Grâce au swap de secours envoyé par Téquichérie et une offre commerciale monstrueuse aux éditions Pocket ( deux livres achetés = un offert ! ) je me retrouve avec une collection faramineuse de chicklit dont je compte bien vous parler en détails.
Après avoir dévoré l’excellent GODMOTHER de Carrie Adams offert par notre pouffette marocaine préférée, j’ai décidé de m’envoyer SHOE ADDICTS, beaucoup moins épais que le premier mais tout aussi addictif, donc boulotté en quelques heures seulement !
Je m’amuse même à repérer avec des post-it les passages plaisants que je pourrais vous retranscrire dans mes articles. Totalement accro à la chicklit je vous dis !
Dans le cas de SHOE ADDICTS, je dois avouer que je ne connaissais pas du tout son auteure avant de le lire. Et de toute façon je ne compte pas vous gonfler avec sa biographie complète. Mais je peux quand même dire qu’elle a aujourd’hui 44 piges et est américaine. Tout ce que vous avez à savoir sur cette écrivaine se trouve sur son site officiel.
Par contre je trouve intéressant de vous fournir la liste, puisqu’elle est succinte, de ses romans déjà publiés :
- SHOE ADDICTS ( 2008 )
- LES SECRETS D’UNE SHOE ADDICT ( 2009 ) qui contrairement aux apparences, n’est PAS la suite du premier
- CREME DU SOIR, ESPOIR ( 2010 ) déjà dévoré
- THIN, RICH, PRETTY dont la sortie ne semble pas encore annoncée.
Ce qui est sûr, c’est qu’après avoir découvert ce très rafraîchissant SHOE ADDICTS, je vais devoir m’équiper en nouvelles étagères pour accueillir les futures parutions de Beth.
Autant je trouve souvent à redire sur les éditeurs, à cause de synopsis foireux ou pire : révélateurs d’éléments capitaux de l’histoire, autant je trouve que dans SHOE ADDICTS, l’intégrité du roman est préservée avec une 4ème de couverture sobre qui ne révèle rien de l’histoire mais donne plutôt envie de s’y plonger .
Ce qui caractérise tout bon roman de chicklit, c’est le rythme et la manière dont s’enchaînent les évènements. Le tout narré de manière simplissime et avec humour, agrémenté de personnages attachants et vous obtenez là la recette d’un roman réussi.
Dans SHOE ADDICTS, en plus de ces traits caractéristiques, j’ai retrouvé ce que j’adore déjà dans les films : l’histoire de destins croisés.
Car au début de ce roman, les différents héroïnes ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam. Elles sont toutes différentes de par leurs caractères et leurs situations financière et/ou matrimoniale, et on se plaît dans un premier temps à les découvrir une par une au fil des premiers chapitres. Mais elles vont finir par se trouver et vivre des histoires rocambolesques.
En effet une passion les unit toutes les quatre, un hobby de pouffe, une marotte que ne comprendra jamais la gent masculine : les chaussures.
Vous vous dès lors que le récit est omniscient de façon à intégrer les histoires de nos héroïnes :
- LORNA = l’endettée .
Lorna est une grosse tarée : elle est capable de se priver d’ électricité pour se payer la paire de Delman rêvée. Ce qui lui vaut les foudres régulières et répétées de son banquier, des lettres de rappel de factures etc etc..mais elle ne peut s’en empêcher : on sent bien que cette fille est droguée aux chaussures, et dans un élan de détresse, elle aura l’idée de créer à la manière des Alcooliques Anonymes, un petit club restreint dans lequel elle pourra échanger des chaussures entre accros…
- HELENE : l’espionnée .
Hélène est pleine aux as mais aussi super frustrée : à cause d’un mari plus préoccupé par sa future carrière politique que de son bien-être, aucun faux-pas ne lui est autorisé. Elle se console dans l’achat de chaussures de luxe jusqu’au jour où son mari, découvrant une supercherie de plusieurs mois, décidera de lui couper les vivres et elle de vivre sans doute la scène la plus humiliante de sa vie…
- SANDRA : l’introvertie.
Sandra est ronde. Sandra n’a pas confiance en elle. Sandra est timide et en plus de cela, agoraphobe. Elle a choisi de travailler en hôtesse de téléphone rose. Elle reste cloîtrée chez elle, cherchant une thérapie efficace qui l’aiderait à affronter le monde extérieur. Et elle va en trouver une…
- JOSS : la bonne poire.
Joss est fille au pair, tyrannisée par une mère de famille qui pense que s’occuper de sa marmaille induit aussi lessive, courses et autres joyeusetés gravitant autour des tâches ménagères. Vivant sous le même toit que son employeur, Joss cherche à tout prix un prétexte pour s’évader quelques soirs par semaine de son quotidien pénible. Et elle va trouver elle aussi…
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EXTRAIT : Lorna a rendez-vous chez Phil , un homme sensé l’aider dans ses déboires financiers ..
– La première chose que vous devez faire, c’est couper vos cartes de crédit en morceaux et me les confier.
Lorna considéra Phil Carson – petit, chauve, la cinquantaine – comme s’il venait de lui suggérer de jeter un chaton dans le mixer et d’appuyer sur le boutonMILK SHAKE .
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J’ai absolument a-do-ré le fait de découvrir les histoires de ces quatres femmes que tout oppose puis d’assister à leur rencontre.
Ce qu’elles ignoraient sans doute, c’est que les shoe addicts ne sont pas seulement un club de filles superficielles mais plutôt un prétexte, une sorte de thérapie de groupe pour soigner les maux qui les rongent. Les godasses ne sont que l’expression pour certaines d’entre elles de leur mal-être et grâce à leur réunion hebdomadaire, elles vont se découvrir et s’ouvrir aux autres, s’entraider dans leurs soucis quotidiens et finir par devenir de vraies amies.
Sinon je suis tellement psychorigide que j’ai relevé une faute dans le roman.A la page 228, Beth narre un épisode où Lorna se fait (encore) rabrouer par son banquier. Mais tout à coup on lit «Joss se sentit rougir». Sauf que Joss n’avait rien à faire ici, c’est bien de Lorna dont il s’agit ! ( Je le sais pour avoir relu 3 fois les pages d’avant et n’avoir toujours pas pané pourquoi Joss déboulait à ce moment précis)
Quand le roman est en plus truffé d’humour et de péripéties en tout genre ( rencontres avec banquier, transsexuel louche, paparazzi … ) ca nous donne 372 pages descendues d’une traite. Oui 372 et pas une de plus. C’est peu, trèèèès peu pour un bouquin de chicklit quand on sait qu’ils sont digestes et très facile à engloutir. D’où mon étoile en moins, j’ai un énorme sentiment de frustration en ayant bouclé si rapidement ce roman….
Beth m’aurait-elle rendue addict?
Même si je n’avais pas des dizaines de paires de godasses dans mes placards, j’aurais aimé ce roman. Dynamique et frais, on est happé par ces quatre destins croisés que l’amour pour les chaussures va réunir autour de mêmes buts : se retrouver, se faire plaisir , s’aimer.
Car bien au-delà des considérations superficielles qu’un tel hobby peut induire, on comprend grâce à la narration de Beth Harbison que derrière ces façades de pouffettes, on a affaire à quatre femmes qui vont s’allier pour parer à leurs différents problèmes personnels. Une histoire d’amitié donc, servie par un récit vif et dynamique parsemé d’humour et par des protagonistes attachants.
Pour environ 7 euros aux éditions Poche , vous auriez tord de vous priver de cette lecture qui va certainement vous botter !
Un roman facile à lire même pour une blonde au QI d’huître qu’on dévore bien trop vite, la faute à ses 400 pages à peine. Beth Harbison a conquis mon neurone de bibliophile et intègrera très prochainement mes étagères à nouveau avec ses derniers romans en date !
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EXTRAIT 2 : Pour vous donner encore plus envie !
Poussant un long soupir, elle saisit les deux corbeilles et renversa leur contenu sur le sol, faisant un tas avec la couleur et un autre avec le blanc. Ou ce qui était supposé être blanc, rectifia-t-elle mentalement, en tombant sur un caleçon douteux du maître de maison.
Nounou était un métier. Femme de ménage quelque chose de tout à fait différent. Joss n’avait pas signé de contrat pour faire le ménage. Alors pourquoi était-elle là, dans une cave au fin fond du Maryland, à laver des tâches organiques qui n’étaient pas les siennes pour environ deux dollars cinquante de l’heure?
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Satisfaction : 10 / 10
0 Commentaires
tequiladrenaline
3 mai 2013 16 h 24 minJe l’avais beaucoup aimé aussi ! J’ai les deux suivants et je réalise que je ne les ai même pas lus !
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