Depuis des années, je n’utilise quasiment plus que des huiles pour me démaquiller correctement la musette. Rien de mieux que le gras pour débarbouiller le gras ! Et surtout je n’utilise plus de coton grâce à cette méthode, donc je réduis mes déchets ostensiblement #FeelGood.

Si vous me suivez depuis longtemps, vous avez déjà vu passer quelques reviews concernant des huiles ou gelées démaquillantes de différentes marques . C’est que je commence à en avoir de la bouteille ( hahaha ) dans le domaine !

Mes deux critères primordiaux pour une bonne huile démaquillante sont les suivants :

• une huile qu’on ne chauffe pas deux plombes entre ses mains → rapidité d’application.
• une huile qui s’émulsionne facilement et rapidement sous l’eau → on ne dépense pas la conso d’eau d’un petit pays africain.

Evidemment si l’huile sent bon, qu’elle ne coûte pas un rein et qu’elle est bio, c’est que du bonus, Marcus.

Et justement c’est du côté des produits bio que j’ai craqué pour cette huile démaquillante. Elle s’appelle Nectar de Roses et elle est signée MELVITA. J’en ai déjà consommé la moitié de mon flacon, il est donc grand temps de débriefer !

L’huile démaquillante Melvita : le pot(e) aux roses ?

Le premier truc qu’on remarque avec cette huile, c’est qu’elle a de la gueule. Avec sa jolie couleur miel ambré et son packaging dans des tons de rose et gris, c’est girly à souhait. Ajoutons à cela une transparence de flacon salvatrice ( qui devrait être o-bli-ga-toire chez toutes les marques ) et une tête de pompe, et je suis en extase ( il m’en faut peu ).

De plus, j’applaudis que le flacon de 145mL soit vendu nu, sans emballage inutile.

Le principe d’une huile démaquillante ? Fastoche, il suffit juste de prélever de l’huile dans une paume  puis de se malaxer la peau avec les doigts pour décoller tout le make-up. On y va doucement, c’est agréable, c’est un massage de musette super agréable à s’octroyer le soir. Ensuite, on émulsionne avec de l’eau tiède. L’huile se transforme alors en lait, puis le lait finit sa destinée dans le siphon du lavabo.

Ca c’est la théorie.

En pratique, j’ai connu des huiles qui étaient impossibles à émulsionner, et que j’ai dû achever à l’aide d’un instrument de haute technologie ( qu’on appelle un gant de toilette ). La reine de la médiocrité fut certainement celle de Bio Beauté by NUXE. Elle était tellement naze qu’elle a été retirée de la vente quelques mois plus tard.

Par contre je suis amoureuse de l’huile Précieux Argan de SO’BIO ETIC. Et mon premier amour fut la mythique DHC Cleansing Oil. 💛

J’avais hâte de savoir si le Nectar de Roses de MELVITA se classait parmi les bouses ou plutôt parmi les géniales. Il faut dire que j’en avais entendu beaucoup de bien sur la blogosphère…

Du côté de la composition, il n’y a rien à redire. Si seulement tous les cosmétiques pouvaient se vanter d’une telle liste d’ingrédients…! En effet,  100% du total des ingrédients sont d’origine naturelle et 85% du total des ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique.

L’huile est ainsi certifiée Ecocert, One Voice et bio. Un sacré palmarès !

La composition exacte est la suivante  :

Huile de graine de carthame, polyglyceryl-4 oleate, Huile estérifiée, oleic/linoleic/linolenic polyglycerides, Huile de noisette, Huile de noyaux d’abricot, Huile de rose, Huile de jojoba, Extrait de rose, Huile de graine de tournesol, Huile de ricin, HE de rose de damas, Vitamine E, Parfum, Composants naturels des HE.

Par conséquent, aucune crainte à avoir. Zéro ingrédient dégueu pour se débarbouiller la musette.

Pour tester son efficacité, au même titre que ses concurrentes, je démaquille tous les soirs mon masque make-up quotidien à savoir :

• une couche de fond de teint couvrant ( en ce moment Born This Way de TOO FACED ) ;
• quelques touches de blush et d’enlumineur ;
• deux à trois teintes de fards à paupières ( j’aime peindre mes attributs palpébraux façon Picasso )
• une généreuse couche de mascara noir profond ( en ce moment le Tempting Ultra Noir de PEGGY SAGE )

Contrairement aux 1 à 2 pressions de pompe recommandées par la marque, pour ma part je trouve qu’une seule pression est laaaargement suffisante.

La texture est d’une belle couleur miel ambré, mais ce que j’ai remarqué de suite, c’est sa fluidité. On est bien loin de la texture très sirupeuse d’huiles denses ( comme celle de DHC ou tout simplement l’huile d’olive que l’on connaît tous ). Ici, l’huile MELVITA est très légère, très facile à manipuler. Et ça tombe bien puisque je trouve cela beaucoup plus sympa que de se tartiner d’une huile dense qu’on doit chauffer deux plombes pour qu’elle glisse parfaitement et attrape toutes les impuretés et le make-up.

Si on ajoute à ce confort d’utilisation une odeur très agréable, bien loin de celle peu ragoûtante de l’huile d’olive ( qui me file la gerbe en trop grande quantité )( a contrario, je ne peux pas m’en passer dans une salade verte )( on peut en conclure que je déteste m’ enduire la musette d’huile d’olive car j’ai la sensation d’être une salade à défaut d’en raconter, des salades 😁 ), on est au top pour l’application de cette huile. L’odeur de rose est présente mais fugace, pas trop entêtante ( ça me file la gerbe aussi ) ( je vous jure que je ne suis pas enceinte du second ).

Après quelques secondes de massage de museau, je ressemble forcément à une frite géante. Il est temps de procéder au rinçage en émulsionnant l’huile avec de l’eau.

Dans 90% du temps, l’huile souillée se transforme bien en un lait blanc qui disparaît bien sous de grandes giclées d’eau.

Mais les 10% restants, ça ne se passe pas comme prévu. Sans que je m’explique pourquoi, l’huile ne s’émulsionne pas au contact de l’eau. Même en procédant à un massage supplémentaire. Même en rinçant à grandes eaux. J’ai soupçonné que c’était la faute de la température de ma flotte . Aussi lorsque l’émulsion ne se créait pas, j’utilisais tantôt de l’eau très chaude, tantôt de l’eau chaude ( mais moins ), tantôt de l’eau tiède, tantôt de l’eau froide. Mais rien à faire : l’huile était toujours collée à ma peau. Par plusieurs fois, j’ai dû m’armer d’un gant de toilette ou d’un carré de coton lavable pour débarrasser ma peau de l’huile inamovible.

Question rinçage, j’ai donc rencontré quelques difficultés. Des difficultés aléatoires, auxquelles je ne trouve pas de réponse. 😕

Du côté de l’efficacité, j’avais de petits doutes dûs à la fluidité de l’huile. Des doutes qui se sont vite envolés.

En effet, elle s’est révélée super efficace même sur mon fond de teint archi-coriace. En passant un disque de coton imbibé d’eau micellaire ou d’eau florale, je ne retrouve aucun résidu de maquillage. Absolument aucun. Vous comprenez pourquoi je suis fada des huiles pour me démaquiller ? Non seulement c’est beaucoup moins cotophage ( coucou les éditions Larousse ) mais c’est aussi moins chronophage 😉

Sans oublier que le produit ne reste pas sur votre musette. Vous le rincez intégralement.  Autrement dit aucun risque de boucher les pores. Donc pas de boutons. Et ça pour les peaux mixtes ou grasses, ça compte figurez-vous.

Pour conclure, vous aurez compris que je suis emballée par cette huile. Si je n’avais pas rencontré quelques difficultés inexpliquées lors du rinçage, elle aurait été un gros coup de coeur ! Son odeur, sa fluidité, sa facilité d’application, son efficacité et sa composition irréprochable sont des qualités de choix pour une huile démaquillante. Si vous n’avez jamais osé sauter le pas de l’huile pour vous démaquiller, je vous conseille vraiment celle-ci pour débuter. Quand vous aurez bien pigé le truc, alors il faudra expérimenter de toute urgence celles de DHC et de SO’BIO ETIC, pour pouvoir comparer 😉

Satisfaction : 9 / 10

Et vous, avez-vous déjà utilisé une huile pour vous démaquiller ?

Si oui, laquelle avez-vous essayé ? Si non, qu’est-ce qui vous rebute ?

 

*Huile lactée démaquillante Nectar de Roses MELVITA – 14,50€ le flacon de 145mL chez 1001Pharmacies.