Voilà, j’ai récidivé.

A force, vous allez croire que je ne lis que les romans de Gilles Legardinier.

C’est pas totalement vrai…mais on en est pas loin 😁
D’ailleurs je suis un poil en retard dans mes publis d’articles puisque depuis ma lecture de DEMAIN J’ARRÊTE !, celui dont on cause aujourd’hui, je me suis enfilée un autre de ses romans ( façon de parler hein ). Il est donc fort probable que je reparle de cet auteur incessamment sous peu. Oui encoooooore.

Mais que voulez-vous ? Quand on a mis le doigt sur un bon auteur, on n’a pas envie de le lâcher si vite. Voilà pourquoi j’ai entrepris de lire toute la bibliographie de ce pyrotechnicien reconverti en réalisateur, puis en romancier. Un CV bien garni pour cet auteur français qui j’espère, ne va pas arrêter de sitôt l’écriture.

Après ma minuscule déception avec Complètement Crâmé ! ( que vous pouvez lire ici ), mon coeur a-t-il fait boumboum avec DEMAIN J’ARRÊTE ? C’est ce que vous allez découvrir dans ce billet !

Comme je suis psychorigide sur les bords ( mais uniquement sur les bords ), j’ai bien sûr entrepris de collectionner les romans de Gilles Legardinier en format Poche. Une histoire de hauteurs de livres bien alignées, de tranches similaires, tout ça. Ca fait plus joli, tu vois.

Sachez quand même que ce roman fut publié en 2011, soit un an avant Complètement Crâmé !. Vous en déduisez donc qu’en bonne nana relou, je lis toujours ses bouquins dans un ordre antéchronologique, hahaha. Mais que je suis aussi archi à la bourre car je découvre cet auteur sur le tard. Mais je le rattrape, mon re-tard.

J’aime bien vous préciser ce genre de petits détails alors sachez que le livre est découpé en 400 pages, elles-mêmes subdivisées en quatre dizaines de chapitres.

Je considère que c’est un point important car on peut facilement interrompre sa lecture. Dans le métro, dans une salle d’attente, au boulot hop ! on peut dégainer son bouquin et s’accorder quelques minutes de lecture, sans pour autant perdre le fil de l’histoire. Et on referme son livre tout aussi facilement ( dixit la nana qui a jadis déjà raté environ 713 fois sa gare en bouquinant ).

 

Et puis la seconde caractéristique principale des romans de Gilles, on la retrouve dans Demain j’arrête !...A savoir une facilité et un plaisir de lecture tels qu’il ne faut pas être sorti de l’ENA pour biter quelque chose.

Attention hein. Je ne dis pas que c’est de la lecture facile pour crétins. Simplement que Legardinier maîtrise cet Art subtil d’écrire à la fois de façon travaillée, dans un français bien plus que correct avec cette plume diablement drôle et surtout accessible au plus grand public. ( je suis toujours traumatisée par ma lecture des Bienveillantes il y a 8 ans, merci bisous )

Et comme d’habitude, plutôt que de recopier bêtement le synopsis de quatrième de couv’, je préfère vous livrer mon petit résumé à moua :

Julie est une jeune trentenaire, banquière et célibataire ( promis je ferai pas de rimes tout du long ). Elle subit un boss détestable et il faut bien le dire, elle se fait un peu chier dans la vie. Aussi, quand un nouveau voisin débarque dans l’immeuble, et qu’elle découvre son nom, Ricardo PATATRA sur la boîte à lettres, elle décide d’en savoir un peu plus sur cet homme mystérieux et plutôt séduisant. Jusqu’où va-t-elle aller pour percer tous ses secrets ? Et d’ailleurs, que va-t-elle découvrir sur cet intriguant personnage ? N’en profiterait-elle pas pour remettre sa propre existence en question ?

J’avoue que moi aussi, je serais bien intriguée qu’un Ricardo Patatra emménage près de mon palier. Mais de là à se mettre dans les situations ubuesques que Julie va perpétrer…Mouarf !

Le truc assez énorme une fois encore avec ce roman de LEGARDINIER, c’est que ça ressemble à de la chicklit ( héroïne trentenaire, situations marrantes, du rose et un chat sur la première de couverture, etc…) sauf que ça n’a pas du tout le côté cul-cul la praline de la chicklit. Je ne dénigre pas ce genre que j’aime toujours hein, mais je trouve que c’est l’une des principales caractéristiques de ce bouquin. Est-ce parce que son auteur est un homme ? Peut-être. Sûrement même. On ne tombe pas dans les « travers » et les « clichés » de la chicklit, et c’est ce qui construit l’originalité des oeuvres de Gilles.

Côté humour, le roman n’est pas en reste puisque j’ai plusieurs fois éclaté de rire ! J’ai retrouvé la patte de Gilles que j’avais adorée lors de ma première lecture. De plus, on s’attache très facilement aux personnages, surtout à Julie, et on est happé par l’histoire d’une fille ordinaire qui se place dans des situations improbables…et qui change de vie par la même occasion. La sensibilité de Gilles LEGARDINIER transpire une fois encore dans cette oeuvre. Il parvient à analyser et retransmettre finement toute la psychologie de ses personnages, ce qui est assez remarquable et une marque de grand talent littéraire.

Conclusion : une désintox s’impose ?

Mais ca.rré.ment ! Je suis de plus en plus accro aux romans de cet auteur. Demain j’arrête ! est le parfait exemple de tout ce qui constitue le talent de Gilles Legardinier. Humour truculent, attachement aux personnages, histoire bien ficelée, psychologie fouillée…Et puis vous connaissez beaucoup de livres qui commencent par…une fête de divorce ?

En somme, c’est le roman parfait pour passer un très bon moment de lecture. Je l’ai même trouvé assez jubilatoire. Et il m’a faite succomber à deux autres fictions du romancier dès que je l’ai refermé !

Satisfaction : 10 / 10

Accro, je vous dis!

Et vous, connaissez-vous Gilles LEGARDINIER ? Avez-vous lu Demain j’arrête! ?

 

* Demain j’arrête ! – 7,80€ en édition Poche sur Amazon

 

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