[ Le VAR enchante – Ep. VIII ] Castellane, canyoning et gorges profondes.

Le Verdon passe à Castellane

Zut. Je n’aurais pas réussi à tenir mon engagement de vous écrire un article par jour relatant mes vacances provençales. La faute à un weekend chargé et riche en émotions, dont un tournage télé dont je vous parlerai très prochainement ^^

Souvenez-vous : nous nous étions quittés sur la découverte d’Esparron et de l’usine l’Occitane située à Manosque. Certainement saoûlés par une Lu qui depuis le début du séjour, demandait à pratiquer le canyoning, mes amis et Musclor ont cédé au 8ème jour.

Après quelques coups de téléphone, je trouve enfin une société qui propose encore à la mi-septembre des randos d’initiation à cette activité sportive de plein air. Oui initiation . J’avais déjà pu m’exercer au canyoning lorsque j’avais 15 ans en colonie de vacances en Corse. Même si je me rappelle clairement avoir eu les miquettes au point d’en pisser dans une cascade, je garde un souvenir impérissable des sauts dans les vasques d’eaux claires, de dévalage de toboggans naturels sur les fesses et de descentes en rappel où tu pends dans le vide au bout d’une corde qui n’atteint pas l’endroit où tu es sensé atterrir…

Bref. Le rendez-vous est fixé à 14h près de Castellane, ce qui nous fait presque une heure et demie de route. Nous arrivons pile à l’heure. Les autres participants à l’activité sont déjà harnachés et près à en découdre avec la Clue du Haut Jabron, le parcours initiatique que nous allons descendre à pieds.

Après avoir réglé mon dû ( 35€ la balade ), j’enfile des chaussettes serrées que mes pieds sont tout engourdis dedans, je passe sur mon dos la combinaison et le baudrier et j’enfile mes chaussures de randonnée rose. Sachant que nous sommes seulement vêtus de notre maillot de bain, j’en mène pas large avec mon bikini bleu clair à grosses fleurs. Le look plus affreux tu meurs. J’ai une photo mais elle ne sortira JAMAIS de mon ordi.

Je gratifie mes amis d’un dernier adieu ( les 3 zozos sont courageux mais pas téméraires : aucun n’a voulu participer à l’activité aquatique avec moi ) puis nous crapahutons environ 3/4 d’heure en maillot de bain, bourrelets au vent, avec notre matos sur le dos.

Enfin arrivés au point de départ de la descente, il est temps de s’équiper. Sans aide du moniteur, j’aurais mis environ 30 minutes à enfiler la combinaison en néoprène ( la faute à mes gros jambons nichons ) et autant de temps à piger comment enfiler le baudrier. Heureusement, le jeune monsieur est très patient et m’aide à rentrer mon corps de sirène dans l’espèce de camisole intégrale qui nous sert de fringue. Histoire de parachever ce look sublime, nous enfilons un casque en forme de gros oeuf rouge (  Je repète que moi vivante,  la photo ne sortira jamais de mon ordi ).

Alors que je m’apprête à entrer dans l’eau, les potes et Musclor découvrent les environs à pieds :

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Evidemment, il ne pouvait se passer une journée sans que Musclor trouve une bestiole chelou à photographier. Voici donc la bête du jour, que l’homme prit pour un colibri, mais il s’agirait en fait d’un bidule à tête de sphynx ( je retiens pas ce genre de détails ) :

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Pendant ce temps, le premier contact avec l’eau des Gorges a lieu. Et ca ne se fera pas vraiment en douceur :

PUTAIN DSA MERE MAIS J’VAIS GELER SUR PLACE !!!!

En effet, l’eau transparent se glisse sournoisement dans tous les minuscules interstices de la combinaison. Et là tu te dis que c’est pas possible, tu vas mourir là, dans ta combi moche avec tes chaussettes en néoprène vertes, avec un casque à la con sur la tête.

Le seul moyen pour ne pas se transformer en glaçon, c’est de bouger. Le moniteur nous entraîne alors dans les rochers léchés par l’eau et nous commençons à descendre. Perso mes pieds sont gelés et je ne les sens plus, difficile dès lors de ne pas glisser sur la roche… Toboggans, sauts en hauteur, escalade et descentes en rappel ponctuent notre balade. Toujours dans la bonne humeur et le froid. Lors d’une seconde ascension le long de la roche, les deux italiens de notre groupe me poussent au cul pour ne pas que je lâche prise. Peine perdue, mes bras n’en peuvent plus : je lâche l’affaire. Un peu apeurée, la deuxième gonzesse du groupe décide qu’elle non plus, elle n’y arrivera pas ^^

Evidemment, je n’ai pas pu prendre de photos pendant l’activité. Mais ce que j’ai vu dans ces gorges était de toute beauté : des structures de roche étonnantes, l’eau d’une couleur à tomber, des passages creusés dans la montagne par l’eau infiltrée…Magnifique !

Après 1h30 de sotteries aquatiques, nous enlevons tout notre barda et repartons pour les voitures à 3/4 d’heure de marche de là. Lors de la première montée ( bah oui il faut remonter à pinces le dénivelé que nous avons descendu dans l’eau ! ), j’ai cru que mes deux poumons allaient exploser et me suis jurée de diminuer la clope.

Les 3 zozos m’attendaient près de la voiture 🙂 Ils m’avaient même préparé un sandwich ! Nous décidons même si j’ai encore les fesses mouillées, de nous rendre dans la ville de Castellane qui déjà de loin, a l’air somptueuse. En effet, nous avons bien fait d’y faire un saut :

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La chapelle perchée

Je m’attendais à un tout petit village, en fait il s’agit d’une miniville bourrée de charme et de vieilles pierres, de petites ruelles charmantes et de constructions grandioses.

Castellane a tout de même la particularité d’être la sous-préfecture la moins peuplée de France !

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La rue interdite aux obèses
La rue interdite aux obèses

 

On aurait pu choper un torticolis tant les choses à voir en hauteur sont nombreuses !

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Vue sur la chapelle Notre-Dame du Roc, tout là-haut là-haut

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l’Eglise du Sacré-Coeur
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Le donjon pentagonal, classé monument historique

Au détour d’une ruelle, nous trouvons une boulangerie dont les pâtisseries nous font littéralement baver sur la vitrine.

Sans aucune hésitation, je décide de goûter à une énooorme part de tropézienne aux framboises. Ma toute première tropézienne en fait. Verdict : un pur délice bien calorique ! Nous dégustons chacun nos gâteries en admirant le panorama qui nous entoure.

Le Verdon passe à Castellane
Le Verdon passe à Castellane

 

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Nous reprenons la route en direction de Régusse mais faisons de nombreuses haltes en bord de route pour admirer le Verdon qui serpente dans les gorges. Difficile de ne pas s’émerveiller devant la beauté naturelle des paysages qui nous entourent !

Le Verdon et sa couleur paradisiaque
Le Verdon et sa couleur paradisiaque

 

Le Verdon passe entre les montagnes sans se fatiguer
Le Verdon passe entre les montagnes sans se fatiguer

 

Les montagnes, terrain de jeux apprécié par Musclor ( alias SpiderMan )
Les montagnes, terrain de jeux apprécié par Musclor ( alias SpiderMan )
Cette couleur est dûe à un sol argileux et des microalgues en abondance
Cette couleur est dûe à un sol argileux et des microalgues en abondance

 

Ces eaux agitées nous donnent une furieuse envie de faire du kayak ! Pour l’heure, nous traversons un village au nom caractéristique :

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Nous assistons ensuite à un véritable rassemblement routier de grosses cylindrées. Ferrari et Mazeratti nous doublent en trombe dans les virages. Perso, j’étais contente de ne pas être passagère de ces bolides dans les lacets, je crois que j’aurais gerbé.

Musclor lui, se délecte du spectacle et prendra environ dix-huit mille photos des petites voitures rouges et jaunes :

trucs de mecs.
trucs de mecs.

 

Arrivés au mobil-home, nous dégustons des pâtes carbonara délicieuses puis j’entreprends de confectionner mes célèbres fondants au chocolat au coeur coulant de Nutella. Au four traditionnel c’est une pure tuerie. Mais on n’a pas de four traditionnel. Juste un micro-ondes. Alors j’ai fait avec.

Verdict ?

Ben ça cuit. Mais ça cuit bien sur les côtés et pas du tout au milieu. En lieu et place de fondant, on s’est donc retrouvés avec une mélasse chocolat noir / Nutella. Mes amis étaient trop bien élevés pour dire que c’était foireux, alors ils ont tout bâfré, en râclant même les bords à la cuiller.

Le soir, je me suis endormie comme une masse grâce au canyoning. Le

Le lendemain matin, j’ai découvert que j’avais des muscles dans les bras. Même qu’ils me faisaient un mal de chien.

To be continued !

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0 Commentaires

  • lalutotale
    10 octobre 2013 8 h 32 min

    … tu n’oserais pas ?!

  • Musclor
    9 octobre 2013 7 h 57 min

    Ne JAMAIS dire « JAMAIS »……!!!

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