Au secours. C’est notre dernier jour de vacances. Autant dire qu’après toutes nos aventures varoises, on n’avait pas du tout envie de remballer.
Musclor, les amis et moi avons donc décidé pour cette ultime journée de nous faire plaisir le matin, pour mieux s’attaquer au rangement et au ménage du mobil-home l’après-midi.
Finalement, la matinée s’est étirée en longueur ^^ Faut dire que bon, le ménache, on se le cogne déjà toute l’année, c’est pas pour qu’il monopolise notre dernière journée de vacances ensoleillée.
On s’est donc farci le gros de la corvée le matin, avant d’enfreindre l’interdiction formelle du camping d’utiliser notre barbecue électrique ( l’engin ayant pris une place colossale dans la voiture pour le trajet, je me refusais de dire qu’il n’avait pas servi du tout pendant nos vacances, et toc ) pour profiter d’un déjeuner plus diététique tu meurs.
Alors que nous nous appliquions à terminer le cubi de rosé, nous nous sommes posé la question : quelle est l’activité qui nous a vachement plu et qu’on aurait envie de refaire ?
Pour sûr, j’avais adoré le canyoning et le canoë mais c’était trop loin et au vu des 9 heures de route qui nous attendait le lendemain, j’avais pas la motivation de vadrouiller en voiture. Dès lors, la réponse à la question fut évidente : le cheval. Nous avions été conquis par notre précédente visite à la Ferme Equestre du Puits de Riquier située à 5 minutes de Régusse en voiture. Et nos canassons nous manquaient.
Mimi, l’ami des bêtes, décida de profiter une dernière fois de la piscine du camping et de son eau chaude ( mouahahaha ).
Chérichou, Musclor et moi sommes déjà tout excités de retrouver Nevada, Tanya, Chiara et Reine ainsi que Roxanne la monitrice d’équitation supersympa. Dès notre arrivée, cette dernière nous réserve un accueil chaleureux et nous demande quelle jument nous voulons monter. Cette fois, Chérichou grimpera sur Reine l’intrépide, Musclor sur Chiara la sympa et moi sur Nevada la tranquille. Tanya, la jument au doux prénom de pute russe que j’avais montée la première fois, me lancera un regard malheureux depuis son enclos. Perso je pourrais toutes les monter que je le ferais sans hésiter.
Après un rapide rappel des « commandes » ( sic ), plein de mougnoumougnous aux juments et les mors installés, nous partons à l’aventure dans les bois.
On est tellement bien juchés sur nos montures, qu’on n’en oublierait presque qu’on a une tête de cul avec nos bombes sur la tête. Nevada est un amour de jument, qui ne broutera pas une seule branche d’arbre sous mon commandement. Musclor apprécie le calme de Chiara après avoir monté l’impétueuse Reine la semaine précédente.
Quant à Chérichou, c’est la première fois de ma vie que je l’entends à plusieurs reprises gueuler un « NON ! » viril et sec à chaque fois que Reine tente de bâfrer une branchounette. J’ai apprécié qu’une Force Suprême venge la honte que je me suis prise en me prenant une énorme branche d’arbre direct dans le casque, en envoyant pas une pas deux, mais 3 branches d’arbre direct dans la face à Chérichou. Gniark.
En attendant, Musclor est hermétique à tout ce ramdam et apprécie la balade sur le dos de Chiara, dont la crinière et le pelage ressemblent à s’y méprendre à ceux de Jonnie Jumper :
Chérichou, sentant qu’il dompte bien sa bestiole, est d’humeur impétueuse. Après un petit trot qui à nouveau, me rappela la présence de l’os du pubis et de la graisse salvatrice sur mes fesses, il demanda à Roxanne si nous pouvions tenter le galop.
Par deux fois, Reine a bien voulu galoper. Par deux fois, Chérichou a kiffé, vidéos à l’appui.
Me concernant, Nevada n’a jamais voulu aller plus vite que le trot mais je me demande si c’est pas plus mal. Avec le recul.
De retour à la ferme après une heure et demie de bonheur à dos de cheval, sous un ciel radieux, nous immortalisons pour la dernière fois des instants précieux en compagnie de ces magnifiques juments et de Roxanne, notre patiente monitrice :
On veut tellement pas partir qu’après avoir payé seulement 23€ ( je suis toujours sur les fesses d’avoir payé si peu ! ), nous restons encore en compagnie des juments. Mais aussi de mini-poneys qu’on dirait des peluches tellement ils sont riquiquis :
Nous posons une dernière fois avec nos chères montures. Après que Chérichou se soit transformé en Candie, je deviens moi aussi complètement gaga de Nevada :
On part. Mais on a presque envie de chialer tellement c’était coule.
La charmante propriétaire de la ferme nous informe que la maison loue aussi des chalets et des tipis pour nuits, weekends et séjours. Régulièrement des promenades sont organisées autour du Lac de Sainte Croix. Il y a même « la rando du canyon américain » qui se déroule sur une demie-journée qui faisait baver d’envie Musclor.
Pour sûr, nous reviendrons dans cette jolie ferme ! Je vous invite à vous rendre sur Le Site Internet de la Ferme du Puits de Riquier si l’envie de faire du cheval, que vous soyez débutant ou amateur, dans un magnifique cadre et sous l’égide d’une monitrice sympathique, vous taraude 🙂
Nous retournons au camping pour découvrir que Mimi est toujours en train de se la couler douce à la piscine. Je le rejoins pour un dernier moment au bord de l’eau glacée, toujours en vérifiant que des saloperies de mille-pattes ne sont pas en train de grimper sur mon transat.
Le soleil se tire : on revient au mobil-home et à des choses plus terre-à-terre. Il faut se farcir ce fucking ménage. Et surtout réussir à caser tous nos bagages et souvenirs dans ma Titine. Si t’es pas un as du Tetris, t’oublies.
Alors que nous entamions le nettoyage, nos mines n’étaient pas franchement réjouies :
Heureusement, nous avons l’Art de rendre les corvées chiantes beaucoup plus amusantes. La preuve en images :
Pendant que nous astiquions dans un concert assourdissant de Madonna, je me remémorais les grands moments de ces vacances passées entre amis. Je n’étais jamais partie avec Mimi et Chérichou et c’était également la première fois que Musclor et moi partions l’été. Au final, nous nous sommes entendus comme larrons en foire.
Et la proximité, ça créé des liens forts. Très forts.
Après une très courte nuit, nous parvenons à nous hisser tous les 4 dans la voiture au milieu de valises, de sacs plastique, de barbecue et de gaufrier. Les 45 minutes de route qui nous menèrent jusqu’à la gare de Manosque furent surtout marquées par un silence de plomb. Déjà parce qu’on avait la tête dans les chaussettes, ensuite parce que les lacets de la route nous ont tous filé envie de gerber et surtout parce que ça nous attristait de dire au revoir à la Provence, à sa lavande, à ses abeilles, à son beau soleil et sa douceur de vivre.
LA FIN.
C’est quand les prochaines vacances ?
( N’oubliez pas le petit vote pour mon blog aux Golden Blog Awards en vous rendant juste ICI ! Merci les chouchous ^^ )
Laisser un commentaire