Le sujet de ce billet aurait pu être un TALC ( Truc A La Con ) mais je ne pouvais me résoudre à classer cet objet du quotidien dans cette catégorie, tant il est pratique et indispensable dans toute cuisine qui se respecte. Particulièrement aujourd’hui, où des bouchons de champagne vont voler chez Psychosexy !
Oui Madame.
Nous allons parler d’un limonadier.
Attention, pas « limonadier » dans son sens premier : je ne suis pas fabricante de boissons gazeuses ( même si ça doit rapporter un max ). Je veux vous parler de cet ustensile très pratique : ce tire-bouchon qui intègre un décapsuleur , beaucoup moins encombrant qu’un tire-bouchon classique , et qui est utilisé dans le domaine de la restauration .
Oui j’ai bien dit « cuisine » tout à l’heure et pas « bar » : parce qu’il n’y a pas besoin de s’enfiler une binouze tous les soirs pour trouver l’utilité de cette petite chose. Nombre de ménagères savent que dans toute bonne recette de cuisine ( fondue savoyarde , soupe à l’oignon etc… ) on intègre souvent un élément liquide et alcoolisé : le vin blanc.
Or dans toute cuisine qui se respecte, qu’on soit porté sur la boisson ou pas ( la fille qui cherche à déculpabiliser ), on trouve un tire-bouchon. Cette chose imposante avec deux bras et une tête pas forcément facile à manipuler. Je me rappelle que quand j’étais môme , je voulais ab-so-lu-ment ouvrir les bouteilles avec ce genre de tire-bouchons classique. Je n’y suis jamais arrivée. En tout cas, pas correctement. Les rares fois où j’ai réussi à extirper le bouchon de liège du goulot de la bouteille, y’en avait la moitié embrochée sur l’ustensile, et l’autre flottant lamentablement à la surface du précieux nectar, pour la plus grande joie des adultes, vous imaginez bien.
Bon. Je ne me suis pas exclamée un jour : « tiens, j’ai envie d’acheter un limonadier ! ».
Non.
En fait je vous parle d’un temps que les moins de dix ans ne peuvent pas connaître puisqu’après l’obtention de mon diplôme il y a quelques années, je me suis retrouvée sans emploi dans mon secteur de prédilection.
Ayant absolument besoin de bouger et de gagner des thunes , je me suis alors dirigée vers un domaine qui ne connaît pas la crise question embauche : la restauration.
Dès mon premier jour, la directrice m’a informée que chacun des serveurs devait posséder son propre limonadier. Travaillant dans un restaurant servant à 90% poissons et fruits de mer, vous imaginez bien que les clients s’enfilent quelques verres de vin blanc derrière la cravate. Et il faut toujours ouvrir une bouteille sous les yeux du client.
N’ayant jamais entendu ce mot, « limonadier » , un collègue m’a tout de suite montré le sien ( de limonadier ) et m’a conseillé de me rendre dans une enseigne NICOLAS pour dénicher mon précieux.
C’est dans l’une de leur boutique que j’ai déniché le mien. Et je me rappelle parfaitement l’avoir payé 12 € . Des fois, tu sais pas pourquoi, il y a des tarifs de petites choses comme ça qui restent gravés à jamais.
A l’époque, il n’y avait pas beaucoup de choix de couleurs. Il n’y avait d’ailleurs pas de choix du tout puisque Pulltap’s était la seule marque disponible. Aujourd’hui une simple recherche sur google vous prouve que de nombreuses couleurs sont disponibles.
Voulant taper de toute façon dans la sobriété ( je me voyais mal dégainer un limonadier rose fuschia devant les clients ) et n’ayant de toute façon pas le choix, c’est bien le limonadier classique,tout de noir et inox vêtu qui a recueilli mes faveurs.
Et vous allez voir que même si je ne suis plus serveuse aujourd’hui , je continue de m’en servir encore des années après car je ne lui trouve que des qualités à ce petit ustensile !
Si j’adore ce petit truc, c’est parce qu’il est bête comme chou à utiliser et surtout ultra-rapide pour décapsuler et débouchonner n’importe quelle bouteille.
Mes photos vous montre l’engin complètement déplié. Vu comme ça, on dirait un peu un bidule que pourrait utiliser Mac Gyver. Et bien j’adore me dire que je suis la Mac Gyver de toutes les bouteilles existantes !
Ce limonadier se décompose donc en 4 parties distinctes :
- Une toute petite lame dentelée
- Un manche noir
- Un tire-bouchon noir ( la partie spiralée )
- Une partie en inox avec une tête « crochue » et deux appendices qui serviront à débouchonner correctement.
Tout d’abord, grâce à la tête en inox qui est en forme de crochet, on peut décapsuler en 1 seconde n’importe quelle bouteille de binouze. Il suffit de coincer la partie la plus « crochue » sous la capsule, comme vous le montrent mes photos. En une simple pression de la paume de main, PLOP ! La capsule dégage en douceur. Je ne me suis jamais blessée ni n’ai raté mon coup. Un exploit quand on a deux mains gauches.
Pour les bouteilles de vin ou de champagne, il convient d’abord de déplier la petite lame pour cisailler correctement l’enveloppe d’aluminium qui sertit le bouchon. Une fois la manipulation effectuée, on enlève le papier qui entoure le bouchon. Ensuite il suffit de déplier le tire-bouchon en lui-même. On essaye de piquer le plus possible au centre du bouchon de liège puis on tourne, tourne, tourne.
Et là vous allez me dire : « mais comment qu’on fait pour sortir le bouchon du goulot de la bouteille?? On tire comme un sauvage? »
Beh non. C’est là que mes photos vont vous aider à comprendre. En fait il suffit ensuite de s’appuyer sur la partie en inox qui va servir de levier. D’abord on utilise l’encoche la plus haute pour commencer à sortir le bouchon de son enclave de verre. Puis comme le bouchon glisse, il suffit de passer à la seconde encoche. Et hop, vous avez le bouchon bien enfoncé dans son limonadier et pour peu que vous n’ayez pas trop vissé le tire-bouchon, il n’y aura pas de morceaux de liège flottant à la surface du précieux nectar !
Ca a l’air compliqué comme ça. Mais en fait il n’y a rien de plus simple : je vous ai réalisé la manipulation pour de faux ( j’avais bien une bouteille de vin toute neuve mais n’avais pas l’intention de l’ouvrir aujourd’hui ) dans mes photos afin de bien vous montrer à quel point il est aisé d’utiliser ce limonadier.
Tout d’abord, il est beaucoup moins encombrant que son copain le tire-bouchon classique. Une fois de plus, je vous dirige vers mes photos pour que vous constatiez par vous-même cette grande différence.
Autant dire que je l’ai souvent trimballé dans mon sac à mains, mon limonadier, car il y a toujours un pote qui t’offre une binouze gentiment, mais toi tu es une grosse gourdasse et après avoir failli t’estropier plusieurs fois en essayant de décapsuler avec un briquet, tu t’es résolue à dégainer ton petit engin Pulltap’s qui t’a sauvé de bien des éraflures de doigts.
Alors oui, ça fait un peu alcoolique de se ballader avec un limonadier dans son sac à mains, mais vu son encombrement minimum et son poids ridicule, je vois pas pourquoi je m’en priverais. Surtout que lors de soirée, il arrive souvent qu’on perde une heure à chercher ce grmblblblb de tire-bouchon que les copains ont perdu. Et toi tu passes pour une sauveuse ( un poil alcoolo ) avec ton limonadier bien rangé dans ton sac.
Mais je ne l’aime pas uniquement pour ça.
Même si je n’ai pas encore de môme, j’ai à peu près le même niveau de dextérité qu’eux. Mon limonadier Pulltap’s , je le trouve beaucoup plus sécurisé qu’un tire-bouchons classique. Tout d’abord parce qu’il faut savoir déplier les divers instruments qu’il contient, et que je pense que seul un adulte peut le faire. Ensuite parce qu’ après environ dix ans d’utilisation , je ne me suis jamais blessée avec tant les manipulations sont simples.
Et là je fais une transition de ouf sur une autre qualité : oui, mon Pulltap’s est aujourd’hui âgé de 10 ans et si vous regardez mes photos, vous verrez certes que mes joints de plan de travail sont dégueulasses, mais surtout qu’ il n’est pas du tout oxydé et qu’il est toujours en super état malgré son utilisation intensive ( quand j’étais serveuse évidemment ^^ ) et malgré le fait que je l’ai souvent trimballé dans mon sac à mains.
Enfin et c’est son avantage le plus marquant selon moi, c’est la facilité et la rapidité avec laquelle on effectue nos gestes pour débouchonner et décapsuler . J’ai toujours été un manche pour venir à bout des bouchons de liège avec les tire-bouchons classiques. Et il fallait quand même pas mal de force pour appuyer sur les deux « bras » qui se levaient au fur et à mesure qu’on vissait dans le liège.
Ici je vous assure qu’en deux minutes, vous avez votre bouchon dans la main, sans forcer comme une tarée. Et votre capsule dégage en une seconde.
C’est vraiment devenu un accessoire indispensable dans toute cuisine qui se respecte, surtout quand comme moi, on est vraiment pas douée !
Pour une douzaine d’euros à l’époque mais plutôt 10 aujourd’hui , ce limonadier PULLTAP’S vous rendra bien des services dans la cuisine . Comparé à un tire-bouchons classique , il est beaucoup moins encombrant , bien plus sécurisant pour les gamins et surtout il est très trèèèèès facile en un temps record de venir à bout de tous les bouchons de liège et capsules de binouze .
J’ai toujours été une cruche finie avec les tire-bouchons classique . D’ailleurs je dois même avouer que du haut de mes 28 printemps , je ne sais toujours pas les utiliser.Mais avec ce limonadier , j’ai compris tout de suite comment l’utiliser et d’ailleurs je ne me suis jamais blessée, un miracle !
Enfin sachez qu’après 10 ans de bons et loyaux services , ce petit ustensile n’est absolument pas oxydé et qu’il a la même tête que quand je l’ai acheté, en témoignent mes nombreuses photos .
Pas besoin d’être alcoolique pour investir dans un ustensile si ingénieux , non ?
Satisfaction : 10 / 10
et oui, je devais acheter mon limonadier perso…. C’était pas fourni parce que je pense que c’est typiquement le genre de trucs que les restaurateurs se feraient gratter systématiquement par les serveurs qui se cassent ( et quand on connaît le turn-over dans le domaine… )
euh, attends. Quand tu étais serveuse tu as du acheter ton propre limonadier ? Ils te l’ont pas fourni ? Bizarre comme procédé…
Sinon, bah moi j’ai un tire-bouchon tout gros.