Toujours avides de voyages mais chroniquement fauchées , c’est avec beaucoup d’excitation que ma meilleure amie et moi avions dégôté un périple de 10 jours en car au mois d’août 2009.
Pour 300€ chacune , nous avons ainsi découvert la richesse culturelle de la République Tchèque en visitant la belle ville de Prague puis notre car nous a brinquebalées jusqu’à Budapest , capitale Hongroise. Pour ce prix dérisoire notez que tous nos déplacements , nos nuits d’hôtel et nos petits-déjeuners étaient inclus.
Nous n’avons donc pas CHOISI les établissements où nous allions poser nos sacs de 20 kilos puisque les nuitées étaient inclues dans notre forfait de voyage.
Et si l’hôtel Comfort de Prague s’avérait être une bonne surprise en regard du prix payé pour notre séjour, le Wien quant à lui ne nous laissera pas un souvenir impérissable au vu de ses quelques défauts. Toutefois cet hôtel sans prétention possède tout de même des attraits qu’il ne faut pas négliger selon que l’on soit du style baroudeur ou plutôt du genre à être traité en pacha pendant ses vacances.
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A NOTER DANS SON TRAVELBOOK
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- L’adresse : H-1118 Budapest, Budaörsi út 88-90 ( 11ème district )
- Le téléphone : +36 1 310 2999
- Le site Internet : http://www.hotelwien.hu/
- Le budget : environ 45€ la nuit pour 2 personnes, petit-déjeuner inclus
- Les transports à proximité : Arrêt de bus Sasadi Ut à 50 mètres de l’hôtel sur les lignes 139 et 239 ; arrêt de train Kelenfoldi Pu à 600 mètres de l’hôtel.
Les liaisons dangereuses – situation géographique –
Le Wien est situé au nord-ouest de Buda donc quand même très excentré par rapport au centre animé de Pest.
Pour rappel, Buda est le centre « historique » de la ville avec des tonnes de visites à faire et des vues magiques sur le Danube tandis que Pest est plutôt la nouvelle ville avec ses restaurants et ses bars animés.
Dans les deux cas, pour rejoindre un semblant de civilisation , il faudra emprunter les réseaux de transports :
- LE BUS : une ligne de bus propose un arrêt à 100 mètres de l’hôtel mais il ne faut pas compter dessus après minuit.
- LE TRAMWAY ET NOS PETITES JAMBES : en effet il est possible de rejoindre l’hôtel depuis le terminus d’une ligne de tram. Mais celui-ci se situe de l’autre côté des voies ferrées et il faudra emprunter pour les franchir un tunnel souterrain inquiétant façon Irréversible. Comptez 5 à 10 minutes de marche entre l’arrêt et l’entrée de l’hôtel. La liaison avec la ville est assurée environ entre 5H du matin et 1H du matin. C’est le mode de transport que nous avons privilégié, malgré le tunnel qui colle les miquettes car la même ligne nous permettait de rejoindre différents points d’intérêts de Buda ou de Pest.
- LA ROUTE : vous ne pouvez pas la louper depuis l’hôtel. Elle passe quasiment juste à côté.
La situation du Wien n’est donc pas vraiment calme ( proximité immédiate de la route et des voies ferrées ) et si vous comptez sortir le soir, il faudra penser à écourter vos sotteries en raison de l’éloignement du centre. Comptez 10 minutes de tram jusqu’au Pont de la Liberté et 15 minutes pour arriver dans le centre.
Sans les transports, vous êtes foutu : c’est marche à pieds pour les courageux ou taxis pour les plus friqués.
Notez aussi que l’aéroport se situe à 30 km.
Bloc-Party – Le Wien en général –
L’architecture de l’hôtel ne frappera pas l’oeil de qui cherche de beaux établissements : c’est blanc, froid et carré.
Et même si la terrasse du restaurant au rez-de-chaussée donne un peu de vie à l’ensemble, ces fenêtres carrées taillées dans la masse font vraiment blocos.
Croyez-moi si vous vous fiez à l’aspect extérieur des hôtels, vous ne mettrez jamais un orteil au Wien !
Il n’y a pas spécialement d’ambiance à la réception ni même dans tout l’hôtel.
Vous constaterez que le personnel d’accueil est multilingue et que les 2 ou 3 fauteuils confortables sont rarement occupés par des clients qui attendent (pour qui, pour quoi? ).
D’ ailleurs, la majorité de la clientèle est allemande, ce qui réduit considérablement les possibilités de rencontres pour les francophones ou les amateurs de langue ( oh oui langue ) de Shakespeare.
Cependant, je tiens absolument à souligner l’amabilité de l’équipe de réception : en effet, le check-in doit avoir lieu à partir de 12H et le check-out avant 10H .
Notre car étant arrivé à Budapest à 5h15 du matin ( non vous ne rêvez pas ) et supportant depuis le centre de Buda nos gros sacs de randonneuses, nous avons décidé de tenter le coup et de nous rendre au Wien sur les coups de 7H du matin, espérant profiter d’un service de bagagerie salvateur. Mais la surprise fut encore meilleure : le sieur compatissant de la réception nous dégota une chambre quasi immédiatement sans supplément de prix . Faut dire qu’avec nos tronches de tomates bouffies, grosses poches violettes sous les yeux en sus, on faisait grave pitié.
C’est donc ravies que nous avons pu faire un petit somme et prendre une douche bien avant l’horaire convenu, hourra. Sympa pour virer les cernes et la transpi rance de la nuit passée dans le car.
Par contre, quand on nous a remis les clés de la piaule, on a trèèèès vite compris que nous avions atterri dans un haut-lieu de la modernité ^^
Pas de carte magnétique à glisser dans une fente comme tout bon hôtel qui se respecte, mais une clé suspendue à un trousseau gigantesque en forme de grosse poire. J’ai pourtant un sac à mains de gonzesse où on pourrait fourrer un oreiller tellement il est gros ( ça peut avoir son utilité ), mais non décidément, sortir ce truc immonde en public, j’ai jamais pu.
On s’est bien fendu la pêche dans l’ascenseur aussi.
Surtout MeyeurAmie en fait, moi pas tellement.
Deux cabines datant de la seconde guerre se chargent de nous hisser jusqu’à notre étage.
J’aime autant vous dire que les claustrophobes risquent d’en faire pipi dans leur string à pompon : ça bouge grave, c’est gris moche, ça fait du bruit et c’est archi-lent. Autant dire que je ne bougeais pas d’un poil de fesse et que je faisais une prière avant chaque entrée, remerciais le Ciel après chaque sortie, et que j’ignorais totalement la musique diffusée en continu sensée détendre l’atmosphère.
Lors du check-out, la demoiselle de la réception fut elle aussi bien arrangeante : après avoir vu nos mines déconfites suite à l’annonce de l’horaire normal soit 10 h du matin, elle nous rassura en nous précisant qu’on pouvait tirer sur la corde et quitter les lieux sans problème jusqu’à 11 h. Un geste sympatoche qui nous a permis de visiter les bains de Budapest le matin de notre départ sans avoir à – trop – nous magner le train.
Dans la chambre, le Buda, il rentre pas !
Quand on entre dans l’une des chambres du Wien, le truc qui frappe immédiatement, c’est la taille toute relative de l’endroit sensé nous accueillir. Pour le coup, on s’improviserait bien J-C Dusse, chanteur coureur de jupette pour s’exclamer « ah ben non, j’avais demandé expressément une chambre double». Ben la chambre du Wien est bien double, mais taillée pour des minipouces.
Deux lits jumeaux longent les murs principaux de la chambre et il est impossible de circuler à 2 personnes simultanément entre ceux-ci. Impossible également de coller ces deux jumeaux à moins de développer un don de déménageur pour virer la table de chevet en tête de lit.
La salle de bains est à l’image de la chambre : petite. D’ailleurs, elle ne possède pas de baignoire ( un comble pour la pouffe ) mais une douche d’angle ainsi qu’un WC et un petit lavabo surmonté d’un miroir éclairé.
Deux petits savons sont fournis par l’hôtel, et les serviettes et draps ont bien été changées quotidiennement, ce qui je vous l’assure n’est pas jugé obligatoire par tous les hôtels…
Bon évidemment comme j’ai un bol monstre, on a atterri dans la seule chambre où le bazar pour tenir le pommeau de douche montrait de gros signes de faiblesse, il fallait donc tenir à la main celui-ci pendant les ablutions. Pratique.
Si on revient à la piaule en elle-même, on note l’équipement sommaire qui agrémente ce tout petit espace ( oui j’insiste mais c’est vraiment rikiki ) : un bureau sur notre droite en entrant avec un support de TV cathodique 36 cm juste au-dessus, accroché au plafond.
Sur notre gauche un petit placard avec une penderie tellement petite que j’ai juste osé y accrocher ma veste et que nous n’avons pas pris la peine de déballer nos affaires pour ce court séjour de 3 nuits, préférant étaler à l’arrache nos culottes et nos chaussettes sur le bureau ^^ . Oui des filles qui voyagent entre elles, c’est toujours classe et glamour.
Les téléphones portables et livres de chevet prirent place sur la petit table de chevet disposée entre les deux têtes de lits jumeaux. L’idée de prise électrique juste au-dessus de celle-ci est ingénieuse pour recharger les batteries des téléphones ou autres appareils électroniques sans avoir à les laisser traîner par terre au risque de marcher dessus, comme il fut le cas pour nous au Comfort Hotel de Prague.
Côté décoration c’est simple : moquette au sol, rideaux aux fenêtres et meubles en bois. Le mobilier est nickel et nous n’avons rien déploré de cassé ou d’ébréché. En visitant le site Internet de l’hôtel on apprend que les 92 chambres ont été rénovées en 2006.
Bah c’est pas moche, mais c’est pas hyper joli non plus.
On note quand même un effort particulier sur la salle de bains et son agencement ingénieux en regard de la surface disponible. C’est entièrement blanc et bleu foncé, et la propreté impeccable de l’endroit lui confère une touche un peu classe.
Par contre les luminaires disposés au-dessus des lits ne méritent pas tant d’éloges : les cuivres n’ont pas dû être lavés depuis un bail puisque de vilaines grosses traces de doigts sont bien visibles dessus et m’ont fait jeter un oeil sous les lits à la recherche de gros moutons dégueus : mais rien à signaler côté poussière ( de toute façon je suis un détecteur à poussières ambulant avec mon allergie chronique ).
La vue depuis la chambre ne vaut en rien le détour. Non seulement elle est bouchée par un autre immeuble et de toute façon la ville de Budapest est bien trop loin pour risquer un torticolis , mais en plus si vous avez le malheur de laisser la fenêtre ouverte, vous aurez droit aux bruits de circulation très dense vu qu’un grand axe routier se trouve à quelques mètres en contrebas de l’hôtel.
La chambre est par ailleurs fumeurs donc ne vous étonnez pas d’y trouver un cendrier. Ceci dit, la pièce ne sentait absolument pas la fumée de cigarette à notre arrivée. Un très bon point car même en tant que grosse fumeuse, je déteste planter mes quartiers dans un aquarium qui pue le tabac froid.
Ta bouffe m’étouffe – La nourriture
Mon opinion ne se basera que sur les petits-déjeuners présentés sous forme de buffet puisqu’ils étaient inclus dans le prix de notre séjour.
Et j’ai juste envie de dire : pfioulala heureusement que c’était compté hein…
En effet si vous avez bien suivi, nous sommes arrivées à 7H du matin à l’hôtel pour le check-in au lieu de midi pile comme indiqué sur notre voucher.
J’avais donc l’estomac dans les talons et ai décidé de descendre dans la salle de restaurant situé au rez-de-chaussée.
C’est avec assurance que je décidais de débourser 9€ supplémentaires pour bénéficier de ce repas « en extra ».
Et bien finalement je n’ai boulotté qu’un oeuf.
Car non seulement rien n’est appétissant que ce soit au niveau des laitages ( fromage blanc et fromages à pâte cuite) que des tranches de jambon ou des céréales, mais en plus les saladiers et coupes vides ne sont pas remplies systématiquement. Même le café servi tiède était absolument infâme.
De plus il est difficile de se trouver une place assise tant le restaurant est petit par rapport au nombre de chambres de l’hôtel : c’est ainsi que je me suis retrouvée en tête à tête avec un vieil allemand parlant anglais qui devait ignorer que je déteste parler tant que je n’ai pas émergé. Il m’a tenu la manche pendant plus d’une demie-heure, grmblblb.
Je n’arrivais pas à m’en dépatouiller jusqu’à ce qu’il m’invite en Allemagne, regard lubrique à l’appui et que devant ma mine horrifiée, le bonhomme prit ses cliques et ses claques de peur que j’hurle au loup.
Seule satisfaction au niveau du petit-dej : la brioche du 2ème jour qui était fraîche et correcte. D’ailleurs quand j’ai voulu me resservir, y’en avait déjà plus et malgré 30 minutes à guetter le remplissage de la corbeille de brioche, je n’en ai pas revu la couleur. Ouin.
Les oeufs étaient tout cassés, et pour certains, ils n’étaient même pas durs…Les insipides jus de fruits coupés à l’eau étaient bien entendu de la partie. Bwerk.
Devant ce petit-déjeuner minable, j’ai décidé de ne pas payer ma première collation ( pendant laquelle si vous avez bien suivi , je me suis juste enfilé un oeuf ) et personne ne m’a réclamé quoi que ce soit. Heureusement car ils auraient eu un aperçu de Lu qui braille en anglais, et croyez-moi ça fout les jetons.
En bref ne dépensez surtout pas 9€ pour cette restauration absolument sans intérêt. Préférez partir sur Budapest le ventre vide pour profiter de VRAIS petits-déjeuners consistants et savoureux, pour un prix beaucoup plus raisonnable.
CONCLUSION : Il faut que tu Wien…ou pas.
Malgré les quelques désagréments rencontrés pendant notre court séjour, il faut bien vouer que le Wien présente quand même des intérêts :
- Les chambres sont confortables et fonctionnelles : j’ai très bien dormi dans mon petit lit, j’ai pu mater ABC pendant que MeyeurAmie prenait sa douche, j’ai pu stocker des binouzes dans le minibar et j’ai rechargé mon portable et les batteries de mon APN à fond tous les soirs.
- Les chambres sont propres : aucun mouton à déplorer, pas un cafard dans la salle de bains ni aucune trace de moisissure. Le linge a bien été changé tous les jours et les meubles sont quasiment neufs ( même si la déco n’est pas top ).
- Le personnel est très aimable et arrangeant : nous avons pu négocier nos heures de check-in et check-out super facilement. Les employés avaient toujours le sourire et maîtrisaient sans problèmes plusieurs langues ( bon pas le français mais on ne peut pas tout avoir hein ).
- Les tarifs sont vraiment abordables : j’ai effectué une simulation de réservation en ligne. Pour 2 adultes il faut débourser 210€ pour un séjour de 6 nuits au mois de Juin soit 45€ la nuitée donc 27,50€ par personne.
Mais je joue ma Pest
Le Wien n’est pas un hôtel où je compte séjourner à nouveau. Faut dire que là, on n’avait pas choisi mais si tel avait été le cas, j’aurais certainement tourné les talons au vu des points négatifs que j’ai trouvé à l’endroit :
- L’hôtel est moche, ça peut paraître superficiel ( la pouffe EST superficielle ) mais j’aime quand les bâtisses se fondent dans le paysage ou au contraire, présentent une originalité ou une architecture intéressante. Le Wien est taillé dans un bloc, c’est laid point.
- La chambre et la salle de bains sont minuscules et à moins d’être taillé dans une biscotte, impossible de circuler à deux simultanément dans l’espace réduit.
- L’éloignement du centre-ville est assez relou quand on est tributaire des transports en commun.
- La situation géographique minable : proche des voies ferrées et d’un axe routier particulièrement emprunté, la vue depuis les fenêtres de l’hôtel est simplement déprimante. Heureusement que l’insonorisation était correcte car je déteste dormir avec de la cire dans les oreilles.
- Le restaurant est bien trop petit pour accueillir les clients des 92 chambres. Inutile de préciser vu la qualité gustative du petit-déjeuner que nous avons préféré grailler dans des restaurants de Budapest pour tous nos déjeuners et dîners. Honteux de servir ce genre de bouffe dans un 3 étoiles !
L’hôtel Wien fut un établissement très correct où dormir dans notre cas : nous ne passions que très peu de temps sur place, préférant profiter à fond de nos quelques jours de découverte de Budapest pour flâner dans tous les recoins de la ville. Le confort y est très correct et il n’y a rien à redire sur la propreté. Nous ne cherchions rien de plus pour un séjour de baroudeuses réussi.
TOUTEFOIS je pense qu’il ne conviendra pas à ceux qui cherchent un semblant de calme, luxe et/ou volupté car malgré ses 3 étoiles, le Wien présente bien trop de défauts pour par exemple, un séjour romantique dans la Capitale Hongroise ( même si l’hôtel se prévaut de proposer des chambres avec jaccuzzi ) ou un séjour en famille , du fait de l’éloignement géographique trop important des points d’intérêt de Budapest : se traîner les mioches dans les transports en commun , je crois savoir que c’est coton.
Certes les tarifs des nuitées sont raisonnables mais si vous furetez un peu sur Internet, vous trouverez d’autres établissement beaucoup plus proches de la vie citadine hongroise pour des prix équivalents.
L’hôtel Wien ne s’en tire donc pas trop mal et la notation que je lui affecte est à l’image de l’adjectif prépondérant qui me vient en tête : moyen .Et même si je compte bien retourner à Budapest un jour pour flâner au bord du Danube ou grimper encore le Mont Géllert en charmante compagnie, je pense ne pas me diriger vers cet hôtel correct et propre certes, mais sans grand attrait finalement.
Satisfaction : 5 / 10
3 Commentaires
natieak
29 août 2013 10 h 49 minJe n’y ai jamais mis les pétons.
Quand on visite l’étranger c’est vraiment pas toujours évident de trouver un bon endroit pour loger. finalement, le tien est pas trop mal visiblement 😉
lalutotale
27 août 2013 17 h 20 minJ’ai adoré la visite de cette ville 🙂
Je te conseille un super musée : http://lalutotale.wordpress.com/2013/04/14/musee-de-la-terreur-budapest-la-tete-a-lhongrois-la-tete-a-lenvers/
Et également un restau que nous avions a-do-ré :
http://lalutotale.wordpress.com/2013/04/15/restaurant-a-budapest-fatal-bazooka-pour-mon-estomac/
Et n’hésite pas à t’arrêter dans un salon de thé, les hongrois sont très forts en pâtisseries locales :o)
The Flonicles
27 août 2013 10 h 24 minJe pars à Budapest quelques jours en septmbre, on a pris un hôtel pas cher je pense qu’on va s’amuser aussi mais bon, c’était histoire de payer le moins possible.. Si tu as des bons plans et infos pratique sur Budapest ça m’intéresse 😀
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