La pouffe est généreuse : quand on lui confie une liste d’idées de cadeaux d’anniversaire, elle désactive son neurone radasse et claque son pognon sans regrets pour combler la personne choyée. Encore plus quand il s’agit de Momon et qu’elle fête son demi-siècle.
Elle m’en parlait depuis des mois, depuis que nous avions découvert ensemble les plaisirs et bienfaits des huiles essentielles ( HE ) via la cosméto home-made : elle envisageait sérieusement de s’acheter un diffuseur d’HE mais ne parvenait pas à trouver son bonheur.
En plus des vertus de l’aromathérapie, elle voulait un vrai truc de pouffe : un bidule qui fait de la lumière. Elle avait bien repéré celui vendu par l’enseigne Nature & Découvertes mais c’est en bavant devant la vitrine d’ Aroma-zone que j’ai dégoté son cadeau: le brumisateur diffuseur d’huiles essentielles Oval.
J’ai bien envie de vous expliquer que le mot Aromathérapie est composé des termes grecs aroma ( = arôme ) et therapeia ( = soin ) et que malgré son appellation tardive en 1935 par le chimiste Maurice Gatte, cette utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes vit le jour bien avant, environ 4000 ans avant notre ère. Les Egyptiens puis les Grecs, Hippocrate en tête en étaient de fervents adeptes mais ce sont les Romains puis les Perses qui ont sensiblement amélioré les méthodes d’extraction transformant de simples eaux aromatisées en véritables huiles essentielles.
Mais tout cela, je suis sûre que vous le saviez déjà.
Alors aujourd’hui, on ne s’en sert plus vraiment pour soigner les blessures des gladiateurs. Evidemment.
Désormais, on utilise l’aromathérapie comme médecine douce voire parallèle dans certains cas : les vertus de chaque espèce végétale ont été soigneusement étudiées pour offrir à qui veut soigner son stress, à qui veut se redonner un coup de fouet, à qui veut des cheveux de déesse ou simplement éradiquer des boutons dégueus la possibilité de se soigner sans utiliser de produits chimiques de la manière la plus naturelle qui soit.
C’est ainsi qu’on trouve facilement des listes exhaustives d’huiles essentielles classées par vertus : des aphrodisiaques ( Jasmin, Patchouli ou Ylang- Ylang ) aux calmantes ( Camomille, Géranium ) en passant par les antibiotiques ( eucalyptus, lavande ), finalement les huiles essentielles c’est pour l’ Iphone :quelle que soit votre recherche, il y a une application pour ça.
Le meilleur support trouvé à ce jour pour me renseigner de la manière la plus précise possible sur les vertus et contre-indications de toutes ces substances , c’est le catalogue du site AromaZone. N’hésitez pas à en faire la demande gratuitement, c’est une véritable mine d’informations vers laquelle on revient très souvent quand on se demande si par hasard, l’ HE qu’on suppose relaxante n’est pas en vérité un puissant excitant façon dix litres de café en intraveineuse. Et ça peut éviter pas mal de situations gênantes ( » tiens une petite diffusion de Cardamome pour bien dormir… mais je comprends pas , j’ai pas envie de dormir mais plutôt un irrépressible besoin de violer le premier venu » ).
Le site AZ est devenu à force de commandes très satisfaisantes ma référence à moi en matière d’ HE : 170 références en vente dont 37 certifiées Bio complétées par des fiches techniques très fouillées, des suggestions de mélanges réussis et des tarifs carrément alléchants, j’ai juste envie de dire qu’AZ c’est carrément le panard .Et vu mon contentement avec cette enseigne, je me suis dit que je pourrais tenter l’achat de ce diffuseur d’huile, ma foi ( de morue )
Certes on peut improviser des diffuseurs en fabriquant des trucs cheap à base de saladiers et chiffons imprégnés. Le genre de merdouilles que j’utilise une fois pis je jette à la benne. Moi je préfère acheter un truc tout fait, d’une part parce que je suis une grosse feignasse et d’autre part parce que ça fait marcher l’industrie de la consommation, ça fait augmenter le pouvoir d’achat et relance l’économie, donc grâce à ma fièvre acheteuse je créé des emplois pour les chômeurs et je fais indirectement augmenter les salaires de tout le monde ( ça devient compliqué de se convaincre toute seule de dépenser ses sous )
Plusieurs types de diffuseurs existent mais chacun possède des avantages et inconvénients qu’il faut connaître avant d’envisager ce type d’achat zénifiant :
- LE MOINS CHER : le brûleur en céramique. Vous en avez sans doute déjà vu : on place une bougie chauffe-plat dedans puis on met eau et huiles essentielles dans une cavité juste au-dessus de la bougie. Basé sur le principe tout con de l’évaporation, ce système a l’énorme avantage d’être bon marché mais l’énorme inconvénient d’être dangereux. En effet, la distance entre la flamme et la cavité doit être assez importante pour ne pas craindre de craqueler la céramique et assez petite pour que les huiles soient effectivement chauffées et vaporisées. Je ne parle même pas de la dangerosité en présence de mouflets curieux.
- LE PLUS SIMPLE : la bougie parfumée. On se casse pas le tronc, on allume la mèche et le tour est joué. Le problème, c’est qu’on a souvent l’impression que la diffusion marche d’enfer parce que la pièce embaume le parfum à mort mais il n’en est rien : d’une part la concentration d’huiles essentielles dans la bougie est tellement moindre qu’on ne diffuse presque rien d’aromathérapeutique, mais en plus le fait de chauffer très fort les huiles détériore bien souvent leurs principes actifs. De plus, il faut surveiller que la bougie achetée soit fabriquée à partir de cire de soja et pas de paraffine, extrêmement toxique ( c’est un dérivé
du pétrole fortement cancérigène). Donc la bougie c’est plutôt cool pour parfumer l’air ambiant mais quasiment inefficace pour diffuser correctement les huiles essentielles.
- LE PLUS PERFORMANT : le nébuliseur. Sans doute le système le plus efficace car l’opération de diffusion se déroule à froid, ce qui permet de conserver toutes les vertus thérapeutiques des huiles. Il en existe deux types jouant sur deux de leurs propriétés physiques : les ultrasoniqueset les concentriques . C’est hyper performant et j’aurais pu opter pour ce système, malheureusement je trouve ce truc archi-moche. Connaissant de surcroît mon extrême habileté légendaire, j’aurais bien trop peur de péter la partie en verre, hyper chère à remplacer. De plus l’appareil est relou à nettoyer et les huiles trop visqueuses comme le patchouli sont à proscrire. Comme j’adooore faire le ménage, inutile de dire que le nébuliseur ne me convenait pas du tout.
- LE PLUS EXPANSIF : le diffuseur électrique à ventilateur. Il suffit de placer l’huile sur un dispositif absorbant puis l’air brassé s’occupe de répandre les senteurs dans la pièce. Certains chauffent légèrement les huiles pour qu’elles se vaporisent plus facilement. Certes ce dispositif est plutôt bon marché mais il faut savoir que le bruit du ventilo peut être assez agaçant ( en tout cas moi ça me fiche en boule ) si on reste dans une optique de relaxation. De plus il faut penser à prévoir l’achat du dispositif absorbant qui doit se remplacer assez régulièrement, un matériel assez spécifique qui change d’une marque à l’autre.
- LE PLUS ZENIFIANT : le brumisateur électrique. Il transforme l’eau qu’il contient en vapeur fraîche. Là où ca devient orgasmique, c’est que le brumisateur ne se contente pas de ravir les narines et le ciboulot avec les huiles, mais il enchante aussi les pupilles avec ses volutes de brume blanche qui s’échappent langoureusement du récipient tout en émettant un doux son de goutte à goutte ( qui personnellement me donne envie de pipi mais passons ). Et c’est le pompon quand le brumisateur acquis tape dans la cour des grands en proposant les bénéfices de la luminothérapie en prime : il change de couleur, hiiiii ! Ce système est donc le meilleur compromis en terme de délassement, d’efficacité et d’esthétisme puisque très souvent , c’est le système de nébulisation qui est utilisé. Toutefois, il faut prendre soin de vérifier que le brumisateur de nos rêves diffuse bien les HE à froid.
Autant dire que c’est sans doute le système le plus pouffy qui nous a attirées Momon et moi : le brumisateur ( ou fontaine ) électrique même s’il n’est pas forcément écologique du fait de sa consommation énergétique reste très bon marché et semble être le plus relaxant de tous les systèmes conçus jusqu’alors. J’envoie donc péter mon neurone écolo le temps d’un achat et pars en quête du diffuseur de nos rêves 🙂
La quête du brumisateur de nos rêves
Du côté des brumisateurs diffuseurs électriques, le choix reste assez restreint qu’il s’agisse de vente directe ou en ligne. On peut tomber au choix sur des bidules jolis qui semblent avoir été bricolées par un papi débutant en débrouille ( moi je refuse que le système électrique en contact avec de l’eau soit louche , je ne suis pas fan de Cloclo ), sur des trucs banals absolument hors de prix, ou sur des marchands se confondant en termes techniques par un charabia absolument incompréhensible.
Bien sûr, il existe aussi pléthore de brumisateurs ne disposant pas d’un système de variation de lumière. Autant dire que je n’y ai pas prêté la moindre attention.
Le diffuseur Cirrus proposé par Nature & Découvertes restait l’un des plus tentants mais les déclinaisons de couleurs étaient bien trop palotes à mon goût. J’étais sûre de trouver mieux ailleurs. Et j’avais raison !
Je me suis donc rendue sur mon site fétiche Aroma-Zone et j’ai fini par dénicher LE diffuseur qui comblerait toutes les attentes de Momon. J’ignore si vous vous êtes déjà rendus sur la page d’accueil du site, toujours est-il que c’est le bordel. On a du mal à s’y retrouver dans la multitude d’onglets dans le menu de gauche, d’où ma surprise quand j’ai découvert qu’il existait bien un lien «Brumisateurs» dans la catégorie «diffuseurs d’arômes» située dans la section «Diffusion et senteurs» ( quand je vous dis que c’est le bronx ce menu ).
Naturellement, j’ai farfouiné dans toute la catégorie «diffuseurs d’arômes» et j’y ai découvert les «brumisateurs», la section qui m’a faite rêver : en me proposant toutes les caractéristiques que j’attendais d’un diffuseur d’HE. Y sont présents deux modèles seulement : le Lunar et l’ Oval ( le mien ) ainsi que toutes les pièces de rechange qui pourront être utiles pour des maintenances futures. Je note aussi qu’Aroma-zone ne laisse pas ses clients dans la mouise puisqu’il propose toujours les pièces de rechange d’anciens modèles vendus autrefois sur ce même site Internet. Alléluïa.
L’idée géniale d’Aroma-zone est toute simple : pour bien se rendre compte des effets lumineux et visualiser les différents enchaînements de couleurs du brumisateur, ils nous ont posté une vidéo de l’objet en cours de fonctionnement. Le tout sur un fond sonore tout mignon, genre Alice au Pays des Huiles Essentielles.
>> RENDEZ-VOUS ICI et si vous ne craquez pas après, je sais pas ce qu’il vous faut hein !
Autant dire qu’à 39 euros le diffuseur, mon neurone n’a fait qu’un tour : c’est 10€ de moins que le brumisateur tristoune de chez Nature & Découvertes et les frais de port sont gratuits sur Aroma-zone dès 35€ de commande, amen.
Comme d’habitude dans le cadre de commandes AZ, j’ai reçu un paquet solide où tous mes articles étaient bien emballés, protégés au maximum des chocs. Là où j’ai failli avoir un orgasme, c’est que j’avais une membrane de rechange en cadeau avec sa «clé spéciale», hiiiiiii le genre de petites attentions gratos ( et bien trop rares )que je kiffe venant de marchands soucieux de la satisfaction du client ^^
Et même si je kiffe ce petit vase en opaline blanche qui trône fièrement dans mon séjour depuis des semaines, il faut bien avouer qu’il a quelques défauts…
Les défauts du biniou
1. Le montage
Parfois je ne kiffe pas mes huiles, foi de morue.
Tout d’abord, il convient de savoir que vous risquez de méchamment galérer lors du montage du bidule. Ca n’avait pourtant pas l’air sorcier sur la notice, mais mon neurone de ( nouvelle ) blonde m’a rattrapé : le jour du déballage du cadeau, on a voulu installer le machin de suite Momon, Frangin et moi, même si on n’avait pas d’eau déminéralisée à la maison, nécéssaire pour le bon fonctionnement du diffuseur.
Et malgré nos 30 doigts et quelques synapses réunis, on a mis une bonne demi-heure à déchiffrer correctement la notice succinte pourtant bien illustrée.
Passées ces 30 minutes de grrrrr tuuudjiuuuuu comment ksass’monte c’bordel , mon frangin était fier comme un bar-tabac d’avoir réussi.
Jusqu’à ce qu’on allume le brumisateur le lendemain avec de l’eau dedans et qu’après l’inondation colossale qui suivit, on ait déduit qu’on avait tout monté à l’envers. Gasp.
Donc ne vous fiez pas aux apparences : certes le brumisateur ne comporte que quelques pièces ( le vase d’opaline, le moteur le socle et le support du nébuliseur, un câble d’alimentation avec un joint d’étanchéité, et une coupelle de protection contre les projections d’eau) et pourtant le montage est digne de l’un des douze travaux d’Hercule. J’ai même failli y laisser quelques ongles lors de l’enfonçage du joint d’étanchéité dans le trou. Faut y mettre de l’huile…de coude !
En gros, je me ronge les sangs jusqu’au jour où je devrais changer la membrane du moteur de brumisation o_O oh purée, je risque de chialer ma reum.
Malgré tout, j’apprécie fortement que le site Aroma-Zone propose la notice en téléchargement sur leur site car connaissant mon organisation légendaire, je vais vite fait paumer les instructions.
2. La condensation
Le deuxième inconvénient et pas des moindres, c’est que la brume se condense. Alors certes je ne vais pas refaire les lois de thermodynamique à moi toute seule, mais je dois avouer que coller une serpillère sous le brumisateur si joli, ben ça fait craspouille.
Mais c’est le prix à payer pour ne pas inonder son meuble, pour ne pas ruiner un mot d’amour manuscrit laissé à côté, ou tout simplement pour ne pas se prendre un coup de jus car le fil du téléphone est juste à côté.
Bon ce n’est pas non plus la Bérésina comparé au premier désastre dû au montage à l’envers, mais si je peux vous donner un conseil c’est d’ éviter de coller le brumisateur à un mur car non seulement la brume risque de décoller la tapisserie mais l’eau qui se condense peut également couler le long du mur jusqu’à finir dans les trous de la prise électrique située juste en-dessous.
Je sais, je suis une grosse parano de l’électrocution. Mais c’est uniquement dû à l’épisode mémorable de mes 3 ans où j’avais collé mes petits doigts boudinés dans une prise, uniquement parce qu’on me l’avait interdit. Dzzzz, Dzzzzz, Ouiiiiiiiiiiiiin, ça a fait.
3. Les bidules qu’il faut rajouter
Enfin le fonctionnement nécessite quelques consommables qu’il faut ABSOLUMENT se procurer pour profiter correctement des bienfaits des huiles. Heureusement, ils sont très bon marché :
- de l’ eau déminéralisée : en vente quasiment partout, c’est celle que vous mettez dans votre fer à repasser pour éviter de boucher et salir des trous et aspérités à force de calcaire et de minéraux. Pas cher.
- des huiles essentielles évidemment ! Un énorme choix est proposé sur le site Aroma-Zone et vu les prix, on a moyen de se confectionner une osmothèque bien fournie pour des clopinettes.
- un LIANT : c’est une substance qui sert à solubiliser les huiles dans l’eau. Vous avez déjà remarqué que l’eau et l’huile ne se mélangent jamais. Avec un solubilisant, c’est possible. Et pour que vos huiles essentielles soient dispersées dans l’air plutôt qu’une vulgaire flotte inodore, il vaut mieux penser à s’équiper . Aroma-Zone propose à la vente le Solubol en format 30 mL ou 100 mL.
Et toutes les qualités de mon brumisateur 💕
Par contre, les avantages sont tellement nombreux en regard de ses défauts que je pardonne facilement ces derniers. Ce diffuseur est devenu un outil de relaxation quotidien que nous utilisons quotidiennement toujours avec le même plaisir.
Tout d’abord, il convient de souligner que mis à part le montage laborieux, le fonctionnement du bidule est bête comme chou.
On remplit le vase d’opaline d’eau déminéralisée, on ajoute la quantité voulue d’huiles essentielles en se permettant parfois des mélanges improbables (aphrodisiaque + énergisante , autant dire que vous devenez une montagne de phéromones sur pattes ) puis on branche le câble dans la prise murale. Voilà c’est fait. Le brumisateur s’allume de suite, on n’a plus rien à toucher et on le laisse faire son boulot.
Le voyage au pays des cinq sens en émoi commence alors :
1. Visuellement le brumisateur Oval est une pure réussite esthétique. Son vase d’opaline blanc translucide possède une forme taillée en biais, évasée, qui confère à sa structure globale une douce rondeur à l’ensemble. J’adore vraiment sa forme, bien plus originale que celle de son collègue le Lunar qui n’est qu’une sphère toute bête. Ici le récipient est élancé, limite fier de s’étendre si haut. Il ne fait pas du tout tâche ( d’huile ) dans un salon. Il n’est pas énorme, il n’est pas ridicule, il est pile poil comme il faut ! Le fil électrique noir qui sort de son derrière n’est pas des plus esthétiques, mais il faut bien alimenter la chose hein !
Dimensions : hauteur 18 cm , diamètre 12 cm .
2. En fonctionnement, les pupilles en prennent pour leur grade ! Les teintes bien que franches sont tamisées par le vase en opaline et ô joie, les LEDs balayent un large spectre de couleurs : du rouge mystique au bleu relaxant en passant par le vert écolo ou le rose pouffy, les tons changent toutes les 3 secondes de manière très harmonieuse et douce. Franchement, rien que ces variations de couleurs valent leur pesant de cacahuètes, cébooo ! Mais quand en plus se diffuse la brume blanche, légère et aérienne, qui tombe en cascade et vient lécher les bords du meuble sur lequel le diffuseur Oval est placé, on peut vraiment parler de relaxation visuelle. Le pied total.
3. L’ouïe n’est absolument pas laissée de côté : bien loin des systèmes à ventilation bruyants et incommandants, l’Oval ne laisse transparaître qu’un doux son de clipotis . On n’entend pas le moindre bruit de moteur. D’ailleurs il est utile de rappeller que comme il s’agit d’un système par nébulisation, l’appareil ne chauffe absolument pas. Aucun risque de bruit dérangeant, genre grosse explosion inattendue ni de mouflet imprudent qui s’ébouillante le doigt. Le son de ce goutte-à-goutte est vraiment zénifiant, même si dans mon cas au bout de trente minutes, une expédition aux wawas devient obligatoire ^^ C’est un vrai petit bonheur auditif, on se croirait dans un hammam où les gouttes d’eau perlent lentement sur les murs en céramique et tombent dans des bains d’eau chaude. Jouissif.
4. Comme je ne trempouille ni les orteils ni les doigts dans le brumisateur, je ne peux pas parler d’effets réels sur l’épiderme. Mais il est toutefois important de confirmer l’un des arguments vendeurs de l’engin : oui la brume est fraîche mais pas glaciale et sera absolument parfaite pour rafraîchir l’atmosphère quand les beaux jours seront de retour. De plus nous sommes chauffés par des radiateurs électriques dans tout l’appartement, ce qui assèche considérablement l’air ambiant ( je le sais car le niveau d’eau du bocal du lapin descend à une vitesse folle alors qu’il ne boit pas des masses ). Depuis que j’utilise mon brumisateur, je note une réelle différence : l’air est beaucoup moins sec . Sans être moite ni humide, il est tout simplement plus agréable et mes mains asséchées par l’hiver sont vraiment pleines de gratitude avec ce petit traitement de faveur.
5. Côté olfactif, c’est carrément l’orgie ! Là où le brumisateur gagne clairement son dernier galon, c’est sur la diffusion des senteurs : ni trop puissante à s’en coller un mal de crâne du tonnerre, ni trop légère à douter que l’appareil fonctionne vraiment, elle est par-faite. On ressent les premiers effluves dès les premiers instants de fonctionnement. Evidemment ces derniers sont beaucoup plus perceptibles si on approche le nez au-dessus de la coupe en opaline mais ils se diffusent globalement de manière homogène dans notre séjour de 20 mètres carrés. En plus de propager d’agréables senteurs dans l’air, les huiles ainsi diffusées ont un véritable pouvoir magique sur les mauvaises odeurs ( n’imaginez pas le pire : je pense surtout à la cigarette ), une véritable bouffée d’oxygène surtout en hiver lorsque le froid extérieur ne permet pas d’aérer convenablement une pièce malodorante.
La possibilité d’ effectuer nos propres mélanges selon nos goûts est par ailleurs fort appréciable : on peut mélanger clémentine et myrte citronnée si l’envie nous en prend ou encore balancer 30 gouttes d’huile ou juste 5 selon l’intensité de l’odeur souhaitée . On s’amuse ainsi à créer des combinaisons selon nos envies et à chaque fois, l’effet obtenu est conforme à celui que nous avions espéré. Hourra !
C’est ainsi que je me suis prise de passion pour la myrte citronnée douce, suave, excellente planqueuse de fumée de clope , et que j’ai appris à aimer la lavande. Moi.
La lavande !
Ma grand-mère m’en avait complètement écoeurée : elle en semait des sachets entiers dans tous les coins au point que cette odeur me collait la gerbe.
Devant mes récents problèmes d’anxiété et d’insomnie, Momon suggéra l’idée de diffuser une brume de lavande dans le salon avant de mettre la viande dans le torchon . Le résultat fut quasi immédiat : j’ai dormi comme un loir.
Sachez également que les huiles essentielles ont des effets visibles sur le règne Animal. C’est ainsi que j’ai vu mon lapin s’endormir ( et je dis bien s’endormir ) la tête en arrière lors de notre première diffusion d’ylang-ylang. Bon je me suis quand même demandée si c’était pas toxique et qu’il n’était pas en train de tomber dans les vapes. Mais non, il faisait juste dodo et son étirement maximum sur le côté en position larvaire m’a confirmé que le rongeur kiffait autant que moi cet instant de relaxation totale.
Après avoir dévoré ce billet dithyrambique, vous vous doutez bien que je suis absolument enchantée de ce cadeau que j’ai offert à Momon.
Si vous cherchez à retrouver l’apaisement et la relaxation que peuvent procurer des séances de hammam ou de sauna, je ne peux que vous conseiller l’achat de ce diffuseur brumisateur Oval car :
- Il permet de découvrir les bienfaits de l’ AROMATHERAPIE selon ses envies : on peut y jeter quantité d’huiles essentielles aux effets différents, dans les proportions que l’on désire sans forcément avoir de connaissances en la matière ( évitez quand même les brumes d’arsenic , un accident est si vite arrivé).
- Il fait profiter son acquéreur des vertus de la LUMINOTHERAPIE : les couleurs diffusées par les LEDs sont enchanteresses et couvrent un large domaine du spectre visible : rouge, bleu, vert, violet, orange…elles y passent toutes, et elles se confondent de la manière la plus harmonieuse qui soit. Une vraie réussite visuelle.
- Il diffuse les senteurs de manière ni trop appuyée ni trop discrète de manière relativement homogène.
- Il NEBULISE A FROID ce qui permet de conserver toutes les qualités des huiles essentielles.
- Il est très ESTHETIQUE : la forme du vase d’opaline est très travaillée et son opacité permet de diffuser une lumière tamisée.
- Il est SILENCIEUX et mis à part le doux bruit du goutte à goutte, vous n’entendrez aucune sifflement ou ronflement de moteur.
- Son utilisation est SIMPLIFIEE AU MAXIMUM et les maintenances restent sporadiques : la membrane du nébuliseur ne se change qu’à plus de 2000 heures d’utilisation. En gros dès qu’il n’y a plus de brume, il va falloir se cogner le démontage du bloc moteur. Heureusement 2000 heures représentent un peu moins de 100 jours d’utilisation permanente autant dire que ce jour n’est pas prêt d’arriver ^^
- Il ne coûte que 39 euros sur le site Aroma-Zone, frais de port compris et les consommables utilisés ( eau, HE, liants ) sont loin d’être ruineux. De plus, il est garanti un an et les pièces détachées sont disponibles en permanence à la vente ( si jamais vous arrivez à péter l’opaline … faut le faire hein )
En conclusion et malgré un montage laborieux de l’engin , je me demande encore comment nous faisions pour vivre avant l’arrivée de l’Oval dans notre salon.
Ce brumisateur diffuseur est loin d’être un gadget : en plus d’être décoratif, il est un véritable moment de relaxation à lui tout seul. Les émanations d’huiles essentielles permettent de rafraîchir et désinfecter l’air tout en zenifiant considérablement l’esprit . Chaque jour nous profitons ainsi d’une bouffée d’oxygène en vaquant à nos occupations habituelles. Le soir venu, les doigts de pied en éventail devant la téloche, une brumisation me promet toujours une nuit pleine de doux rêves . De plus par sa diffusion à froid, aucune des propriétés des huiles essentielles n’est altérée.
Le fait d’éponger la flotte éparse au pied de l’appareil me gonfle et me fout les jetons . On ne risque pas de se brûler certes , mais on gagnerait considérablement en sécurité si on parvenait à éviter ce genre d’éclaboussures qui arrive pile poil sur le câble électrique raccordé au 220V .
Au final mon brumisateur aurait pu s’avérer complètement inutile mais il est devenu un accessoire de zénitude indispensable au quotidien : Momon était archi-comblée, moi je le trouve efficace et pouffy à souhait.
Satisfaction : 9 / 10
1 Commentaire
Laurea
9 juillet 2013 15 h 57 minJe me tâte à l’acheter :p
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