Si vous ne deviez lire qu’un seul texte de moi, ce serait celui-ci. Mon Amie, mon Amour, ma Maman est la personne qui, à tout jamais, restera la plus importante dans ma vie. Elle aurait eu 54 ans aujourd’hui, le 19 mars 2014.
Par C .
Céline , son prénom .
Cancer , son fardeau .
Je vous livre ici le texte que j’ai envoyé pour participer au concours Cancercampus il y a presque 2 ans. Ma Psychosexy préférée m’avait simplement envoyé un lien Internet avec un petit mot : » Exutoire ? »
Elle n’imaginait sans doute pas à quel point c’en était un. Aujourd’hui j’ai besoin d’en parler, pas pour qu’on me plaigne mais surtout pour faire partager mon expérience, aussi pénible soit-elle .
Derrière vos écrans, avant d’être des pages Facebook ou Hellocoton, vous êtes des Humains et je me suis dit que poster mon texte ici avait peut-être un sens finalement…
Dans la nuit du 11 au 12 décembre 2010 , Elle est partie .
Ma Maman.
Je l’attendais, ce coup de téléphone. Depuis que je l’avais quittée, environ 3 heures plus tôt, dans sa chambre d’hôpital et qu’elle m’avait dit, un sourire aux lèvres :
«Pars tranquille, j’ai juste besoin de dormir et tu sais que je ne peux pas dormir quand on me regarde. A demain ma Lu. Bisous, ne t’inquiète pas».
Un salut de la main, une chambre que j’avais du mal à quitter alors que ça faisait plusieurs heures que j’étais près d’Elle, plusieurs heures que son état changeait, passant des yeux vitreux au regard bienveillant.
Je savais .
Je savais que c’était aujourd’hui qu’elle partirait. Et ce coup de téléphone dans la nuit du 11 au 12 décembre me la confirmé.
Mademoiselle , Elle est partie .
Quatre mots, quatre mots que nous redoutions depuis plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années. Les quatre mots qui marquaient la fin de Son combat, la fin de Notre lutte acharnée.
Plusieurs années….Treize années pour être exacte.
27 août 1997
Alors qu’elle se plaignait depuis plusieurs mois de douleurs abdominales et que de simples coliques avaient été diagnostiquées, Elle a été prise en charge en pleine nuit dans un service d’urgences hospitalières. Le verdict est vite tombé et il tenait en peu de mots.
Cancer des ovaires . Stade IV .
J’avais 13 ans. Pour moi la vie a basculé. Pas tellement à l’annonce de cette maladie que je ne comprenais pas. J’ignorais parfaitement de quoi il s’agissait en réalité. Cancer. Oui c’est une maladie. Stade IV. Mais sur quelle échelle?
J’ai réellement saisi l’ampleur de la situation quelques minutes plus tard lorsque mon père, d’ordinaire peu coutumier des démonstrations de sentiments, est entré seul dans ma chambre alors que j’avais attrapé un dictionnaire médical, cherchant déjà des réponses. Il s’écroula sur mon lit près de moi dans un torrent de larmes qui m’a anéantie. Il arrivait à peine à articuler. Non . Non . Non , furent à peu près les seuls mots qu’il parvint à prononcer.
J’avais 13 ans et j’ai compris ce jour-là que ma Maman était une mortelle, mais surtout qu’elle risquait de me laisser toute seule sans mère, alors que les autres filles de mon âge ne mesuraient pas leur chance. Combien de temps? Combien de temps nous reste-t-il? Nous l’ignorons parfaitement.
Entre ses chimiothérapies, ses traitements expérimentaux et son quarantième anniversaire où nous l’embrassions à travers une baie vitrée alors qu’elle était aussi forte qu’une brindille dans sa chambre stérile… Tout . Elle a tout tenté.
Mais rien n’a fonctionné.
Il y a bien eu une accalmie où nous croyions même à une rémission. Quelle délivrance ces quelques mois de tranquillité, ces mois où ses cheveux ont repoussé, ses vacances où son visage et ses membres avaient dégonflé puisqu’elle ne prenait plus de cortisone !
Mais quelque temps plus tard, tout s’écroule.
A nouveau.
Elle décide de faire face.
Septembre 2003
Seule, elle décide d’affronter son mal seule puisque mon père, excédé de l’écart qu’elle faisait régner entre Elle et Lui, a commis l’irréparable. Il veut revenir, il veut qu’elle lui pardonne. Mais si le Cancer a bien appris quelque chose à Maman , c’est la force de la fierté.
Fraîchement divorcée, elle emménage dans un appartement, mon frère et moi sous le bras. A cause de sa maladie, elle ne pourra pas s’acheter un logement. C’est comme ça, vous êtes malade, on ne prête pas. Nous coulons malgré tout des jours heureux dans ce logement social : mon frère n’a jamais partagé de réelle activité avec Maman, mais je suis là pour lui changer les idées.
Elle sera de toutes mes sorties cinéma, elle viendra avec moi faire du shopping, je l’emmènerais même en discothèque avec mes amis, qui l’adorent. Aucun terrain. ‘Je ne veux laisser le moindre terrain à ce cancer qui la ronge et qui risque de me priver de ma Maman. Ma Chair, mon Sang, mon Amour.
Pendant toutes ces années passées près d’ Elle, j’ai volontairement négligé mes potentielles relations amoureuses. Tous les adolescents connaissent les flirts, pas moi. Tous les jeunes adultes sortent tous les samedis soir, pas moi. Je n’ai pas tout négligé pour autant, mes amis étaient un bol d’oxygène inépuisable et ils ne m’ont jamais laissée tomber. D’ailleurs Elle les aimait autant qu’ils l’aimaient. Mais souvent, je devais rester chez moi.
Parce qu’elle passait des soirées entières à vomir.
Parce que plusieurs fois j’ai dû appeler les secours ou l’emmener aux urgences.
Et les insomnies… Ces longues nuits où je guettais le moindre bruit dans l’appartement qui viendrait témoigner qu’elle avait besoin d’aide. Je n’arrivais plus à dormir.
19 mars 2010
Elle avait tellement peur de ne pas fêter ses 50 ans.
Et pourtant si, Elle est toujours là, Elle est toujours souriante, Elle m’enlace toujours autant, me fais toujours autant de bisous et me rassure par sa présence. Tous les jours, je suis angoissée à l’idée de partir travailler et de regarder peut-être pour la dernière fois ce visage que je connais par coeur et tous les soirs, je me dépêche de rentrer à l’appartement pour le retrouver au plus vite.
Ce visage qui change, dont les traits deviennent plus durs et plus marqués. Ce visage qui blêmit et se creuse.
Tout a basculé le jour de ton anniversaire Maman. Nous t’avions pourtant fait une bien belle surprise : nous t’avons emmenée au bord de la mer où ta petite soeur, son fils et son mari, que tu n’avais pas vu depuis des années à cause de la distance qui vous séparait ont pris l’avion, juste pour la journée. Pour fêter ensemble ton passage dans un autre demi-siècle.
J’avais pourtant prévenu ma tante : Maman a changé, elle a beaucoup maigri et ne pèse guère plus de trente kilos.
Et surtout elle ne garde aucun repas.
Pourtant revigorée et émue par ses retrouvailles inattendues, Elle propose que nous allions manger au restaurant. Elle prendra une aile de raie, un plat qu’elle a toujours adoré sans se soucier du reste.
Pourtant quelques minutes plus tard et comme depuis des mois, Elle se lève et file aux toilettes. Comme depuis des mois, elle ne garde rien.
Ma tante est bouleversée mais ne fera rien paraître devant Elle. Plus tard elle me dira que ce jour-là, ce 19 mars , elle a vraiment réalisé ce à quoi nous étions confrontés tous les jours .
C’est la semaine suivante que Maman nous présenta à mon frère et moi, son carnet de voyage comme elle aimait à l’appeler.
Ce fameux carnet où elle organisait ses obsèques, des chansons à diffuser au modèle du cercueil jusqu’au nom du crématorium où elle préférerait être incinérée. Ces pages où elle indiquait aussi toutes les démarches que nous aurions à accomplir mon frère et moi, pour ne pas crouler sous la paperasse, comme elle disait. Tout . Elle avait pensé à tout.
C’est dans des pleurs torrentiels que nous avons accueilli ce carnet tous les deux. Mais j’ai compris très vite qu’elle le faisait pour nous, pour nous aider, pour nous protéger. Comme elle l’avait toujours fait.
Eté 2010
Je vis les pires semaines de ma vie alors que j’ai rencontré un homme que j’aime depuis plusieurs mois et qui m’épaule du mieux qu’il peut. Parce que j’en ai besoin….
Maman est en effet hantée par de vieux démons et fera un séjour en hôpital psychiatrique. Paralysée par l’idée de la mort, elle tente de la provoquer pour ne plus l’attendre. D’être actrice plutôt que spectatrice.
J’arrête de travailler pour me consacrer à Elle, pour la visiter tous les jours à l’hôpital et lui apporter le plus de réconfort possible. Pour m’occuper de son linge aussi, de ses papiers et de ses courriers. Les premiers jours sont très durs : je ne la reconnais plus. Elle ne sourit plus, ne rit plus et surtout je vois.
Ses cicatrices .
J’empêche mon frère d’aller la voir pour ne pas le perturber. Le choc risque d’être trop grand.
Un soir que je ramène ses affaires pour les mettre dans le tambour de la machine à laver, et alors qu’on m’avait assuré qu’ «on s’en était occupé», je tombe nez-à-nez, tétanisée, sur ses vêtements couverts de sang. Les vêtements qu’elle portait ce jour-là. J’ai vacillé et me suis appuyée sur le chambranle de la porte, la tête bourdonnante. J’ai cru que mes jambes allaient fléchir, mais je suis restée debout…
…Comme elle me l’avait appris.
Les jours et les semaines passent. Elle est hospitalisée en gériatrie, où j’ai connu le personnel soignant le plus compréhensif et le plus gentil du monde. Jamais on ne m’a fait de réflexion alors que je dépassais largement les horaires de visite. Je restais des heures entières avec Maman, il était hors de question que je laisse un écriteau me voler à Elle. On m’a toujours apporté une épaule lorsque je la quittais puis me cachais dans un recoin du couloir, les yeux embués de larmes. On m’a beaucoup plainte aussi, du fait de notre âge à Maman et moi. Voir partir sa maman à 25 ans, c’est inimaginable pour beaucoup de monde.
Moi, c’était mon quotidien. Tous les jours et à toutes les heures , je ne pensais qu’à ma Maman , si elle n’était pas tombée et qu’elle ne pouvait se relever, ce qu’elle faisait, ce qu’elle mangeait, si elle dormait. Car j’ai bien dû reprendre le travail, la Maladie prenait trop de place dans ma vie. J’ai même arrêté de fumer cet été-là pour la rassurer sur mon avenir car ma santé la préoccupait depuis des années.
Mon sentiment dominant : l’injustice. La peur aussi figurait en bonne place. Une maman aimante et tellement dévouée à ses enfants ne devraient jamais connaître les affres du cancer . Elle ne devrait pas vivre avec une épée de Damoclès sur la tête pendant des années , et ses enfants de ressentir au plus profond de leurs entrailles cette angoisse et cette douleur .
J’ai été témoin de tellement de choses horribles les deux derniers jours de sa Vie…Mais je ne pouvais pas la laisser seule, c’était inimaginable. J’ai longtemps cru que s’accrocher si fort à la Vie la pousserait à la guérison pure et simple. Je suis encore hantée par des visions cauchemardesques, et il m’arrive quelquefois de me lever le matin en pleurant. Simplement parce que c’est comme ça. Elle n’est plus là, elle laisse un énorme vide derrière Elle.
J’ai entendu de la part d’une supérieure hiérarchique qu’elle avait été bien laxiste sur mes horaires de travail non effectués cette ultime année, mais que maintenant que c’était «fini», elle ne comprenait pas que je ne les fasse toujours pas, mes heures.
Est-il utile de préciser qu’après avoir perdu la personne la plus importante dans sa propre vie , tout n’est pas «fini» mais tout commence au contraire?
Je ne parlerais même pas de l’organisation des obsèques, seule avec mon ami, une épreuve terrible et douloureuse. Mais il faut penser également à toutes les démarches administratives qui succèdent à cette perte.
Aujourd’hui j’ai 26 ans. J’ai vécu ma vie entière avec ma Maman à mes côtés, dont la moitié avec son hôte indésirable. Et j’ai l’impression de repartir de zéro : je dois me reconstruire des repères, je dois me faire à l’idée que ma génitrice n’assistera pas à mon mariage, ni ne connaîtra mes futurs enfants. Je dois aussi passer régulièrement des check-up médicaux complets, pour éviter une découverte tardive comme il a été le cas pour Elle.
Et je laisse le temps passer. J’attends que les souvenirs heureux prennent le pas sur les trop tristes derniers mois… J’attends impatiemment. Je sais qu’un jour arrivera où le matin, je penserai à Elle sans cette sensation de manque absolu. J’essaye déjà de m’imprégner des préceptes du «cycle de la Vie». A force qu’on me rabâche les oreilles sur le sujet, je vais bien finir par intégrer que Maman a combattu ce que certains ne peuvent voir venir. Je me dis aussi que c’est un privilège d’avoir pu dire tant de choses à Maman, d’avoir eu le temps de lui démontrer à quel point je l’aimais. Certains ne sont pas si chanceux. Mais pour autant je ne m’estimais pas «préparée» à sa disparition. Les gens qui ne me connaissent que très peu pourraient penser que si, mais ceux qui savent déchiffrer mes silences et mes absences ont compris que rien ne préparaient personne à cela. Treize années n’auront pas suffi. On n’est jamais prêt.
Pour tous les collègues, amis, familles proches ou éloignées, qui ne comprenez pas toujours que votre binôme, votre employé, votre patron, votre nièce ou votre oncle doivent quitter précipitamment un lieu pour rejoindre son proche malade. Parce que vous ne comprenez pas forcément qu’il ou elle ne dorme pas depuis des semaines, que ses humeurs soient changeantes et sa santé fragile ;
Pour tous les médecins, infirmières, personnels soignants ou accompagnants, qui côtoient chaque jour des dizaines de malades et les aident du mieux qu’ils peuvent, qui leur proposent des traitements, des soins palliatifs et qui parfois assistent les patients jusqu’au bout… ;
Pour que la recherche et les associations, main dans la main, continuent leur combat et que leur acharnement paye le jour où le cancer ne fera plus parti des noms communs ;
Pour tous ceux qui vivent l’horreur mais aussi les instants magiques aux côtés de leur proche malade, tous les jours et pensent à eux à tous les instants ;
Pour moi aussi, qui par ce texte couche mots et maux pour la première fois depuis Sa disparition. J’espère que ce n’est que le début d’un long processus régénérateur de force morale. Pour que je continue de vivre et d’espérer.
Pour Elle surtout . Celle qui m’a donné la Vie . Celle que j’aimerais à tout jamais .
Mon ange .
Merci de m’avoir tellement donné .
Maman , tu me manques tant
Elle avait 50 ans , dont le quart de Sa Vie fut consacré à se battre . Jusqu’au dernier souffle .
Aujourd’hui, ma Maman aurait eu 54 ans.
98 Commentaires
Lalutotale
11 juin 2017 4 h 28 minCoucou Samantha,
Je réponds très très en retard à ton commentaire car il m’a un peu chamboulée, j’avoue.
Perdre l’un de ses parents si tôt et apprendre par la suite que le second risque aussi de partir prématurément, c’est plus que dur à encaisser. Y’a juste pas de mots.
J’admire ta force et ta détermination, tout comme j’applaudis ta maman de s’en être sortie.
La mienne a beau avoir tout donné pendant toutes ces années, cela n’a pas suffit à la garder près de moi…Mais elle reste près de mon coeur, et lorsque je vois le visage de LaLutine, parfois j’y lis des traits de sa MaMie-Dans-les-étoiles :’-)
Samantha
16 mai 2017 23 h 47 minJ’étais en train de lire l’article sur le Libr’Alerte quand je suis tombée sur celui ci. Je savais que ta maman avait eu le cancer mais je n’étais jamais tombée sur cette article (moi qui croyait avoir fait le tour de ton blog et bien non hahaha).
J’ai trouvé ton texte vraiment très joli et très touchant. J’ai connu moi aussi le stress que tu décris. Mon papa avait des problèmes de cœur et vivant seule avec lui, tous les matins j’avais cette boule au ventre qu’il ne se réveille pas. Malheureusement, il est décédé dans mes bras d’un arrêt cardiaque à 59 ans, et moi 19.
J’étais complètement paumée. À 19 ans, je m’étais prise une sacrée raclée dans ma face, on m’avait enlevé un parent. J’en ai énormément voulu au monde entier, a l’univers, au destin ou à je ne sais quoi. Mais aussi à mon père. Pourquoi m’a-t-il laisser toute seule? J’avais commencé à prendre sur moi et à faire la paix avec moi même quand il y a deux ans, donc à 23 ans, ma mère m’a appris qu’elle avait le cancer du sein.
Je me souviens encore de ce jour, de son coup de téléphone. Et aussi de cette phrase ou elle me disanit en pleurant « je te jure que je me battrais pour toi contre cette saloprie, on t’a déjà enlevé ton papa! « . Bon heureusement depuis, elle s’est battue comme une championne et tout va bien 🙂 mais j’ai aussi connu les chimio, les perruques, et de voir sa mère dans un état ou elle ne peut même pas se déplacer, je ne souhaite ça à personne.
Tout ça pour dire que j’ai beaucoup aimé ton texte. Et tu devrais lire ce bouquin « Demain est un autre jour » de Lori Nelson Spielman. Je te le conseille, il est vraiment chouette. Et MERCI pour ce texte :’)
Samantha (oui oui la Samantha de Facebook, celle avec clé jolie prénom héhé)
Emilie green
21 mars 2016 22 h 11 minOui ce soulagement est partagé et je te le dois alors merci ! Ce dire que cela arrive aux autres permet d éclater un peu la bulle dans laquelle nous nous protégeons gentiment !!! Des bisous à toi aussi et à ta petite famille
Lalutotale
21 mars 2016 22 h 03 min:’-( Mon dieu, je vous souhaite à toi et toute ta famille un immense courage. Et surtout le plus important : il ne faut JAMAIS perdre espoir. Garder dans la tête qu’il faut profiter de chaque instant ça OUI mais vivre en pensant sans arrêt au pire, surtout pas ( même si c’est facile à dire ). Je sais ce que c’est de prendre sur soi, d’essayer de ne pas montrer et d’intérioriser, puis de craquer… Il faut en parler, régulièrement, avec ta maman, sans que ça devienne une obsession. Lui faire comprendre tout plein de choses que tu veux qu’elle garde bien ancrées dans sa tête, qu’elle soit en rémission ou non.
Du côté de ma maman, elle n’est même pas passée par le stade des rayons tant son cancer était déjà développé. Ca a été chimio direct.
Je t’embrasse fort, et surtout garde espoir !
Lalutotale
21 mars 2016 21 h 59 minMerci pour ton commentaire qui me touche beaucoup. C’est curieux comme ça soulage de savoir que d’autres vivent la même chose que soi, alors que je ne le souhaite clairement à personne…De gros bisous pour toi et ton fils <3
Huard
20 mars 2016 4 h 09 minJe n’ai pas de mot, cela fera sept ans au mois d’août que ma maman ce bat contre le cancer 7 longues années je n’avais que 16 ans lorsque je l’ai appris. Chimio rayon scintigraphie osseuse tout ces mots auquel tu as été confronté, je n’ai jamais oser mettre ce que je ressent sur papier comme tu l’a fait… Ton texte ma véritablement toucher. Du fond de mon coeur j’appréhende le jour où on me dira que ces foutu métastases ont pris le dessus…. En attendant je la laisse profiter au maximum de son unique petite fille. Une maman on en a qu’une. Je ne sais pas si j’aurais ton courage le jour où on prononcera ces 4 mots mais je t’admire ! Tu m’a faite pleurer ce soir !
Emilie green
19 mars 2016 20 h 39 minQuel écho cet article ! J avais 14 ans quand j ai perdu ma maman en 6 mois d un cancer des ovaires . Aujourdhui j’ai vécu plus d année sans elle qu avec elle et je viens d être maman!! Hantée par l ideé à mon tour de chopper cette Saloperie et de laisser mon fils… Voilà merci pour tes mots et je te félicite d avoir eu le courage de coucher cela sur le papier virtuel soit t il!! Merci Emilie
Lalutotale
7 janvier 2016 17 h 28 minCoucou Manon,
Ton commentaire m’a bouleversée car il m’a effectivement rappelé beaucoup de choses et là, simplement en te lisant, je mesure ce que j’ai traversé…Mon psychologue me dit toujours que je suis dure avec moi-même, que parfois je ne me rends pas compte. Et en fait, en lisant ton commentaire ( qui m’a aussi fait DU BIEN ), je me rends compte que NON ce n’est pas anodin de s’occuper d’une personne malade voire agonisante, et encore moins anodin quand il s’agit de sa propre maman avec qui on est très fusionnelle.
Ton histoire ressemble énormément à la mienne, voilà pourquoi ça me secoue. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de l’organisation des funérailles car j’étais en mode zombie en marche automatique ( Musclor était là tout le temps avec moi car mes jambes ne me suivaient plus ) et ma mère avait déjà presque tout organisé, du choix du cercueil jusqu’au CD de musiques qu’elle voulait faire écouter au crématorium…Elle avait tout écrit et tout planifié dans un carnet qu’elle m’avait présenté quelques mois avant de mourir, et je te laisse imaginer quel accueil ce carnet avait reçu sur le coup….Au final je ne la remercierais jamais assez de m’avoir facilité les choses.
Je pensais que construire ma propre famille serait une étape très délicate étant donné que je n’ai plus de figure maternelle ( je pourrais me tourner vers la mère de Musclor mais elle est pour ainsi dire absente – et éteinte sur le sujet ) et au final, je m’étonne moi-même. J’ai simplement une larmichette quand je regarde mon bébé dans les yeux en pensant qu’elle ne connaîtra jamais sa grand-mère qui était une personne formidable et qui l’aurait choyée.
Je te souhaite de te relever, peu importe le temps que ça prendra, peu importe quelles bêtises tu feras parfois pour oublier ton chagrin, mais te relever. Parce que tu as le droit de tomber, c’est légitime et tellement « normal » ( je déteste ce mot ).
Je t’embrasse très fort et te remercie encore pour ton témoignage <3
Manon
5 janvier 2016 17 h 09 minJ’ai pas trop l’habitude de commenter sur des blogs (même si je lis tous tes articles depuis que je connais ton blog, merci le stérilet au cuivre !) mais cette fois c’est un peu différent… Aujourd’hui je parcourrais un peu tes anciens articles et je suis tombée sur ce bel hommage que tu fais à ta maman. En lisant ton texte je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir la gorge serrée et les larmes aux yeux. Moi aussi j’ai perdu ma mère, il y a deux ans et demi maintenant.
J’ai toujours été très fusionnelle avec ma mère, elle représentait beaucoup. Peu avant mes 19 ans on lui a diagnostiqué un lymphome très agressif présent dans tout le corps. Elle a été hospitalisée plus ou moins tout l’été, je passais mon temps à l’hôpital où à la maison auprès d’elle. J’étais émotionnellement et physiquement vidée. J’avais passé un an en classe prépa littéraire puis un été à m’occuper de ma mère et à l’aider pour tenir les gîtes.
Vers la fin de l’été elle allait mieux, son cancer avait régressé, on pensait tous qu’elle était sortie d’affaire ! La vie a repris son cours, j’ai rencontré mon copain avec qui je suis toujours d’ailleurs. Pour la première fois j’étais vraiment amoureuse, je faisais des études qui me plaisait et ma maman allait mieux, je ne pouvais rien demander de plus ! Malheureusement elle a fait une rechute très grave et elle est partie en 3 mois. Trois mois horribles pendant lesquels j’étais tiraillée entre ma mère et ma vie à moi. Parce qu’au fond on ne veut pas croire que la personne peut vraiment partir. Parce qu’on l’oublie parfois que ceux qui sont présents mettent toute leur vie de côté et que même quand ils s’accordent un moment pour souffler il sont toujours avec la personne qu’ils aiment et qui est malade. Aujourd’hui, même si je pense que j’ai fait du mieux que j’ai pu à ce moment là, je m’en veut de ne pas avoir été plus présente. Je pense que quelque part on s’en veut tous, peu importe tout ce qu’on a fait, on a jamais fait assez…
Ma mère est partie le lendemain de mes 20 ans, comme si elle avait attendue pour que son départ ne coïncide pas avec mon anniversaire. J’étais juste à côté d’elle quand elle nous a quitté et pendant des mois j’en ai fait des cauchemars, sans parler des crises de larmes… Chacun réagit un peu à sa manière et comme il peut.
Puis après il a fallut tout gérer, les funérailles et la maison. Organiser ses funérailles fut horrible, on est accablé par le chagrin et on vous demande de choisir quel cercueil et quelle urne vous voulez. Puis de toute façon qu’est-ce que ça va changer ce qu’on choisi puisqu’elle n’est plus là ? Choisir les musiques également. Puis écrire un texte qu’on lira devant tout le monde. Mais c’est pas là le plus difficile, parce qu’à ce moment là finalement on est occupé. Le plus dur c’est quand tout est terminé et qu’on se retrouve seul avec un grand vide et des habitudes qui n’ont plus lieu d’être.
J’ai hésité à poster ce commentaire parce que je ne voulais pas que cela ressemble à un étalage de vie, c’était juste une occasion pour moi de poser des mots sur une partie de ce que j’ai vécu comme tu l’as fait dans ton article. Je ne voulais pas non plus te replonger dans ces souvenirs douloureux (même si en fin de compte ils ne sont jamais très loin). Mais bon…
En tout cas je suis sure que ta maman serait très fière de la famille que tu es en train de fonder et qu’elle serait folle de ton magnifique bébé ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur 🙂
lalutotale
29 mars 2014 17 h 59 minTu as déjà fait beaucoup en l’accueillant chez toi… et de toute façon, on trouve TOUJOURS qu’on n’en fait jamais assez alors que c’est faux !! J’espère de tout coeur que la rémission va se transformer en guérison pour ta maman.
Bisous <3
lalutotale
29 mars 2014 17 h 58 minMerci miss d’être passée par ici. Gros bisous <3
lalutotale
29 mars 2014 17 h 58 minmoi aussi je t’embrasse fort ! Le cancer est vraiment une salope de maladie…
lalutotale
29 mars 2014 17 h 57 minj’espère qu’elle a lu cette déclaration de là où elle est désormais…
lalutotale
29 mars 2014 17 h 57 min…. je suis désolée, je ne voulais pas rendre les lecteurs malheureux ou tristes… 🙁
lalutotale
29 mars 2014 17 h 56 minJ’espère vraiment qu’elle l’est.
Bisous <3
lalutotale
29 mars 2014 17 h 56 minC’est pas grave ma belle, je te comprends puisque j’ai moi-même du mal à relire ce texte que j’avais pourtant écrit il y a peu de temps finalement… ( et non, je n’avais pas eu de retour… )
escapadesamoureuses
21 mars 2014 22 h 49 min🙂
Anyra
21 mars 2014 19 h 15 minCest gentil, en tout cas très beau témoignage !
lalutotale
21 mars 2014 13 h 21 minMerci Naty <3
lalutotale
21 mars 2014 13 h 20 min<3 retrouve vite le sourire please !
lalutotale
21 mars 2014 13 h 20 minnous avons eu un tort je pense : être très fusionnelles toutes les 2… La séparation n’en a été que + difficile.
Si tu as besoin de parler, n’hésite pas. Je n’ai pas combattu directement cette maladie mais indirectement, et je sais écouter ceux qui souffrent <3
lalutotale
21 mars 2014 13 h 19 minun jour ça vient : les mots s’écrivent tout seuls, on n’a pas besoin de réfléchir.
( PS : tu peux me tutoyer tu sais 🙂
lalutotale
21 mars 2014 13 h 18 minj’espère <3
lalutotale
21 mars 2014 13 h 18 mintu sais malheureusement tout le monde en passe par là un jour ou l’autre.. 🙁 mais pour le bien de tous, il vaut mieux que ce soit le plus tard possible.
lalutotale
21 mars 2014 13 h 17 min<3
lalutotale
21 mars 2014 13 h 16 minton commentaire me touche énormément…Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que tu dois ressentir vis-à-vis de tes enfants et surtout de cette pu*ain de maladie qui a emporté l’un de tes + proches parents.
J’espère que tu vas beaucoup mieux désormais, tant sur le plan moral que physique.
Je t’embrasse très fort <3
lalutotale
21 mars 2014 11 h 20 minmerci Elodie <3
lalutotale
21 mars 2014 11 h 19 minoh ben non alors !! je voulais pas te faire pleurer ma jolie !
Je me rappelle avoir lu un texte chez toi où tu disais être très fusionnelle avec ta maman…Malgré tous les points positifs d’une telle fusion, je peux te garantir que la perte de cet être unique dans notre coeur est un drame incommensurable… Mais n’y pense pas trop, sinon on finit par être angoissé par la mort et ce n’est pas facile à vivre comme peur.
lalutotale
21 mars 2014 11 h 17 minmerci miss <3
lalutotale
21 mars 2014 11 h 17 minje comprends…c’est pas un texte facile dont on a l’habitude chez moi !
lalutotale
21 mars 2014 11 h 16 minj’espère qu’elle l’est ( même si malgré mon grand âge, je fais toujours des bêtises parfois ^^ )
lalutotale
21 mars 2014 11 h 16 mineffectivement le plus compliqué c’est l’acceptation…. 🙁
lalutotale
21 mars 2014 11 h 14 minquelque soit le temps dont on dispose, on n’est jamais prêt..
lalutotale
21 mars 2014 11 h 13 minje pense que tu me comprends bien alors…malheureusement.
julietta
20 mars 2014 23 h 41 minJe n’echappe pas non plus a cette emotion qui m’envahie et a cette boule dans la gorge. Ma maman est actuellement en remission depuis bientot 1 an d’un lymphome au stade le plus agressif… je n’ai pas vecu sa maladie comme toi, car ma maman ne montrait pas du tout ses douleurs et ses peurs et par chance elle n’eu que tres peu d’effets secondaires dus a la chimio…j’ai presque « ignoré » la maladie car je pense que je realisais pas vraiment que ca puisse arriver du jour au lendemain comme ca et stt a sa maman.. et je le regrette car meme si durant ces 6 mois de protocole j’ai accueilli ma mere chez moi pour ne pas la laisser seule, je ne pense pas avoir ete a la hauteur comme toi tu as pu l’etre. Mais ton texte me fait beaucoup reflechir, je me dis que remission ne veut pas dire que cest bon ! Jespere que pour elle si, mais si le destin venait a en decider autrement je ne pourrais que faire ce que tu as fait .. une maman cest trop important et je supporterais bcp trop mal de ne plus l’avoir a mes cotés. Meme si cet article date, je tenvoie tout mon courage quand meme car jimagine que cela ne soublie pas et la douleur reste predente.
Hillswick
20 mars 2014 22 h 10 minWaouw, quel superbe texte et tant de courage !
Une super amie a perdu sa maman il y a 2 ans … J’ai passé des soirées à la consoler, à pleurer avec elle puis à profiter à fond des derniers moments, comme pour prouver à sa maman qu’elle devait être heureuse !
C’est en tout cas une épreuve que j’espère ne jamais devoir vivre et j’apprécie énormément le courage de tout ceux qui ont vécu de telles souffrances !
Naty Dufour
19 mars 2014 23 h 41 minBeaucoup d’émotions pour moi au fur et à mesure de ma lecture, vous avez donné beaucoup d’amour à votre maman, et c’est ce qui compte, pour vous elle sera toujours dans votre coeur, bisous.
Anyra
19 mars 2014 23 h 09 minInutile de te dire a quel point j’ai les larmes aux yeux…
casier
19 mars 2014 22 h 45 minJe suis très touchée en te lisant et je ne peux retenir mes larmes. Ma fille aînée à ton âge et je me bat comme ta maman contre cette maladie. Il n’y a rien de plus difficile pour une maman que de s’imaginer de devoir quitter ses enfants. Ta maman devait être une personne formidable. Il te faudra du temps pour te reconstruire et je te souhaite beaucoup de bonheur pour ta vie future.
Sophie
19 mars 2014 22 h 25 minton texte est très émouvant, j’admire ta joie de vivre actuelle, ta maman doit être fière de toi… gros bisous
Poulain
19 mars 2014 22 h 09 minJe vais avoir du mal à te laisser quelques mots, avec mes yeux embués… J’ai perdu mes 2 grands-parents en 2012. Tous les deux à cause d’un cancer… J’étais vraiment très proches d’eux. Ma mamie était mon amie, ma confidente. C’est toujours une déchirure encore aujourd’hui.
Je t’embrasse tendrement
Audrey Schmitz
19 mars 2014 20 h 06 minj’ai les larmes aux yeux…c’est une magnifique déclaration d’amour à ta maman partie trop tot après d’horribles souffrances..courage à toi, bisous
Cocovince Niel
19 mars 2014 20 h 00 mintémoignage poignant qui rappelle aussi des souvenirs pas comme vous mais aussi marquant ….pas toujours facile de mettre des mots moi j’ai jamais réussi….
anna la bretonne
19 mars 2014 19 h 54 minqu’elle a dû être fière de sa fille…
1001 découvertes d’une chti
19 mars 2014 18 h 50 minj’en ai les larmes aux yeux… c’est tellement beau ce texte pour ta maman! je sais pas ce que je ferais sans ma mère… tu es courageuse!!!
Emilie
19 mars 2014 18 h 45 min…. 🙁 …. c’est tragiquement et tristement joli et bien écrit…
escapadesamoureuses
19 mars 2014 18 h 31 minJe n’avais jamais lu ce billet et pourtant je suis ton blog depuis un moment, mais je l’avoue… je le suis de loin. Le monde du maquillage, beauté et compagnie est un peu éloigné de mes activités quotidiennes et du coup, j’avoue que je lisais ton blog en diagonale la plupart du temps. Aujourd’hui, je suis arrivée sur ce texte qui m’a émue, profondément émue. J’ai été une maman malade, mes enfants ont eu peur durant trois ans , le temps de mes traitements et de ma remontée vers le monde des bien portants. Au moment de l’annonce de mon cancer, ma fille avait 18 ans, l’année de son bac… et mon fils avait 14 ans. A travers tes mots, je comprends encore mieux ce qu’ils ont pu vivre et pourtant, j’ai eu plus de chance que ta maman et je suis encore là.
Merci pour tous ces mots, si ils ont été un exutoire pour toi, je le comprends très bien, le net a aussi été un moyen de tenir le coup durant la maladie et je n’ai jamais autant écrit qu’à cette période. L’écrit console, l’écrit pose les choses, il ne guérit pas les douleurs mais il sait les lisser. Mon frère aurait eu bientôt 57 ans, j’ai survécu , pas lui. Cette saleté de maladie fait trop de mal dans les familles.
Elodie Friedman
19 mars 2014 18 h 10 minBelle leçon de vie , j’ai finit ce jolie récit avec une larme a l’œil trop d’émotions ♥ ♥ ♥
strangeredhaired
19 mars 2014 18 h 08 minBon, ben moi je fais que pleurer depuis 20 minutes en te lisant, ton texte m’a énormément touchée et j’ai tellement de peine pour toi que ça me scie le coeur.
Je t’admire énormément car depuis le début de ton texte, je me demande comment je réagirai dans la même situation, là, maintenant, tout de suite, je m’imagine les scènes, et je ne me sens vraiment pas la force de surmonter tout ça… Depuis que mon papa est cardiaque, je vis aussi chaque jour dans la crainte et l’angoisse de n’avoir pas pu « profiter à fond » de lui avant qu’on m’annonce de manière inattendue que c’est fini, comme ça, tombé de rideau. Alors un combat perpétuel de 13 ans, je n’ose même pas imaginer l’état dans lequel tu devais être à certains moment de ta vie.
Courage, & merci d’avoir partagé ça avec nous.
COZIC Katell
19 mars 2014 17 h 53 minUn très beau témoignage. Toujours difficile de perdre ceux qu’on aime.
Ge Chapelle
19 mars 2014 17 h 47 minJe suis sans mots…..
maïté manise
19 mars 2014 17 h 37 minTon texte est magnifique mais c’est tellement triste. Comme tu dis, c’est injuste, ça ne devrait jamais arriver… Etant fort proche de ma maman, j’en ai les larmes aux yeux et la gorge serrée. Elle doit être très fière de toi 🙂 Courage
Nathalie Jourdain
19 mars 2014 17 h 32 minQuel magnifique texte, de tout coeur avec toi, ma mémé adorée aurait dû elle fêter ses 86 ans, elle était comme ma maman, elle m’a élevée et partie en 2008, je ne l’accepte toujours pas… Comme je te comprends.
Bon courage à toi, et sois forte pour elle.
Leblogbeautedemarinette
19 mars 2014 14 h 34 minTrès bel article , je crois que oui on est jamais prépare au depart d’un proche , cette idée , e souvenir , ce manque continuel jour après jour… Courage ma belle
Faucherand Kelly
19 mars 2014 14 h 22 minLes larmes aux yeux….Je sais ce que tu as vécu….J’ai vécu cela avec ma maman aussi :'(
Elle n’avait que 48 ans le 4 janvier 2010…Décédée d’un cancer aussi :'(
Courage miss <3
natieak
19 mars 2014 11 h 17 minça m’a totalement bouleversé . J’ai dû le lire en plusieurs fois , trop difficile pour moi. Trop de souvenir. La mort d’un parent c’est quelque chose dont on ne se remet jamais même des décennies après.
natsu
19 mars 2014 9 h 24 minil n’y as pas de mots.. <3 <3 <3
tu es très courageuse et je suis sure qu'aujourd'hui encore ta maman doit être fière de toi..
Djahann
19 mars 2014 9 h 13 minJ’avoue, je n’ai pas le courage de relire ce texte, qui m’a tellement bouleversée la première fois que je l’ai lu lors de ce concours (d’ailleurs avait tu eu un retour ?). Parce que ma tante est partie au même âge, dans des conditions similaires.
<3
lalutotale
21 mars 2013 17 h 43 mindans ces moments-là, la tactique on s’en tape, on a juste envie de parler et de se réchauffer le coeur ma poulette ♥ ( et arrête avec tes merci ! lol )
tequiladrenaline
21 mars 2013 17 h 34 minBen si parce que dans ces moments là ça m’a fait vraiment du bien même si la situation était tellement différente et en plus avec du recul je me dis que bon c’était pas non plus super tactique de raviver ça pour toi. Donc voilà juste merci ♥
lalutotale
21 mars 2013 17 h 31 min♥♥♥ ( et tu n’as pas à me remercier )
tequiladrenaline
21 mars 2013 17 h 29 min♥ Toujours aussi touchée à chaque fois que je le lis. Et j’en profite une fois encore pour te remercier quand quelques mois plus tard tu m’as « écoutée » alors que je vivais une situation similaire… ♥
lalutotale
20 mars 2013 12 h 37 min… <3 <3 <3 …
More Arrows
20 mars 2013 12 h 34 minMon père aurait eu 55 ans dans un mois… Je ne peux que trouver ton texte extrêmement touchant et courageux…
lalutotale
19 mars 2013 19 h 52 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 19 h 51 min… <3 <3 <3 …
Misssuhis
19 mars 2013 19 h 10 minMagique !! Belle leçon de vie ….. J’admire ton courage !!! Ta maman peut être fière de toi 🙂
laurette1805
19 mars 2013 19 h 02 minMerci ma belle pour ce magnifique et touchant témoignage qui me représente bien de deux façons différentes.
La première par ce combat auprès d’un proche atteint de cancer, pour ma part j’ai vécu 10 ans à côtoyer cette maladie qui a fini par emporter mon papa à l’âge de 52 ans et qui nous à enlevé la même année ma grand mère en seulement 2 mois. Il faut beaucoup de courage pour soutenir les proches dans ces moments là, toujours garder le sourire devant eux et se cacher pour pleurer, Faire face quand le coup de téléphone fatidique arrive et ou ton monde s’écroule mais garder malgré tout la tête haute et soutenir le reste de la famille.
La deuxième raison qui m’a touché c’est que tu remercie le personnel soignant et que ces dures années de ma vie m’ont permis de comprendre que ma vocation c’etait justement d’aider au mieux ces personnes qui se battent chaque jour contre la maladie et c’est pourquoi je suis aujourd’hui fière de faire mon métier d’aide soignante !! Alors point de merci pour nous car nous ne sommes que de simples humains ayant pour la plupart vécu ce que les familles vivent et essayant de les aider au mieux et le plus humainement possible ce cap difficile.
énormes bisous Melle Lu
lalutotale
19 mars 2013 18 h 41 min… <3 <3 …
Etteilla
19 mars 2013 18 h 40 min<3 Tu sais forcément à quel point ça peut me toucher…bien que c'est différent: Le combat a été tellement long…l'avantage c'est d'avoir pu vivre intensément ta relation mère fille et d'être bourrée de souvenirs aujourd'hui…mais voilà…même si le temps passe, la douleur est toujours là…pas une journée ne passe sans que je ne pense à elle… <3
lalutotale
19 mars 2013 18 h 34 min… <3 …
Sarah
19 mars 2013 18 h 33 minHé ben…
Le plus dur c’est pour ceux qui restent…et c’est tellement vrai !
Un jour on garde que le meilleurs des moments passés avec la personne, d’autre jour la douleur te reviens en pleine face comme un boomerang…
Pour ma part, tu as fait remonté des douleurs passé mais, entre nous, je me sent tellement moins seul que je te remercie de t’être livrée comme tu viens de le faire.
Comme me dis souvent mon père : on oublie pas, on vie avec …
Grosse pensé pour vous, pour nous…ceux qui restent…
lalutotale
19 mars 2013 17 h 08 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 08 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 08 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 08 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 08 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 07 min… <3 …
lalutotale
19 mars 2013 17 h 06 min… <3 …
Emylyn
19 mars 2013 16 h 55 minTon témoignage est touchant et poignant de vérité. Je n’ai pas vécu la même chose mais ma grand mère est morte d’un cancer du sein il y a moins de 6 mois (c’était une récidive le premier datait de 1982) et elle me manque tous les jours. Il faut se remémorer ses sourires, son amour pour toi et ton frère. Courage et profites de ta vie, de tes amis et de ta famille, ils sont ce qu’on a de plus précieux ♥
Virginie
19 mars 2013 14 h 53 minDeux jours que je suis ton blog, deux jours que je ne regrette pas. Tu m’as fait pleurer ce matin, j’ai pas eu le coeur de commente, et j’ose même pas cliquer sur la p’tite étoile pour dire que « j’aime » parce que je trouverai ça limite indécent…. je reviens juste te dire que tes mots m’ont beaucoup touchés. <3
axelle57
19 mars 2013 14 h 13 minJ’ai arrêté la lecture en cours de route… Je reprendrai plus tard, c’est trop plein d’émotions pour moi en une fois.
Plein de douces pensées pour ton frère et toi.
Delphine (Brook !!)
19 mars 2013 11 h 01 minJe suis aussi émue que la première fois que j’ai lu ce texte… Je suis toujours aussi persuadée que ta maman, là où elle est est super fière de sa Lu, et qu’elle est là tout près de toi chaque jour… C’est ta petite étoile à toi… Une grosse pensée pour elle, parce qu’on pense toujours aux absents et en particulier aux mamans, et une grosse grosse pensée pour toi Lucie… Plein de gros bisous…
jennikalamity
19 mars 2013 9 h 54 minJe ne peux que comprendre toute ta douleur , mes deux parents sont morts d’un cancer et ce que tu as vécu avec ta maman , moi je l’ai vécu avec mon papa que j’ai accompagné jusqu’à la fin . C’est encore tout frais pour toi alors je me doute que la douleur et le manque sont insupportable mais c’est vrai un jour ça passe .
Bien sûr tu y penseras tous les jours mais ce sera différent , tu arriveras à rire en te rappelant les bons souvenirs et à partager tout ça sans craquer .
En tous cas ton texte est un bel hommage tendre et émouvant et même si je ne te connais pas je te souhaite de retrouver le bonheur et de profiter de ta vie 🙂
Bisous
Stéphanie Huber
19 mars 2013 9 h 11 minpas de mots,quel beau temoignage d’amour ! j’ai aussi salopé tout mon maquillage crotte !
cicirena
19 mars 2013 9 h 02 minNous ne sommes pas faits pour perdre ceux que nous aimons…
Tes mots me bouleversent , je pense à toi et ta maman aussi si combative …
Je te câline tout doux
Béné
19 mars 2013 9 h 00 minJ’avais déjà lu ce témoignage sur ciao et je viens de le relire. C’est toujours aussi émouvant. Cet amour que tu as réussi à exprimer par écrit, la fragilité de ces instants dont on ne sait pas s’il y en aura d’autres… Ta force d’assumer beaucoup de choses… Je vous admire, toi et ta maman…
Mivida
19 mars 2013 8 h 29 minBoulversant et très touchant. J’ai aussi perdu un proche à cause du cancer, c’est une horreur cette maladie.
Djahann
19 mars 2013 7 h 56 minJ’avais lu sur Ciao, et je ne relis pas aujourd’hui, car j’avais été très bouleversée. J’ai donc aujourd’hui une douce pensée pour toi et pour ta maman et j’espère que tu réussis à faire ton chemin malgré cette douloureuse absence.
Ana
19 mars 2013 7 h 50 minJ’avais lu ton témoignage sur Ciao mais ça me touche toujours autant. Je suis en larmes dans mon lit… Pfiou, quel témoignage d’amour. C’est fort. Je ne sais pas quoi dire si ce n’est que je suis très touchée, bouleversée.
pmabelle
19 mars 2013 6 h 50 minje retourne faire mon maquillage du matin, j ai tout salopé avec mes larmes !
et tu as vecu ce que beaucoup ne vivront pas, tu es une fille, une femme très courageuse !
j espère que depuis, même si ta maman tient toujours une très grande importance en toi, tu as su profiter de tous les moments de bonheur qui font que malgré tout, la vie est belle .
lorie
19 mars 2013 5 h 54 minmagnifique…
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