Je ne vous apprendrai rien (du moins j’espère) en affirmant que la pandémie mondiale de COVID19 a bouleversé nos vies pendant quelques mois. Certes, nous n’en sommes toujours pas complètement sortis mais l’oeil du cyclone est passé. Cependant, cette période très particulière a laissé des traces plus ou moins résorbables.
En effet, nous avons dû en un temps record subir des restrictions drastiques. Mais nous n’avons pas subi longtemps, préférant adapter nos modes de vie aux contraintes imposées. Certains des changements opérés pendant cette période perdurent. Et je me suis dit qu’un petit article sur le sujet pouvait être intéressant. Avec le recul, et pour penser à l’avenir, dresser ce genre de bilan peut être bénéfique !
Le sport : pratiquer le HIIT avec un coach !
L’une des choses qui nous a sûrement le plus manqué pendant le confinement, c’est le sport. Mandieu. Même pas possible d’aller courir une petite demie-heure 😱. Sandek, même moi qui ai arrêté la course en 2019, ça m’a manqué de ne pas avoir la possibilité d’en faire, LOL.
Quand on sait que le sport a des vertus anti-dépressives avérées, je comprends aisément que certains aient été au plus mal psychologiquement parlant, privés de leur petit shoot quotidien d’hormones (endorphine et dopamine en tête). Pour les non-sportifs, on pouvait se rattraper sur le sport en chambre, of course. Coucou les bébés-confinement ! A la maison, c’était plutôt sportif, mais pas dans le sens athlétique du terme. Il n’y a guère que Musclor qui était content d’avoir aménagé une salle de sport dans la maison quelques mois auparavant.
Comment s’adapter ?
Par conséquent, la solution toute trouvée pour continuer d’avoir une activité physique à la maison, c’était de façon dématérialisée. LaLutine par exemple avait la possibilité de suivre les cours de danse de sa prof grâce à des vidéos Youtube que cette dernière tournait toutes les semaines.
Et pour ceux et celles qui comme moi, pratiquent essentiellement le sport dans le cadre d’une perte de poids, alors la solution toute trouvée était de trouver un coach sportif spécialisé dans le HIIT.
Vous le savez peut-être, il y a quelques années je m’étais lancée dans un challenge sportif bien connu. Les résultats étaient là, mais mes séances étaient longues. De plus j’étais persuadée que je me positionnais mal pour certains exercices. Et puis il me manquait ma dose d’encouragements !! On entend beaucoup parler du HIIT depuis quelques mois. Ce sport a plusieurs qualités : les séances sont courtes, les résultats sont rapidement visibles et vu l’intensité, le cardio en prend pour son grade ! Avec deux enfants en bas-âge et un emploi du temps de ministre, le coaching à la maison pour pratiquer des séances de HIIT est, selon moi, la solution idéale. Le bonus, c’est d’être entourée d’un professionnel qualifié qui motive et fait monter le niveau à notre rythme.
Evidemment, depuis le déconfinement et l’assouplissement des mesures sanitaires, le coaching sportif a repris à domicile ! 🎉 . Pour ceux qui souhaitent éviter les salles de sport, c’est la solution i-dé-ale. Ben oui ,on va pas se mentir : la salle de sport est l’équivalent adulte d’une crèche pour nains en terme d’incubateurs de virus, microbes et autres joyeusetés.🙄
Et pour ceux qui n’aiment pas le sport ?😏
Perso je n’ai pas pratiqué pendant les divers confinement. Je me suis vengée en me gavant de vidéos DIY sur les internettes. Qu’il s’agisse de bricolage, de crochet, de couture…j’ai lu des tonnes d’articles et visionné des tas de vidéos.
Comme beaucoup de français en fait. Les activités auxquelles nous n’avions que peu de temps à consacrer auparavant ont explosé avec le confinement !
Saviez-vous que les ventes des magasins de loisirs créatifs ont fait un bond de 30% ?
Que les cours de crochet en ligne ont augmenté de presque 250% ? Les cours d’oenologie de 800% ? #hips.
C’est l’un des effets assez dingues et plutôt sympas du COVID : il a fallu occuper le temps passé à la maison, qui pouvait parfois sembler long. (Et ceci, quelque soit le nombre de nains qui la peuplent.) Je crois qu’on a tous tiré une satisfaction immense d’apprendre, de créer, d’imaginer de nouvelles choses. Nous nous sommes découverts des talents et des passions. Pour ma part, cela a perduré et s’est concrétisé avec l’ouverture du shop Le Crochet du Gauche !
Et vous? Quelle fut votre révélation ?
La beauté : le minimum syndical
Là-dessus croyez-moi, on a toutes et tous vu un changement avec le confinement 😅. Tope-là si toi aussi tu as parfois traîné en pyjama jusqu’à 15 heures, avec des cernes jusque sous le menton et le cheveu gras à souhait.
Alors sans non plus aller jusqu’à la négligence extrême, j’ai certes espacé mes douches et mes shampooings. Mais attention hein, c’était pas non plus la fête du slip (que je continuais de changer tous les jours soit dit en passant.) J’ai déglingué beaucoup de produits de soins, qu’ils soient faciaux ou corporels. C’est pas parce que tu vois personne que tu dois créer des écosystèmes sur toi.
Les changements étaient plus prononcés du côté du maquillage. Là c’était carrément le vide intersidéral. Me mettre du mascara pour faire des oeillades à Ioda le lapin nain ? Me tartiner d’anticernes pour faire croire à qui que je pète le feu ? Sûrement pas à mon boss, puisque je jonglais entre boulot et garde des enfants… Du rouge à lèvres ?? Ahahaha, laissez-moi rire.
Par conséquent, inutile de préciser que ma première application de liner suite à 18 mois de disette makeup fut….épique. On aurait dit que LaLutine venait de réaliser une gouache sur mes paupières. Au doigt.
Bref.
Cette absence totale d’intérêt pour le maquillage eu de réels bénéfices. Ma peau a respiré, et sa qualité en a été bien meilleure. Exit le traditionnel bubon pré-règles ! Exit le bouton sorti d’on-ne-sait-où ! Bon vous me direz, comme on ne voyait personne, on aurait pu bourgeonner sans trembler. Mais non. Même pas. La peau a ki-ffé je vous dis.
Et la corollaire fut également qu’on a beaucoup moins pollué nos eaux de consommation avec les trouze mille substances qui partaient dans nos siphons. C’est logique et pourtant on n’y pense pas souvent.
Du coup depuis le COVID, et je ne pense pas être la seule, je ne me maquille quasiment plus. En de très rares occasions quoi.
J’ai également remarqué chez pas mal de mes congénères que les colorations capillaires ne font plus partie de leurs habitudes non plus. Et c’est tant mieux. Moi je trouve ça joli les cheveux blancs ! ….sauf sur moi. Ils poussent au sommet de mon front, pile dans la raie (oh ça va hein), et ils sont tortillés comme des poils de uc. Alors forcément, dès que le confinement fut terminé, j’ai repris les colorations.
L’hygiène & la santé : des habitudes repensées !
Du côté de l’hygiène, on n’est pas en reste non plus. Comme vous le savez (ou pas), je suis adepte depuis un bail de ma coupe menstruelle chouchoute et depuis peu des culottes menstruelles, aussi. (Il faudrait que je vous en cause. L’article est dans mes brouillons depuis dix quelques mois.)
Quand je découvrais pendant le confinement que certaines se trouvaient face à des rayons de supermarché entièrement vides de protections hygiéniques , j’ai senti qu’un changement allait peut-être s’opérer de ce côté-là aussi.
Et c’est le cas : les ventes de culottes menstruelles ont explosé. Les coupes ne sont pas en reste non plus. Et cet effet du confinement est un réel bénéfice pour la Planète et pour notre santé! Si vous n’avez pas encore sauté le pas, je vous conseille vivement de tester, ça vous changera la vie.(et le porte-monnaie)(et la génération de déchets polluants.)
Et la santé alors ?
En vrai je pourrais écrire un article entier sur le sujet. Alors je vais faire court : EVIDEMMENT qu’on a changé pas mal de choses de ce côté-là. Les effets n’ont d’ailleurs pas du tout été tous cools….Déprogrammations d’interventions chirurgicales, la peur d’aller à l’hôpital ou aux urgences en pleine pandémie (on l’a vécue), des médecins débordés etc…
Mais on peut en réfléchissant bien (voire beaucoup) tirer des effets positifs. On a appris à soigner certains bobos du quotidien de façon naturelle. On est beaucoup moins tomber malades d’infections ou virus saisonniers. (En étant enfermés, forcément, ça limite.😅)( bon par contre on déguste cette année avec gastro et bronchite dès septembre, mais ceci n’est pas le sujet.)
Et puis je pense surtout au paramédical, on a appris à se dépatouiller seul. Parce que ce n’était pas essentiel, mais restait très important pour certains patients. Parce qu’il y a avait toujours cette fucking trouille de choper bêtement le COVID en se rendant au cabinet d’un ostéo, d’un podologue ou d’un kiné.
Pour ma part, le confinement s’est instauré alors que je terminais quelques semaines plus tôt mes séances de rééducation périnéale chez ma kiné. C’est ma sonde PERIFIT qui a quasiment fait tout le job. Et si vous avez lu mon article dessus, vous savez que j’en suis tombée amoureuse. C’est l’une des nombreuses solutions qui se présentaient pendant le confinement pour se débrouiller seule. Et je pense que ne pas se pisser dessus à 35 ans fait partie des trucs « non-essentiels » mais plutôt très sympas quand même.
J’ai également suivi des séances virtuelles d’étirements, envoyées par mon ostéopathe. Cela m’a permis de conserver un dos en (à peu-près) bon état. Sans cela je pense que j’aurais fini voûtée comme une mémé, toute habituée que je suis à aller me faire redresser 3 fois par an (minimum) dans son cabinet.
Depuis, je périfite de temps en temps, plus pour le plaisir de jouer avec mon plancher pelvien que pour me muscler, j’avoue. (il est déjà au max niveau tonicité de toute façon 💪).
Enfin, j’ai également conservé cette habitude de reprendre les étirements sitôt que je sens que mon dos part en vrille. Au sens littéral.
CONCLUSION : COVIDemerde ou COVID de rêve ?
En nous obligeant à repenser nos habitudes de vie et de consommation, la pandémie de COVID a eu de réels bénéfices sur certains aspects… dont certains perdurent depuis. Et encore, je n’ai même pas parlé d’alimentation ni de culture…
Je fais partie de ceux qui n’ont pas mal vécu du tout les périodes de confinement. D’une part parce que j’ai toujours été occupée (je n’ai jamais cessé de travailler en présentiel), et surtout parce que j’ai su m’adapter. J’ai conscience que c’est beaucoup plus difficile pour certains. Et surtout que je bénéficiais de conditions plutôt favorables pour que ça se passe bien : une maison, un jardin, et un plaisir de faire l’école à la maison. J’étais fatiguée mais c’était de la bonne fatigue.
Je sais que pour certains, cela a été cauchemardesque. Et je compatis sincèrement. Mais j’ai voulu par cet article vous montrer, si vous n’étiez pas déjà convaincue, qu’on peut toujours tirer du positif d’une situation a priori moisie. Pour ma part, certaines de mes habitudes ont changé, et je les ai conservées. Parce qu’elles améliorent mon quotidien ou qu’elles sont eco-friendly.
Pour sûr, je ne vis pas dans un monde de Bisounours cui-cui. On constate des effets pervers suite aux périodes de confinement, notamment sur le développement et le comportement des enfants. Mais aussi sur nos comportements à nous, en tant qu’adultes…
Toutefois, il me semblait important de faire ce « petit » point sur le changements de nos habitudes dans la vie courante. Je trouvais ça sympa de faire un petit tour d’horizon. Sport, loisirs, beauté, hygiène…tous les domaines ont été touchés par des chamboulements plus ou moins importants..
Et vous ? Avez-vous vécu d’autres changements pendant et suite à la crise du COVID ? Quels sont-ils ?
3 Commentaires
Arthur Roux
2 février 2024 19 h 55 minMerci pour cet article profondément inspirant et tellement vrai ! La pandémie de COVID-19 a indéniablement bouleversé nos vies de manières que nous n’aurions jamais pu imaginer. Votre partage d’expériences personnelles et de changements adaptatifs offre une perspective rafraîchissante et motivante sur comment nous pouvons tous tirer le meilleur parti de situations inattendues.
Lalutotale
3 octobre 2021 8 h 37 minah oui 7 mois, punaise…
Ici le confinement drastique n’avait duré que 8 semaines dans mon souvenir. Par contre on ne pouvait pas sortir du tout, sauf pour aller faire les courses dans les quelques magasins ouverts.
Je vois que toi aussi tu en tires du positif, et je pense que pour endurer tout ça, c’est limite vital en fait, de raisonner ainsi !
Bisous de France <3
Miloufly
29 septembre 2021 3 h 44 minAlors moi, je suis expatriée en Amérique Centrale avec Marichéri et 2 loustics de 2 et 8 ans, et ici ça n’a pas été simple : 7 mois de confinement drastique (autorisation de sortir sur une tranche de 2h, avec une alternance des jours pour les femmes ou pour les hommes. Et quasiment l’interdiction pour les enfants (refusés partout).
Je rajouterai à cela que nous avons eu ici 1 an et 10 jours d’école à domicile, et encore 4 mois de reprise très partielle (à mi-classes, 2 matins par semaine). Cette rentrée 2021 a été un soulagement incroyable pour nous tous, quand nous avons appris 10 jours avant qu’elle serait « quasi » normale (ce ne sont encore que les matins, mais tous les jours).
Bref, on a enduré bien fort ce fichu virus, et on revit d’autant plus de ces améliorations.
Et bien sûr, on en a aussi tiré du positif : nous avons vécu ces moments de l’enfance de mes loulous comme jamais on n’aurait pu l’espérer (même avec les (nombreux) moments de ras-le-bol, ce qui reste c’est les bons moments) , je suis devenue une pâtissière hors pair, et je savoure l’extérieur comme jamais !!!
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