à sa rescousse avec une boîte de suppos, et de descentes inopinées à la réception de l’hôtel pour demander des trucs en langage des signes à des péruviens qui ne bitaient pas un mot d’anglais ( Allez donc mimer : pourrais-je avoir un oreiller qui ne soit pas en plumes SVP? ou pire : Puis-je avoir un rouleau de PQ ? car ta coloc s’est essuyée la bouche et le vomi avec tout le papier cul et que tu voudrais bien pouvoir faire pipi ).
Y’a pas à dire, ce troisième jour fut placé jusqu’au bout de la nuit sous le signe du glamour.
Ma coloc a-t-elle survécu à sa nuit infernale ? Vais-je visiter le lendemain Arequipa, seconde ville du pays, en mode Walking Dead et/ou en short de pyjama ? Si oui, pourquoi ?
C’est ce que vous découvrirez dans le prochain épisode.
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