Nous sommes mercredi matin et dans quelques heures, nous prendrons l’avion qui nous ramènera tout droit à Paris.
Avant d’aller déguster notre dernier petit-déjeuner en bord de mer, nous avons une mission à mener à bien : fermer notre valise. Je ne comprends pas qu’elle ne veuille pas se fermer : sur place nous avons seulement acheté quelques paquets de biscuits, un flacon d’huile cosmétique pour ma belle-soeur qui doit s’hydrater le bidon, une paire de chaussures et quelques bijoux. A croire que le poids de mon postérieur ne suffit pas, Musclor et moi nous juchons tous deux à quatre pattes sur la valise pour parvenir à la boucler. Je prie intérieurement pour qu’aucun douanier n’ait l’idée saugrenue de l’ouvrir.
La mission est accomplie, nous pouvons prendre notre petit-déjeuner tranquille. Nous dégustons toasts, oeufs, fromage et jus d’orange pressé en admirant notre dernier levé de soleil crétois.
La mélancolie nous gagne peu à peu…Nous savons que dans quelques heures, nous retrouverons le brouhaha parisien, son Lire la suite