❝RESTO❞ Dans la Vie, on a plein de sushis

Dès le début de notre relation, j’ai su que Musclor allait me plaire. Différents critères laissent à penser que la personne mérite qu’on s’y attache ou non, et je l’ignorais jusqu’à présent mais les goûts culinaires en font parti. Si si.

Ainsi donc et dès le commencement, Musclor m’avoua être un fervent amateur de cuisine japonaise.
Il commence à me plaire.
Il m’emmena déguster un fabuleux Râmen , un mélange de nouilles et dans mon cas de plusieurs légumes marinés dans un gros gros bol, dans la capitale.
Il me plut encore plus.
Il m’avoua rapidement être surnommé par ses collègues «Sushi-man», préférant de loin se taper des douceurs au poisson plutôt que d’abjects hamburgers gras pendant sa pause-déjeuner.
Alors là j’ai su qu’une grande histoire d’Amour commençait ! ^^

Il tint à me faire découvrir un restaurant typiquement japonais dans le quartier de l’Opéra : le KILALA. Les véritables restaus japonais, les vrais de vrais, se comptent sur les doigts de deux mains devant la profusion d’enseignes se targuant de proposer de véritables sushis souvent de bien piètre qualité.
Musclor m’a ainsi refilé des goûts de luxe en ce qui concerne les sushisashimi et yakitori et ce n’est pas pour nous déplaire, à moi et mon estomac ayant subi quelques indigestions suite à des repas dans de soi-disant restaurants japonais ( évitez absolument le tripot de sushis de Vélizy 2, sauf si vous voulez être en arrêt maladie le lendemain ). Je vous passe les détails mais sachez juste que sur le coup, on ne se rend pas forcément compte que l’on ingère du poisson pas frais et que le résultat est absolument dégueu. Dans ces conditions, je peux comprendre l’appréhension qu’ont certains de baffrer du poisson cru.

Des yakitori
Des yakitori

Voici QUELQUES DEFINITIONS qui j’espère, vous ouvriront l’appétit et vous serviront à biter la suite du billet. 

Personnellement je bave rien qu’en écrivant ce paragraphe :.

  • Le SUSHI : Contrairement à la pensée populaire, le sushi est une préparation de riz, non de poisson ! La forme la plus connue que l’on trouve dans nos assiettes est le nigirizushi où une boule de riz pétrie en forme oblongue vient accueillir un neta ( tranche de poisson cru ou cuit, d’omelette, d’oursin etc.. ) Ce qui fait la qualité du sushi, c’est bien le riz aggloméré sous la tranche de poisson cru : il faut qu’il soit collant mais pas trop, bien cuit mais pas trop et le must c’est que le riz utilisé soit vinaigré.
  • Le MAKI : de son vrai nom makizushi, est un rouleau dans lequel on étale de riz sur du poisson et des légumes, puis on enroule le tout dans une feuille d’algue. On coupe le rouleau en plusieurs morceaux pour pouvoir l’attraper facilement et le gober sans se décrocher la mâchoire ^^ Les california maki sont une variété spéciale où avocat et poisson se côtoient dans la même bouchée.
  • Le SASHIMI : qu’on peut également retrouver sous l’orthographe «shashimi» est une tranche de poisson cru seul que l’on confond souvent à tord avec les sushis qui ont une boule de riz sous le poisson.
  • Le YAKITORI : même si littéralement, cela signifie «oiseau grillé», vous n’allez pas manger du moineau ou de l’autruche mais seulement des petites brochettes cuites sur un gril. Traditionnellement, il s’agit de poulet et de légumes mais l’usage moderne et répandu des yakitoris fait que l’on retrouve également du boeuf ( le boeuf au fromage, bien que très gras est en général une pure tuerie du genre ), du porc ou du poisson piqués directement sur les kushi ( =brochettes). On accompagne généralement les yakitori d’un bol de riz vinaigré mais personnellement, je n’y touche jamais car mon bidon est déjà blindé.

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Tout près de la gare Montparnasse se situe la rue de la Gaîté , connue pour accueillir pléthore de restaurants japonois ( faux restaurants japonais, tenus par des asiatiques qui ne sont PAS japonais ) mais également un paquet de peep-shows, un petit théâtre de quartier et le merveilleux glacier Amorino à l’angle.
Si vous êtes paumés, n’ hésitez pas à demander votre chemin. Tout le monde ou presque connaît cette rue animée. En effet, la rue de la Gaîté est au sushi ce que la rue Sainte-Anne est au râmen , c’est dire. Y en a certains qui aiment appeler cette rue «la Mecque du sushi pas cher», autant dire que certaines pouffettes se doivent absolument de la connaître
Prenez patience pour vous garer dans le coin, les prières à Sainte-Parking font légion quelque soit la période à laquelle vous vous y rendez :

Manten
21 rue de la Gaîté
75014 PARIS

Pour les piétons, il sera facile de rejoindre le Manten en empruntant une ligne de métro jusqu’à la station Edgar Quinet. Dès la sortie, vous tombez sur la fameuse rue éponyme puis il faut marcher environ 200 mètres pour apercevoir une enseigne lumineuse rouge qui dépasse les autres de quelques centimètres : SUSHI GRILL . D’ailleurs j’ai longtemps cru qu’il s’agissait du nom du restau, jusqu’à ce que mon Loulou trop intelligent m’apprenne en lisant l’emballage des baguettes qu’on mangeait au MANTEN .

L’avantage indiscutable avec ce restaurant , c’est qu’on peut s’y pointer TOUS LES JOURS même le dimanche , et qu’il faut vraiment tirer sur la corde pour se faire virer car il accueille les clients jusqu’à 23 heures . Ce n’est pas qu’une promesse pour achalander le client, nous l’avons plusieurs fois vérifié : en arrivant à 22h45, on est servi sans problèmes et toujours avec le sourire !

Rappelez-vous : je vous disais dans mon billet sur le restaurant KILALA que ce sont souvent dans les endroits les plus petits qu’on a les meilleures surprises. Le MANTEN, lui, est de taille beaucoup plus importante et propose une très très grande salle ainsi qu’un bar, une terrasse les pieds dans la rue, et des wawas où on peut se mettre à deux devant le lavabo, cool !
Donc même s’il est grand, il n’en reste pas moins que ce restaurant est malgré tout une très, très bonne surprise. J’y suis allée la première fois guidée par deux amies qui avaient faim de sushis. Je m’attendais à un truc insipide, comme on en a malheureusement trop l’habitude dès qu’il s’agit de nourriture japonaise. En gros c’est le genre de restau dont on n’attend rien…mais là j’ai été complètement séduite !
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J’ai hésité avant d’y emmener Musclor..Lui fervent amateur de cuisine du genre, moi absolument novice dans le domaine…J’ai pris le risque…Et j’ai bien fait puisqu’il est tombé sous le charme lui aussi. Et ça m’a donné l’occasion de crâner un peu.
Désormais quand l’un de nous deux ose la question minimaliste ( «sushis?» ) dont la réponse est toujours toute trouvée ( «oh ouiiiii !»), on ne réfléchit pas : on fonce au Manten !

L’enseigne lumineuse est rouge et n’est pas sans rappeler celles des sex-shops environnants. Contrairement au Kilala , on est frappé immédiatement par la grandeur de l’endroit dès le seuil du restaurant franchi.

La décoration est minimaliste mais clairement contemporaine : on est loin des murs blancs et du parquet simplissime communs à tous les jap’ au rabais. Au Manten, on semble avoir accordé un soin plus important à l’aménagement intérieur, sans non plus tomber dans la vitrine d’un décorateur. L’ensemble est dans des tons de marron chocolat et d’écru, des couleurs chaudes pour un endroit animé qui ne désemplit pas.

Contrairement au Kilala, vous ne pourrez pas admirer le cuistot en plein roulage de sushis sous les aisselles puisque le Manten est équipé d’une vraie salle de cuisine, coupée de la vue des clients. Dommage car même si on sait que tout n’est pas tout le temps préparé à la commande au Manten mais en avance ( en témoignent certains morceaux de poisson servis froids , comme s’ils avaient passé les heures précédentes au réfrigérateur ), moi j’aime voir quels morceaux de poiscaille vont être étalés avec soin sur mon riz vinaigré.
La patronne des lieux lorsqu’elle est présente ou l’un des très nombreux serveurs et serveuses ( sandek j’ai l’impression de ne jamais voir les mêmes têtes ) vous proposent de vous installer dès le seuil franchi. Les tables sont larges et permettent de s’étaler à son aise . Dans mon cas, vu mon maniement approximatif des baguettes, c’est plutôt la bouffe que j’étale sur la table. Enfin bref.

Ce que l’on peut reprocher à l’agencement des tables est commun à l’ensemble des restaurants japonois : les tables sont trèèès proches les unes des autres , ce qui confère une intimité toute relative lors d’une conversation animée ou cochonne. Avec Musclor on a trouvé le truc : on demande toujours au serveur si on peut s’installer côte-à-côte ( on bouffe alors quatre places au lieu de deux ) et même en cas de forte affluence, celui-ci accepte presque toujours. Et moi j’adooore quand le staff est conciliant !

En parlant de staff , sachez que le service au Manten est n’est pas exceptionnel mais frôle la perfection !
Bien loin des enseignes où les serveurs parlent à peine français mais uniquement des dialectes asiatiques, les serveurs et serveuses du Manten nous ont toujours parfaitement compris, ont toujours scrupuleusement noté nos commandes et ne se sont jamais plantés ( pourtant ce serait logique : Musclor demande toujours un menu modifié et moi j’adore les California Maki mais pas l’avocat donc je demande du concombre à la place, sans oublier les yakitoris que je ne prends qu’au saumon, au thon ou boulette/Fromage), et nous ont toujours servi avec une rapidité exemplaire.
Je pense que notre compteur doit tourner autour d’une cinquantaine de dîners effectués au Manten, et jamais nous n’avons poireauté des plombes qu’on nous apporte la graille, de l’eau ou encore des baguettes supplémentaires car les miennes ont décidé, dans un magnifique ballet de bois enchevêtré, de choir magistralement sur le sol.
De plus si comme moi vous en mettez partout, les serveurs rôdent toujours et débarrassent la table au fur et à mesure que les récipients se vident. Certains clients n’aiment pas cela et prennent ça pour de l’empressement de la part du personnel, moi j’aime bien car je n’ai plus l’impression que ma table est un gros bazar de comptoir.
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Par contre, il arrive désormais souvent que nous demandions notre petit cocktail de bienvenue , une sorte de boisson alcoolisée diluée au litchi. Pas de quoi vomir partout mais plutôt appréciable pour débuter correctement un repas. Avant on nous l’apportait à peine assis, aujourd’hui on le réclame. La faute à la crise? Toujours est-il que même si on passe pour de gros malpolis, eh ben on nous apporte quand même nos cocktails, et toc ( et hips ).

A propos de cocktail, sachez que les toilettes sont propres et disposent de PQ, savon liquide et poubelle ( côté lavabo , pas côté wawas ) mais je déconseille à toute femme claustrophobe de verrouiller sa porte de vécés sous peine de se taper une bonne sueur froide au moment de la rouvrir…enfin j’dis ça, j’dis rien ^^ L’essentiel est que les toilettes sont propres mais je doute qu’ils soient inspectés pendant le service car plus on y va tard, plus on trouve d’eau autour du lavabo ( et pas dedans ).
Le principal et tout le monde sera d’accord avec moi, étant toujours qu’il y ait du papier dans le dévidoir à PQ.
Tou-jours.
Et au Manten il y en a en permanence, hourra !

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Après ces mises en bouche, je suis sûre que vous salivez de savoir si oui ou non, la nourriture vaut le détour au Manten.
Et bien contre toute attente, et même s’il s’agit d’un japonOis : oui et ouiiiiiiiii !

Musclor pourrait se bourrer la panse de sushi puis s’enfiler quelques yakitori histoire de se finir correctement. Moi je suis plus tournée vers les maki et les sashimi, de quoi vous donner un bon aperçu de ce qu’on sert au Manten, vu qu’on n’y sert pas de plats chauds typiquement japonais ( comme des râmen ou un truc-au-nom-imprononçable-qui-ressemble-à-une-omelette-qui-pue ) comme dans la rue Sainte-Anne.
Vous pourrez choisir tous vos morceaux de poisson à la pièce, par paire ou par rouleaux selon la présentation. Mais les menus sont beaucoup plus intéressants financièrement…et ils sont nombreux , très nombreux !
Appelés par une lettre de l’alphabet, ils proposent chacun différentes variétés de poissons ou bien douze fois la même.
Ou alors ils proposent plusieurs mets différents, ou douze fois le même avec des poissons différents.
En bref, une multitude de combinaisons possible…mais invariablement la même lettre pour moi, et idem pour Loulou ! Avec parfois des variations sur le même thème : par exemple si je prends le menu K, je me risque quelquefois à demander à avoir 3 yakitoris boeuf/fromage à la place de l’assortiment boeuf/fromage – poulet – boulette de poulet. Et mes variations sont toujours suivies à la lettre par un staff aux petits oignons ( hihi ! ) pour ses clients !

Concernant la fraîcheur du poisson, je n’ai pour l’instant jamais eu de doutes sur les morceaux que j’ai pu ingurgiter. Et nos estomacs en sont de parfaits témoins : jamais eu de remontées nauséeuses ou de diarrhées impromptues ( bon appétit si vous êtes à table).
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Là où dès ma première visite, je fus fort étonnée, c’est sur la qualité du poisson servi :

  1. Les SASHIMI sont goûtus et fondants à souhait ! Pour moi qui déteste les morceaux «nerveux» comme on est capable d’en servir dans des gargottes mal famées, je suis absolument ravie : je n’ai jamais déploré le moindre fil ou la moindre callosité suspecte dans un sashimi, qu’il s’agisse de thon ou de saumon.
  2. Les MAKI sont fameux mais pas exceptionnels. Par contre, ceux recouverts d’une tranche supplémentaire de saumon cru sont absolument divins. Loulou n’hésite pas à commander son plateau de 6 pièces en plus de son menu, me faisant généreusement profiter d’une ou deux pièces savoureuses moyennant un petit €uro de plus que des maki classiques.
  3. Souvenez-vous : dans mon avis sur le restaurant Kilala, Loulou était sceptique sur la qualité du riz contenu dans les SUSHI puisqu’il ne le trouvait pas du tout vinaigré. En regard des prix exhorbitants là-bas, on était en droit d’avoir les boulasses. Au Manten, Loulou a l’impression de manger de vrais bons sushi puisqu’il faut l’avouer : le riz est excellent , il colle juste ce qu’il faut mais ne noie pas ( mouhahaha ! ) le goût du poisson, ne l’étouffe pas, comme il est malheureusement le cas dans 90% des restaurants japonOis.

Traditionnellement, avant de démarrer les hostilités, vous retrouverez dans la plupart des menus la soupe miso et la salade de chou. La soupe miso, quoiqu’un peu trop salée à mon goût, se boit sans problème. J’applaudis d’ailleurs la présence de tofu que certains restaurants japonOis ne jugent pas indispensable…
Pour la salade de chou, sa qualité varie d’un soir à l’autre. Parfois j’ai l’impression que le cuistot s’est endormi sur la saucière puisque le chou m’arrache la tronche et que je le trouve plus gras que d’habitude, alors que d’autres fois, l’espèce de vinaigrette est parfaitement dosée et c’est sans ciller que je m’enfile le petit monticule de chou et sa tomate dans la minute qui suit.
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Les plateaux de douceurs sont toujours accompagnés en proportions généreuses de wasabi ( le truc vert qui ressemble à de la pâte à modeler et que si tu connais pas son …. comment dire … caractère pimenté ? ben tu te déglingues le gosier ) , de lamelles de gingembre ( erk erk erk ! A bas le Paic Citron ! ), de rondelles de concombre , de cheveux de chou entremêlés, de rondelles de citron …tout ceci nous donne un résultat très coloré fort appétissant. En général nos plateaux ne durent pas trente minutes quand on n’est pas bavard, un peu plus quand nous sommes loquaces et/ou voulons faire durer le plaisir de la dégustation ^^

Car vraiment j’insiste : si vous cherchez le meilleur japonais, ou plutôt «le moins pire japonois», le Manten est vraiment LE restaurant à connaître !
Le genre qu’on peut se taper à toute heure en sortant du ciné un dimanche soir pluvieux où on n’a pas envie de faire la bouffe, ou après une journée shopping éreintante où la simple vue d’une casserole suffit à plomber l’ambiance joviale de fièvre acheteuse des heures précédentes…bref.
Avec Musclor, nous ne cherchons plus à trouver de prétexte : nous savons que si on a une envie énorme de sushis, c’est au Manten qu’on va et pis c’est tout 🙂

Par ailleurs, si on peut se permettre de s’y rendre parfois plusieurs fois par mois , c’est parce que le Manten affiche vraiment des prix tout petits : par exemple le midi, un menu tout bête vous coûtera seulement 6 €uros ( lequel j’en sais rien , j’y vais toujours pour dîner ^^ ).
Pour vous donner une idée, les deux plateaux que nous avons commandé le jour des photos nous ont coûté en tout une quarantaine d’€uros ( wé on avait la dalle ce jour-là, on a rajouté des trucs ).
Mais je connais par coeur la composition de mon menu chéri à 14,40€ : une soupe miso, une salade de chou, 2 sushi au saumon, 3 sashimi de saumon, 3 sashimi de thon, 3 maki au thon, 3 maki au saumon et 3 yakitoris avec leur bol de riz. C’est marrant parce que pendant que je l’écris, j’ai l’impression qu’il y en a moins que quand je mange ^^
En tout cas, le menu le plus cher plafonne à 17 €uros environ et vous retrouverez aussi le traditionnel Bateau pour deux personnes ou encore le «menu Saint Valentin» légèrement plus fourni que le bateau. Tous les deux coûtent moins d’une quarantaine d’€uros, une aubaine pour celles qui comme Bridget, se refusent à débourser 84€ pour un Bateau au Kilala Sushi !
Pour l’offre de vins, sachez qu’elle est très peu fournie. Nous nous sommes risqués une fois à commander une bouteille de Cote de Provence (2007) insipide et une bouteille de Muscadet une autre fois qui s’est révélée bien meilleure que la première, mais pas de quoi s’enthousiasmer d’avoir rajouter une quinzaine d’euros à son addition. Autant se pinter avec une bonne bouteille, une vraie, à la maison.

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Le Manten mérite des éloges à bien des égards car perdu entre des sexshops et d’autres enseignes de cuisine japonaise, on pourrait facilement le louper alors qu’ il tire largement son épingle du jeu !
Pour moi , c’est LE restaurant de sushi-maki-sashimi à connaître sur Paris , ou du moins dans le quartier de Montparnasse , car en plus de proposer du poisson de très bonne qualité , du riz vinaigré on ne peut plus fameux et des prix tout petits rikikison peut s’y restaurer tous les jours même le dimanche en bénéficiant à 23 heures tapantes de la même qualité de service que le midi.

Alors certes la variété de poissons n’est pas si étendue que celle qu’on peut retrouver dans de vrais restaurants «gastronomiques» japonais ( comme le Kilala ), mais honnêtement il est très rare de trouver des morceaux de poisson de cette qualité et en nombre à ce prix-là !
Le Manten a selon moi un rapport qualité-prix absolument incroyable grâce à des menus aux prix tirés vers le basDe plus cette enseigne a bien respecté la baisse de la TVA l’année dernière et a quasiment baissé les prix de TOUS ses menus , fait rarissime dans les restaurants parisiens !

Pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas encore osé franchir le cap du poisson cruje ne peux que les encourager à découvrir à moindre prix ce que sont de goûtus sushi, de savoureux maki ou de fondants sashimi en se rendant au Manten.
Franchement j’insiste mais il est difficile de trouver une enseigne japonOise avec un tel rapport qualité-prix : au Manten , vous en avez VRAIMENT pour votre argent !

Si vous êtes paumés dans le quartier de Montparnasse et que vous cherchez un endroit où vous restaurer, n’hésitez pas à parcourir les quelques mètres qui vous séparent de la rue de la Gaîté ( pis franchement un nom de rue pareil , c’est que ça s’annonce plutôt pas mal non? ) pour vous rendre au Manten, plutôt que de vous enfiler un sandwich SNCF dégueu. Car si je ne m’abuse, le Manten propose aussi ses menus à emporter. En tout cas, quand on n’a pas fini son plateau et qu’on demande un doggy-bag , on nous prépare notre boîte sans problème et sans nous regarder de travers youpiiiiiii !
Si vous choisissez de manger sur place, vous serez étonné :.

  • de la taille et de la propreté impeccable du restaurant
  • de la qualité de service : rapides, polis, aimables, les serveurs ne mettent pas plus de trente secondes à vous apporter votre carafe d’eau…quand ils n’ont pas déjà anticipé votre demande ! Ils ne sont pas pressants pour autant, ils vont à votre rythme.
  • de la qualité de la nourriture servie. A la fois fondantes, douces et savoureuses, on en oublierait presque que certaines pièces sont préparées en avance tant l’ensemble est incroyablement bon.
  • de l’ addition très raisonnable en ces temps de crise où on radine sur tout ( enfin surtout sur le gasole pour ma part :p )

Bon par contre, vous êtes prévenus : n’y allez pas pour l’offre de vins car même s’il n’y a pas de quoi rougir devant certaines autres enseignes japonoises voisines, on est loin d’y trouver de bons crus du Bordelais ou du Montagne Saint-Emilion qui tue sa mémé.

Pour conclure je dirais que grâce à mes copines , j’ai su charmer culinairement Musclor ! Je leur en serai éternellement reconnaissante puisque le Manten est devenu l’un de nos lieux privilégiés pour nous retrouver en amoureux , que nous taisons comme un secret d’alcôve , comme le mystère d’un restaurant excellent qu’il ne faut pas trop ébruiter pour ne pas qu’il perde de sa superbe…

Et moi je vous ai tout dit , je suis vraiment trop bonne hein !

Satisfaction : 9,5 / 10

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