[ Le VAR enchante – Ep. IV ] Moustiers-Sainte-Marie et sucettes à l’anis

Pour le 4ème jour de nos vacances estivales, j’envoie du lourd.

Selon la réceptionniste du camping, Moustiers-Sainte-Marie était l’un des sites incontournables à visiter pendant notre séjour dans les gorges du Verdon. Reposés grâce à notre précédent jour de glande, c’est tout excités que nous avons entamé tous les 4 tôt le matin la route sinueuse d’une bonne heure qui nous séparait du village.

Et ce que nous avons découvert nous a immédiatement charmés : Moustiers-Sainte-Marie ( même si j’ai dû répéter environ 169 fois à Chérichou son nom ) est un petit village niché au creux des montagnes avec une vue panoramique sur le plateau du Valensol et Lac de Sainte Croix.

Cette journée fut indubitablement ZE journée où l’appareil photo bossa comme un dingue avec pas moins de 222 photos dans son boîtier. J’ai donc dû opérer une sélection drastique, mais n’ai décidément pas pu me résoudre à n’en garder qu’une dizaine !

Au détour d’un lacet en épingle ( me demandez pas pourquoi, mais j’appelais ça « en aiguille » ), le village de Moustiers surgit. Nous nous arrêtons immédiatement sur le bord de la route pour immortaliser l’instant. Et nous sentons déjà que nous allons nous y plaire et y crécher la journée entière !

Bon. C’est pas le tout de s’exclamer Cibôôôô depuis le bord de la route comme des teubés, il faudrait qu’on songe à s’approcher un peu.

En arrivant dans le village, nous constatons au nombre de bagnoles garées un peu partout que le petit village de 700 âmes( faisant parti des plus beaux de France soit dit en passant ) attire pas mal de curieux. Nous larguons Titine dans un virage et partons à la découverte du coeur de Moustiers.

Et nous n’avons pas été déçus. Extraits photographiques :

( Vous remarquerez que j’ai dit adieu au bon goût vestimentaire pendant mes vacances…. )

Tout à nos contemplations ébahies, nous ne remarquons pas tout de suite cet étrange point brillant, là-haut, tout là-haut, entre les montagnes. Quand soudain Musclor nous sort de nos rêveries en lâchant un Putain regardez là-haut, y’a une étoile !

Or nous sommes en plein jour. Mais Musclor n’avait pas picolé, non non. Quand le sage désigne l’étoile, 3 idiots regardent le doigt.

Nous levons le nez et voyons alors cette étrange structure…

Je me suis bien gardée de m’exclamer tout haut : mais quel est l’ahuri qui est allé poser ça là ?? au risque de passer encore pour une cruche.

Car cette étoile de 1.25 m , dorée à l’or fin tendue entre 2 chaînes de 135 mètres de long est l’objet d’une légende ancestrale. Et moi j’adore découvrir ce genre d’histoires…

Mais j’en reviens à des choses plus pragmatiques : ON A LES CROCS ! Prévoyants, nous avions confectionné un petit pique-nique pour rasséréner nos gosiers affamés. Nous prenons toutefois le temps d’arpenter un petit chemin pour trouver un endroit agréable pour poser nos séants :

Soudain, un papillon vient perturber notre déjeuner. Il est vachement beau mais pourquoi il décolle pas de mon paquet de clopes ? Mais dégage ! Mais non. Il veut rester là. Il cherche à se faire apprivoiser.

Cheeta Musclor descendra alors de son rocher pour mitrailler la pauv’bête. Avec l’appareil photo ( précision importante ) :

Après avoir mangé, nous repartons en direction du village pour une petite promenade digestive. Mais aussi une énorme crêpe au Nutella. Je n’ai évidemment pas eu le temps d’en prendre une en photo.

Musclor repart dans ses délires d’artiste et reprend des choses chelou en photo. Blasés, nous le laissons faire pendant que je m’occupe à shopper un jouet en bois pour mon adorable nièce.

Nous repassons devant l’Eglise de l’Assomption que Musclor ira visiter de l’intérieur pendant que nous prenons le soleil dehors et continuons à jouir profiter des alentours :

Et là : tention ! On passe aux choses sérieuses. En marchant dans les ruelles, nous repérons immédiatement le potentiel commercial de Moustiers. Oooh regarde des savooons ! Oh et du miel j’en VEUX ! Et une descente en parapente oh oui oh oui !

Voilà le genre de phrases que j’ai grâcieusement offertes à Musclor pendant une heure. Il a fini par craquer ( je suis pète-burnes irrésistible ! ) , est venu avec moi dans les boutiques,  et a certainement remercié le Tout-Puissant de ma décision d’acheter une sucette à l’anis qui eut le mérite de me clouer le bec.

Mimi avait sans doute pitié de ma peau merdique constellée de boutons et me conseilla d’acheter un savon au propolis. C’est pas tombé dans l’oreille d’une gourde :

Et tant qu’on était partis sur notre lancée, nous avons dévalisé une productrice de savons de Marseille artisanaux ( vous avez pu voir notre craquage ici ), mais aussi anticipé une consommation ultra-gargantuesque de miel et d’huile d’olive AOC.

Bref. On s’est fait plaisir. Moustiers-Sainte-Marie est LE village où on a lâché le plus de thunes !

Ensuite, je sais pas si c’est pour déculpabiliser ou quoi, mais je me suis mis dans la tête de grimper jusqu’à la chapelle. Vous voyez, celle de tout là-haut là-haut ?

Et dans le prochain épisode, vous saurez si j’ai réussi à grimper les treize millions cinq cent mille marches qui y mènent.

To be continued…. !