Je dois vous avouer un truc : j’étais à deux doigts de faire une galipette dans mon salon lorsque j’ai reçu un colis-surprise du Bureau Franck Drapeau, une agence de relations presse très réputée chez les blogueurs. Et lorsque je l’ai déballé, j’étais à ça de tenter le triple loops en sautant de l’accoudoir de mon canapé : j’allais pouvoir découvrir deux produits INDEMNE. 

Cette marque me fait de l’oeil depuis des mois, je vous en avais même causé dans ma wishlist de Noël.

Ces deux produits que j’ai reçus sont très différents, et celui que j’ai décidé de vous présenter en premier est certainement le plus intriguant : le savon à saupoudrer Moussaillon.

Alors accrochez-vous au bastingage, mes petits marins d’eau douce : on file découvrir ce curieux trésor…

Ohé du bateau ! ( Z’êtes paumés ? )

Il y a de quoi être perdu. Moi qui suis une habituée des galéniques particulières ( mon déo homemade en baume, les shampoos solides etc…), j’avoue n’avoir encore jamais croisé un savon en poudre. Pourtant c’est tout con vous me direz : après tout, les savons furent initialement fabriqués en pains, alors pourquoi pas réduire tout ça en poudre ? Certainement l’idée d’un savonnier un peu énervé qui s’est défoulé sur sa marchandise, hahaha.

Toujours est-il que même si j’ai trouvé l’idée de départ un brin farfelue, j’ai repensé à tous les pains de savon fichus en l’air car ils vieillissaient mal, exposés à l’air libre et très souvent mouillés. Oui parce que laver le savon, comme j’ai déjà vu faire, merci mais non merci. ( Je ne suis pas psychorigide à ce point ). Alors finalement, pourquoi pas un savon en poudre ? C’est peut-être l’idée du siècle !

Avant toute chose, sachez que Moussaillon plaira aux amateurs de produits cosmétiques naturels, cruelty-free et vegan. En effet, ce savon utilisable par les femmes enceintes est formulé à partir d’olive et de beurre de karité bio. Il n’y a aucune trace d’huile de palme dans sa composition. Sa formule tient d’ailleurs en peu de lignes. Et selon moi c’est de prime abord un gage de qualité ( et on verra dans quelques lignes que j’ai eu du pif ).

Jugez plutôt :

Cette compo signe un gage de qualité sans pareil : ce savon, c’est un vrai de vrai. Un naturel fabriqué à l’ancienne, en témoignent ces brillantes explications ( sortez vos boîtes de Dolicrâne ) ( pour ma part, ma formation de chimiste m’a bien aidée ). Il n’est pas roulé à la main sous les aisselles, mais même : c’est de l’authentique.

Lorsqu’on ouvre la jolie boîte cartonnée, on découvre un flacon en aluminium contenant 100g de savon. Le-dit flacon est aux couleur du carton de cette édition limitée Côte d’Azur. Est-ce utile de préciser que je suis fan du packaging à rayures turquoises et jaunes ? Non je ne pense pas.

Mes premières impressions…à fond de cale.

Je m’étais fait la réflexion que ce savon serait parfait pour initier LaLutine au lavage des mimines. Vous croyiez que je lui lavais les mains à chaque fois qu’elle fourrait les doigts dans son nez, chopait des crottes de lapin à pleines mains ou se barbouillait de confiture ? Que nenni. Je passerais mes journées à lui nettoyer les paluches, sinon. Ca fait 20 mois que j’utilise des débarbouillettes super écolos ( je vous en parle tout bientôt ), mais parfois lorsqu’on revient du parc où elle a passé son temps à ramasser des cailloux voire pire ou patauger gaiement dans des flaques ( que j’espère composées à 100% d’eau de pluie ), l’envie me prend aux entrailles de lui laver les mains. Et avec le savon liquide, pour l’instant elle pige pas : elle croit que c’est du shampooing et se colle invariablement les paluches direct dans les cheveux. #YOU-PI.

Ce savon Moussaillon en poudre tombait donc à pic. Sans compter que la miss semble de plus en plus intéressée par les gogues et que j’aimerais qu’elle imprime qu’après chaque pipi/popo, on se décrasse les pinces.

Avec sa tête sympa, ce savon pouvait donc tout à fait coller ( façon de parler ).

Pourtant, figurez-vous que mes premières utilisations ne furent pas ce qu’on peut appeler de brillants succès 😁. En effet, j’ai une fois de plus enfilé ma casquette de grosse buse. Lorsque j’ai vu le bouchon argenté, je m’attendais à trouver un système type salière. J’ai eu beau retourner le biniou sous toutes les coutures soudures, je ne voyais pas le système d’ouverture. Je me suis donc  résolue à dévisser complètement le bouchon. Donc forcément, je me retrouvais face à un trou béant de 2 centimètres de diamètre.

Je vous dis pas le carnage lorsque je tentais alors d’en verser sur les mains de LaLutine. J’en faisais choir une quantité telle qu’on se retrouvait avec une pâte brunâtre dans les mains quasi impossible à rincer. #LaLooseTotale.

J’ai même eu peur d’avoir traumatisé la Paupiette avec ma lubie du savon en poudre. Et j’ai relégué ce savon dans un placard pendant quelques semaines…

Jusqu’au jour où j’ai jeté un oeil sur l’une des faces latérales de la boîte.

Je suis pas folle : y’a bien un truc qui tourne dans l’bousin. J’ai donc regardé à nouveau mon flacon et….retiré l’étiquette qui surmontait le bouchon.

Ô miracle : des petits trous de salière sont apparus.

Mon intelligence a recouvré son intégrité. Un peu tard. Mais même.

Si je vous en parle sans honte, c’est que je suis sûre que c’est déjà arrivé à un ou plusieurs propriétaires de Moussaillon. ( pitié, dîtes-moi que oui ).

Je fais donc de la pré-ven-tion en exposant ainsi mon QI ( momentané ) de dinde, tu vois.

 

L’utilisation : Parez à mouiller, flibustiers !

Il va sans dire qu’avec cette découverte ( tardive mais providentielle ) de la salière, mes utilisations ultérieures furent bien plus satisfaisantes.

Il me suffit alors de retourner un quart de seconde le flacon sur une paume de LaLutine pour déverser une petite quantité de poudre sur sa main toute douce mais crasseuse. Si je parle de sa main, ce n’est pas parce qu’elle a été amputée depuis la dernière fois. C’est juste que la quantité versée dans une seule paume suffit amplement. Et que j’ai pas encore trouvé la combine parfaite pour passer les deux mains de la donzelle sous l’eau sans me ruiner le dos en la portant/penchant au-dessus du lavabo.

Personnellement même si ce n’est pas indiqué dans les conseils d’utilisation, j’humidifie généreusement ses mains avant d’y placer la poudre. Sans quoi, cette dernière râpe un peu la peau si fine de ma Douce. Avouez qu’il y a mieux question confort.

La poudre beige présente une granulométrie assez fine. Sans aller jusqu’à de la farine, on est quand même pas loin du sel fin :

Au contact de l’eau, cette très petite quantité de poudre se transforme immédiatement en une pâte qui se substitue ensuite aux bulles. Ca ne mousse pas autant qu’un truc bourré de sulfates, mais on voit que ça bosse quand même côté décrassage. C’est plutôt rigolo et je dois dire que ça rend le lavage très ludique.

Mais c’est bien beau que ce soit sympa, encore faut-il que ce soit efficace nan ?

Et bien ce savon lave parfaitement. En deux-trois frottements, Moussaillon parvient à nettoyer impeccablement les mimines souillées de LaLutine. Et croyez-moi sur parole quand je vous dis qu’avec un savon liquide classique, c’est plus laborieux car ça glisse beaucoup quand on frotte les mains entre elles. J’avais aussi essayé de lui laver les mains avec un pain de savon classique mais le bordel m’échappait des mains neuf fois sur dix. La fois restante, elle essayait de le choper et le savon finissait sur le tapis quand même. #VisMaVisDeMaman

Et ce Moussaillon a bien d’autres qualités, mes chers flibustiers :

• il se rince très facilement : en deux-trois giclées d’eau, les mains sont débarrassées du savon. Exit la conso d’eau du Botswana.
• il n’assèche pas les mains : dans mon cas c’est déjà important car j’ai naturellement la peau des mains qui pète ( youpi ), mais pour LaLutine, j’y fais attention car je ne veux pas bousiller sa peau si fragile et la tartiner de dix mille onguents pour réparer mes bêtises. Elle aura tout le temps de devenir comme sa mère dans quelques années, hahaha.
• vu la très faible quantité de produit nécessaire pour se laver parfaitement les mains, je pense qu’on sera pas loin de l’argument écolo-écono d’INDEMNE, à savoir que 1 savon Moussaillon = 4 mois d’utilisation à raison de 10 utilisations/jour pour les mains (pour une famille de 4 personnes.)

Je n’ai pas poussé le test jusqu’à l’utiliser pour me laver le corps car j’ai déjà trouze mille flacons de produits douche entamés à écluser. Cependant, je n’exclue pas de l’expérimenter sur mon hectare de couenne car j’apprécie son extrême douceur même lorsque mes mains sont abîmées voire irritées.

Hissez haut le pavillon de Moussaillon !

Pour conclure, on pourrait tiquer sur son prix un poil élevé pour du savon. Et pourtant, moi qui pensais que cette idée du savon en poudre était un pur gadget issu du cerveau fécond des chefs produits d’INDEMNE, je suis à 100% convaincue ( si j’oublie mes déboires initiaux avec la salière 😁 ).

Je trouve la galénique super pratique et surtout très économique puisqu’on en utilise très peu à chaque utilisation. Le nettoyage est parfait, les mains sont préservées car Moussaillon n’agresse pas du tout du tout. J’ai rarement vu savon plus respectueux de la peau avec une composition si clean. De plus, son absence d’odeur sera très appréciée des femmes enceintes ( #SouviensToilétéDernier )

LaLutine est toujours très intriguée et amusée à la fois par ce savon ludique au packaging très coloré ! Grâce à lui, je crois qu’elle a pigé le principe du lavage de mimines. Et aussi son utilité car les mains sont propres quasi instantanément après les avoir frottées entre elles. Quant à moi, je tape dedans discrètement tous les jours tant mes mains fragiles l’aiment. Pas de quartier 😁

Satisfaction : 10 / 10

Et vous, avez-vous déjà testé un savon en poudre ? Connaissiez-vous la marque INDEMNE ?

*Savon à saupoudrer corps & mains Moussaillon d’INDEMNE Edition Côte d’Azur – 14,90€ la salière de 100g sur Amazon.