Si vous suivez ma série de billets sur mon exil dans le Sud, vous savez qu’ il y a 15 jours, j’ai visité la charmante ville de Nîmes en compagnie de mon tonton ( un autochtone ) et sa copine.
Après avoir découvert les arènes et les petites places piétonnes, la gastronomie et le blason de la ville, nous avons continué d’arpenter les abords de la Maison Carrée en plein centre ville.
Et c’est justement l’endroit où nous attendait une belle surprise : dans le Carré d’Art, gigantesque construction moderne regroupant la bibliothèque municipale classée et le Musée d’Art contemporain, se tramait une manifestation dont nous n’étions pas informés : le Festival de la Biographie.
Curieux et désireux de savoir si nous risquions de croiser des auteurs connus, nous pénétrons à l’intérieur de cette bâtisse toute de verre vêtue.
Alors que nous faisons nos premiers pas dans la foule, je croise une tête que je reconnais direct : mais c’est pas la nana qui présente la météo là ? Celle qui a un certain âge mais qui reste extrêmement bien gaulée ( spajuste d’ailleurs ) ?
J’informe alors mon tonton qu’il vient de croiser la jolie créature sans s’en apercevoir. Il se retourne et me lance « hey mais c’est Catherine Laborde ! » .
Le voilà le nom que je cherchais !
Sauf qu’il s’est avéré que ce n’était pas Catherine, mais sa soeur Françoise, et qu’elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Jugez plutôt :
Tout excités par cette première rencontre, on se dit immédiatement qu’on risque de croiser du beau monde.
Et c’est à ce moment précis que je remarque un homme qui se lève de toute sa taille : PPDA. Ouais j’ai PPDA juste devant moi. Je lui fais un sourire, il voit que dalle. Je chope mon smartphone pour le mitrailler mais ce couillon ( le smartphone hein , pas PPDA ) met une plombe à s’initialiser. PPDA se tire. Merde merde merde ! Pas de cliché.
Pas grave, je me ressaisis instantanément en voyant 2 sièges plus loin une autre tête connue : Michel Drucker. Et les gens volettent comme des mouches devant son stand où il signe ses livres à la pelle :
Je serais bien allée lui claquer la bise, comme ça, pour le fun. Mais je culpabilisais de pas avoir un rond à dépenser pour acheter son livre. Ce sera pour la prochaine fois, Michel. Une fois que je t’aurais bizouillé, ton monde va changer.
Nous apercevons ensuite un autre bonhomme, bourré de tics, mais qui en impose. Il s’agit de Jean-François Kahn, ancien directeur de Marianne , célèbre hebdomadaire d’informations que j’adore bouquiner en périodes électorales. Le sieur a tellement de charisme que j’avais les jetons d’aller lui serrer la main. C’est qu’un homme à la tête bien pleine comme lui, ça m’intimide grave ( qui l’eût cru ? ) :
Après nous être follement gargarisés de personnalités ( et avoir attendu 3 plombes le retour de PPDA, en vain ), nous repartons cette fois-ci en direction des jardins de la fontaine. L’occasion de flâner le long de ce que j’appellerais les quais en référence à la Capitale dont je suis exilée.
J’apprends grâce à mon ami Wiki que les Jardins de la Fontaine, endroit charmant et non dépourvu de romantisme en plein coeur de la ville, constituent l’un des plus grands jardins publics d’Europe.
Les statues ornementales se mêlent harmonieusement aux ondes des fontaines ainsi qu’aux différentes espèces végétales typiques de la Méditerrannée. L’endroit est vraiment ravissant et invite au calme et à la détente.
J’aperçois en bordure des jardins, au bord de la source, un vieil édifice : il s’agit du Temple de Diane. Ce monument fut construit en l’an II après J-C et sa fonction première reste encore un mystère pour les historiens. Un incendie et des guerres de religion l’ont fortement endommagé, mais on devine que le lieu devait en imposer :
Nous continuons à flâner dans les méandres des jardins, et je prends des clichés à tout-va. Cet îlot de verdure et d’architecture est une véritable bouffée d’oxygène ( et de culture ) en plein centre-ville de Nîmes. J’adore !
Même si nous avons déjà crapahuté sur plusieurs kilomètres, l’ascension de la colline ne nous effraie pas et nous partons à la recherche de la Tour Magne, qui est le + imposant vestige de l’enceinte romaine de Nîmes.
Impossible de la rater tant elle est balèze, juchée tout là-haut et offrant un panorama époustouflant sur toute la ville.
La visite de ce monument est bien entendu possible, mais nous sommes arrivés trop tard pour en profiter. Dommage car par temps clair, on voit le Mont Ventoux, les Alpilles et les Cévennes !
C’est les pieds en compote que nous rejoignons la voiture et regagnons nos pénates . Le soir-même , mon tonton me fera une jolie surprise en cuisinant de la viande. Non mais de la viande quoi. Quand on est jeune et fauché comme moi, c’est jour de fête quand tu dégustes un bon rosbif bien tendre ^^
J’ai vraiment adoré la visite de cette jolie ville de Nîmes, entre culture française et influences espagnoles, entre Antiquité et musées modernes, entre centre-ville animés et magnifiques jardins où la décontraction est de mise.
Je pense y retourner un mois de Juillet, afin de profiter des nombreux concerts vespéraux et des sympathiques terrasses de café bordant les monuments ancestraux, un verre de sangria à la main !
0 Commentaires
lalutotale
9 février 2014 17 h 46 mintu devrais 🙂
Agoaye
9 février 2014 17 h 42 minben non, je ne crois pas !!
lalutotale
9 février 2014 17 h 28 mintu l’as déjà visitée ?
Agoaye
9 février 2014 17 h 02 minYes, y’a pas à dire c’est une sacré belle ville !
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