Je me souviens : quand j’étais gamine, mes parents ne rataient jamais la promenade digestive dominicale. Une sorte de tradition pour laquelle je trouvais toujours une excuse de dispense : j’ai mal au bide, j’ai des devoirs, il fait pas assez beau, il fait trop beau etc etc…Je ne comprenais pas l’intérêt de marcher sans but, juste comme ça, pour le plaisir d’être dehors. D’avoir mal aux pieds, d’en chier dans les côtes, de transpirer s’ il faisait trop chaud, d’écoper de grosses ampoules aux orteils si on avait des chaussures jolies mais Lire la suite