A mesure que mon ventre grossit, mon amour pour LaLutine grandit. Je ne l’ai pourtant jamais vue, je n’ai pourtant jamais touché sa peau ni senti son odeur. Mais au creux de mon bidon, ses multiples acrobaties et son don inénarrable pour la boxe thaï ( l’une de celles où tu cognes avec les poings ET les pieds ) ne me déplacent pas simplement les organes en me labourant les côtes au passage : ils me mettent en joie. Je pourrais passer des heures à simplement admirer la surface de mon bide. D’ailleurs ça m’arrive assez souvent de rester scotchée de longues minutes pendant que les gens alentour se demandent dans quelle planète j’évolue. En plus grâce aux cours d’haptonomie, Musclor et moi apprenons à communiquer avec LaLutine in utero. Et c’est trop rigolo. La seule barrière existant entre la princesse et le monde Lire la suite