Grossesse et émétophobie : comment gérer ? ( partie 2 )

Emetophobie enceinte grossesse remèdeA moins de 6 semaines du terme de ma première grossesse, je me suis dit qu’il était laaaargement temps de rédiger la seconde partie de mon article Grossesse & Emetophobie pour vous révéler comment j’ai vécu cette période si particulière pour une émétophobe. Vousavez été très nombreuses à lire et apprécier la première partie de mon article au mois de mars, consacrée à la définition et l’histoire de mon émétophobie ( je vous invite d’ailleurs à la lire si ce n’est déjà fait car je vais éviter au maximum de me répéter ! ).

L’accueil que vous lui avez réservé a été formidable, je me suis vraiment sentie soutenue et comprise à travers vos petits mots d’encouragement ! <3

De plus, vous avez été très nombreuses à me réclamer la suite de l’article. Quatre mois plus tard, voici enfin la partie qui traite plus spécifiquement de l’émétophobie dans le cadre de la grossesse et la maternité.Quatre mois, c’est LONG.  C’est le temps qu’il m’a fallu pour prendre du recul et analyser mes réactions et ressentis pendant mon début de grossesse. Entre temps, j’ai été contactée par l’émission Toute Une Histoire ( animée par Sophie Davant sur France 2 tous les jours ) pour témoigner à ce sujet. J’ai poliment décliné la proposition, arguant que je n’étais pas au top de ma forme à ce moment précis. J’ai bien sûr regardé l’émission diffusée quelques jours après, et comme vous vous en doutez, elle a trouvé un écho particulier en moi ( traduction = j’ai passé la moitié du temps à chialer ) alors que mes épisodes nauséeux étaient pourtant terminés depuis un moment…

C’est là que je me suis dit que honte ou pas, il fallait vraiment que je rédige cette seconde partie pour vous éclairer sur l’épineux sujet de la phobie de vomir pendant la couvaison !
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Des angoisses AVANT d’être enceinte ?

Absolument pas ! Comme je vous l’expliquais en première partie, j’ai cru que mon émétophobie avait purement et simplement disparu puisque je n’y pensais plus du tout depuis de très longs mois. Autant dire que le choc a été rude quand sont apparues les premières nausées, à la 5ème semaine d’aménorrhée ( soit 3 semaines de grossesse )…

Les 3 premières semaines furent plutôt sympa puisqu’elles tombaient pile pendant la période des fêtes de fin d’année. J’ai mangé des douzaines d’huîtres, j’ai bu des dizaines de verres de vin et de champagne, j’ai dégusté du foie gras, du saumon fumé et des sushis. Je n’ai eu aucun symptôme gastrique pendant ces 3 semaines d’excès en tous genres et pourtant j’étais en cloque !

A partir de la SA 5, le cauchemar de tout émétophobe a commencé. Je pense sincèrement que mes ressentis négatifs ont été multipliés par mille en terme d’intensité tant je ne m’attendais pas à vivre 24 heures / 24 et 7 jours / 7 en état nauséeux permanent. Pour les émétophobes qui me lisent : je n’écris pas ça pour vous effrayer mais simplement pour vous dire que les grossesses sans nausées existent au même titre que les nausées matinales peuvent être…ben pas seulement matinales ! Certaines femmes sont d’ailleurs malades ( nausées + vomissements ) du premier au dernier jour de leur grossesse, ce syndrôme a même son propre nom ( qu’il faudrait que je retrouve ). En gros chaque grossesse est différente et ce n’est pas parce que Mamie et Maman ont été nauséeuses que vous le serez aussi. Ce n’est pas parce que votre première grossesse a été tranquille de ce point de vue que la seconde le sera aussi. C’est la loterie.

Me concernant, j’ai appris il y a un mois seulement que ma mère avait été supermalade au cours du premier trimestre de ses deux grossesses…Mais c’est le seul soucis qu’elle ait eu ! Et elle n’était pas émétophobe donc aucun problème pour vomir !

Je n’ai donc développé aucune angoisse particulière avant de tomber enceinte, mais je sais que c’est le cas de beaucoup d’émétophobes ayant envie d’enfanter. Dans ce cas, je vous conseille vivement de consulter un spécialiste qui pourra vous aider à surmonter cette peur avant de vous jeter dans l’aventure de la maternité ! Il serait dommage de procéder comme cette femme de 90 ans atteinte d’émétophobie depuis l’âge de 15 ans et qui n’a pas souhaité avoir d’enfant par peur d’être malade ( elle a même chopé un cancer et refusé la chimiothérapie par peur de vomir ) puis qui l’a regretté par la suite quand elle a commencé à traiter son émétophobie avec un psychothérapeuthe…

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Connaît-on la cause des nausées de grossesse ?

Ce « symptôme » est tellement connu qu’il ne choque personne. Une femme gerbe dans la poubelle du métro en allant au boulot le matin ? Oh elle doit être enceinte ou beurrée. Ta collègue arrive en retard ce matin car selon elle, elle a pas digéré un truc hier soir vu qu’elle a passé son réveil au-dessus de la cuvette ? Ouais, elle ment, je suis sûre qu’elle est enceinte.

Les nausées de grossesse sont « entrées dans les moeurs ». Il faut dire qu’elles arrivent fréquemment ( mais pas systématiquement comme je l’ai déjà dit ).  Par contre on ne connaît pas exactement leur origine. Serait-ce dû aux sens, et particulièrement à l’odorat  surdéveloppés qui nous font nager dans un tourbillon d’odeurs qui collent la gerbe ? Serait-ce la conséquence d’un shoot d’hormones de grossesse dans l’organisme ? Les spécialistes s’avancent plutôt pour la seconde hypothèse, même si rien n’a encore été prouvé.

Pour vous, ce petit paragraphe est peut-être inutile. Personnellement j’aime connaître la cause de quelque chose pour mieux en appréhender les effets. Bon là, pour le coup, c’est râpé puisqu’on l’ignore !

Par contre je trouve l’attitude de certains indécente quand on avoue avec pudeur ( oui car je vous rappelle que la honte d’être émétophobe est toujours présente ) que l’on a une peur panique de vomir et que c’est pour ça qu’on ne vient plus manger à la cantine le midi, c’est pour ça que les produits laitiers ( et la viande, et le poisson etc…) nous dégoûtent prodigieusement, c’est pour ça que prendre les transports en commun avec les odeurs nauséabondes qu’on connaît est un véritable cauchemar… Le genre de personnes que j’exècre répondra avec ferveur  » BOARF mais t’es enceinte, c’est NORMAL. Arrête un peu ton CIRQUE et tu te plaindras quand tu auras un VRAI problème ».  Si vous êtes ce genre de personne, je vous invite à relire mon premier article accompagné des commentaires qu’ont laissé les émétophobes…

 

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Comment j’ai géré la situation…

 

Comme j’ai pu ! Et pas forcément très bien car mes nerfs ont été soumis à rude épreuve…

J’ai été nauséeuse en permanence de la 5ème SA à la 16ème, soit la fin du 4ème mois.

Naturellement j’ai perdu du poids ( -3kg ) pendant cette période même si je ne me refusais pas à manger. ( C’est l’autre des raisons pour laquelle j’ai refusé de participer à l’émission Toute une Histoire : le thème était « Mon émétophobie a mis ma grossesse en danger ». J’estime qu’elle ne l’a pas mise en danger mais qu’elle a complètement pourri mon premier trimestre. ) Le premier conseil que vous donneront les médecins et que vous lirez sur le net , c’est justement de MANGER. Mais pas n’importe comment : de petites quantités fractionnées en 5 à 6 repas quotidiens. Je me suis efforcée de le faire pendant 3 mois mais ça n’a absolument pas calmé mes nausées…et je ne vous parle pas du côté pratique quand on travaille ( il ne faut plus ramener une gamelle mais 3 ) accompagné des regards des collègues dont certains ne peuvent s’empêcher de te dire que « t’es toujours en train de manger, fais gaffe tu vas prendre 30kg si tu continues ».

NON MAIS CONNASSE ( ou -ard selon l’interlocuteur ) ( oui j’ai souvent eu des envies de meurtre ), t’es qui pour me dire quoi faire ?! Et tu as franchement l’impression que je grossis depuis le début de ma grossesse ? ( pour rappel je travaille dans un milieu où tu dois annoncer immédiatement que tu es enceinte et ne pas attendre le 3ème mois de couvaison ) Et est-ce que je t’ai demandé ton avis d’ailleurs ?

Chères amies émétophobes, sachez d’ailleurs vous aurez droit à quelques réflexions bien senties selon la durée et l’intensité de vos nausées. Voici 2 phrases entendues pendant 11 semaines de nausées non-stop :

  • Ben normalement, on a des nausées que le matin, hein…. ( oui oui andouille donc je fais semblant quand tu entends mes hauts le coeur depuis l’autre bout du couloir à 15 h )
  • T’inquiètes, ça va durer que le premier trimestre ! ( ah ouais ? Comment tu expliques qu’en milieu de 4ème mois, je sois toujours aussi malade ? ) *ENTENDU 127043 FOIS*

J’ai donc pas très très bien géré la situation et mes émotions. Je pense que je n’ai pas su m’écouter. Je n’ai pas pris un jour de congé pendant cette période parce que je ne voulais pas que ma peur de vomir prenne le dessus. Je ne voulais pas montrer aux autres que mon émétophobie était en train de me ronger à tel point que je testais à peu près tous les remèdes possibles pour que les nausées se calment. Et surtout j’ai fondu en larmes tous les jours à partir du 3ème mois de grossesse tant ce bourrage de crâne « ça ne dure que le 1er trimestre » avait fait son oeuvre dans ma tête. Le 1er trimestre est passé alors pourquoi POURQUOI POURQUOI mes nausées continuent ?? J’étais desespérée…

 

Emetophobie enceinte grossesse remède

 

Des remèdes possibles ?

 

Il n’est pas rare que les émétophobes se goinfrent de médicaments anti-émétiques tout au long de l’année, ce qui n’est pas mon cas ( oui je m’estime heureuse quand même ). Mais dans le cadre particulier de la grossesse, j’aime autant vous dire que ces pratiques ne peuvent avoir lieu sans courir de graves dangers pour soi et le foetus. Grossièrement quand on est enceinte, on n’a pas droit à grand-chose côté médicaments, il faut le savoir. Et pour chaque molécule il faut avoir absolument une prescription. La pharmacie de ma ville a refusé de mes délivrer des gélules homéopathiques et du G*viscon sans ordonnance sous prétexte que j’étais enceinte. Je suis ressortie en pleurs et j’ai envoyé Musclor le lendemain chercher mes précieux : on ne lui a causé aucun problème et on lui a tout délivré sans poser de question…

Emetophobe, OUI c’est sûr, tu vas chercher des solutions si tu subis des nausées violentes. Comme moi tu vas parfois supplier les médecins, ils vont finir par te donner des trucs, puis tu vas t’apercevoir que c’est pas forcément très bon pour ton bébé, donc tu vas lâcher ces trucs et tu vas en chercher d’autres.

La photo ci-dessus illustre ce que j’ai testé comme « remèdes ». J’ai commencé avec le Do*ormyl que m’a perscrit ma gynéco : habituellement utilisé dans le cadre des troubles du sommeil particulièrement les insomnies, il est réputé pour calmer les nausées chez la femme enceinte. Plusieurs problèmes sont apparus :  tout d’abord je ne pouvais en prendre que le soir car je conduisais ma voiture le matin pour aller au travail et ce médicament est proscrit dans le cadre de la conduite. Autant dire que j’étais nauséeuse toute la journée. De plus,  vu la tronche de la pharmacienne qui me disait à chaque fois avec un haussement de sourcils non contenu  » AH BON ? Du Do*ormyl alors que vous êtes enceinte ? AH BON. » , j’ai préféré arrêter.

Mon généraliste m’a ensuite prescrit du D*mpéridone. Comme pour chaque médicament, tout est question de dosage vous me direz mais j’ai préféré l’arrêter très vite après avoir consulté le site du CRAT ( Centre de Référence sur les Agents Tératogènes ), sur lequel j’ai appris que le Primp*ran ne présentait aucun risque pour la femme enceinte. Ma gynéco m’a dit qu’on « n’avait pas besoin d’aller jusque là » ( jusqu’où exactement ? pas compris… ) et ma pharmacienne m’a dit texto  » non mais surtout paaaaas !!! » tandis que le généraliste l’avait rien contre.

Face aux nombreuses contradictions au sein du corps médical, je me suis sentie TRES dépassée et j’ai beaucoup pleuré car personne ne semblait d’accord.

J’ai donc décidé d’arrêter les frais et de me diriger vers l’homéopathie.

emetophobie - 2

Je ne vous cacherais pas que j’avais quelques a priori mais étant désespérée face aux nausées, j’étais prête à tout tenter.

J’ai donc scrupuleusement avalé ma quinzaine voire vingtaine de petites billes quotidiennes jusqu’à finir mes tubes colorés…Et je n’ai pas observé le moindre effet sur mes nausées. J’avais par contre l’impression de retomber en enfance puisque j’adorais suçoter ces billes au bon goût sucré ^^

En arpentant le Net à la recherche d’une quelconque solution, j’ai lu que le gingembre était souvent efficace. J’ai noté une référence sur un bout de papier et je suis allée chercher ma boîte à la pharmacie. Une fois encore, la pharmacienne a rechigné à me donner ces gélules 100% naturelles. Je lui ai dit d’arrêter un peu ses bêtises et lui ai demandé si elle estimait que me forcer à prendre ma voiture pour faire 10km jusqu’à la prochaine pharmacie afin d’acheter des gélules de gingembre était raisonnable. Elle a enfin consenti à me délivrer une boîte sans ordonnance. ALLELUÏA.

 

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Hasard du calendrier ou efficacité redoutable ?

Toujours est-il qu’avec 4 gélules quotidiennes de gingembre MATERNOV, mes nausées ont cessé en 3 jours de traitement ! Je n’en revenais pas, surtout que je DETESTE royalement le gingembre sous toutes ses formes. Comme il est encapsulé, j’ai pu facilement l’avaler puisqu’on ne ressent aucun goût au moment de le prendre avec un grand verre d’eau.

Spécialisé dans les maux de la grossesse, les laboratoires MATERNOV ont développé toute une gamme de solutions naturelles pour les femmes enceintes qui souhaitent améliorer leur confort quotidien. Je ne connaissais absolument pas cette « marque » avant et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai regretté de ne pas l’avoir connue avant !

Je voulais néanmoins l’évoquer dans cet article pour qu’il soit le plus complet possible. Je ne dis pas que ces gélules vont fonctionner pour tout le monde ni pour toi en particulier qui me lis. Mais si comme moi, tu cherches des solutions depuis des semaines, je pense que tu peux essayer sans crainte le gingembre. C’est quitte ou double ! En plus la boîte coûte d’après ma mémoire environ 10 euros pour 40 gélules, c’est pas la ruine et ça m’a évité de continuer à vivre l’enfer.

* MATERNOV Nausées de grossesse  (40 gélules) environ 9€ juste ICI chez 1001Pharmacies, ou 8,40€ chez Easyparapharmacie.

Emetophobie enceinte grossesse remède gingembre maternov

La maternité et l’émétophobie

Aujourd’hui à 35 SA, je suis débarrassée des nausées depuis longtemps. Elles ont laissé place aux remontées acides, aux maux de dos, à l’oedème très important et d’autres joyeusetés de grossesse ^^ Cependant je ne me plains pas de ces symptômes tant ils me semblent insignifiants par rapport aux nausées.

D’ailleurs avec le recul, il est facile de savoir combien de fois j’ai vomi pendant ma grossesse : ZERO.

Je ne le vois pas comme une victoire car ça prouve une fois encore que je n’ai pas réussi à « me lâcher » de ce côté-là et que j’ai encore un problème puisque j’ai plusieurs fois ravalé ce qui pouvait monter dans mon oesophage. Mais je suis super contente d’avoir réussi à passer le cap difficile de 11 semaines de nausées permanentes même si ça ne s’est pas fait sans douleur..

J’en viens à une question que m’a posé mon psychothérapeuthe : mais comment allez-vous gérer les régurgitations éventuelles de votre bébé ?

Je lui ai répondu de la façon la plus naturelle du monde qu’un bébé REGURGITE la plupart du temps, qu’il ne VOMIT PAS. Les régurgitations me semblent bien plus naturelles dans mon esprit que le vomi qui lui est un réflexe de DEFENSE de l’organisme ( qui a donc été ATTAQUé ) à mes yeux. De plus comme je l’avais déjà expliqué dans mon premier article, je n’ai aucun problème à voir les autres vomir. Je suis du genre à courir les aider pour ne pas qu’ils souffrent plutôt que de les abandonner à leur triste sort. Alors transposez ceci à Lalutine, vous vous doutez bien que je ne pense pas vivre de problème avec mon émétophobie en m’occupant d’elle ( bon, par contre je risque d’être en panique le jour où elle ramène une gastro à la maison que JE risque de choper ^^ )

 

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POUR « CONCLURE« 

 

L’émétophobie n’est pas facile à vivre au quotidien mais devient ( parfois ) encore plus compliquée lorsque l’on vit une grossesse. J’espère grâce à cette série de deux articles différents de ce que vous avez l’habitude de lire sur le blog; vous avoir sensibilisé au problème que peuvent vivre ces femmes émétophobes qui veulent à tout prix avoir un enfant même s’il faut se confronter à leur plus grande peur. J’espère vous avoir rassurée un petit peu aussi, particulièrement les émétophobes qui passeraient par là : on ne passe pas QUE par des phases de bonheur durant la grossesse, il faut savoir ACCEPTER que la phobie prenne un peu de place mais ne pas pour autant baisser les bras. J’ai trouvé une solution ( sur le tard ) pour dompter mes nausées et peut-être que vous en trouverez une autre. Peut-être pas. Peut-être même que vous ferez partie des chanceuses à ne pas subir de nausées du tout 🙂

En tout cas, écrire cet article m’a fait beaucoup de bien, m’a aidée à déculpabiliser aussi et à me sentir moins honteuse. N’hésitez pas à apporter votre petite pierre à l’édifice en commentant cet article, c’est souvent en parlant qu’on arrive à résoudre nos tracas ensemble ! C’est en partageant nos expériences qu’on s’informe !

Merci à toutes celles qui seront arrivées jusqu’à la fin de cet article 🙂

67 réflexions sur “Grossesse et émétophobie : comment gérer ? ( partie 2 )”

  1. Hello !
    Et tout d’abord, FELICITATIOOOONS pour ta petite poupée <3
    Ma question va sûrement te paraître bête mais comme ta fille a désormais 3 ans, comment se sont passés les précédents hivers jusqu'à présent ?
    De notre côté, ni LeLutin ni LaLutine n'ont ramené de grosse gastro (LaLutine a 9 ans et LeLutin presque 5).
    LeLutin avait bien eu une sorte de petit virus qui y ressemblait beaucoup. Il avait vomi une seule fois (des coquillettes au fromage et du jambon #bleurp) et j'ai moi-même été surprise de voir que je me suis occupée de mon petit en détresse, peut-être pas avec autant de vitesse que quelqu'un de non-émétophobe, et je t'avoue que j'ai failli vomir moi aussi, mais voilà j'y suis arrivée. Et depuis je n'ai plus du tout peur que mes bébés vomissent.
    Maintenant que j'ai 2 chatons, va falloir encaisser les éventuels vomitos à l'odeur de croquettes ou de pâté, MDR !

  2. Bonjour miss !
    Je suis ravie que mon article te donne espoir car crois-moi c’est possible 🙂 Aujourd’hui mon émétophobie est dormante (la vérité c’est que je crois qu’on le reste à vie) dans le sens où ça ne m’handicape absolument pas au quotidien et je n’ai aucune appréhension à mettre mes enfants à l’école !
    Quand ils vomissent (c’est rarissime), je ne fais pas la fière mais je suis toujours là pour eux, pour les aider et les rassurer <3
    Courage, le chemin n'est pas si long que ça. Et personnellement mon envie d'être maman était si puissante que même si j'avais peur, j'ai décidé d'être + forte que mon émétophobie.
    La bise et j'espère à bientôt pour de bonnes nouvelles 🙂

  3. Bonjour Lalu 🙂 Petit update, j’ai accueilli dans ma vie une merveilleuse fille en 2021. J’ai eu la chance d’avoir une super grossesse (pas de vomito) et un bébé en bonne santé. Je suis très très chanceuse <3
    Je n'avais pas imaginé la difficulté de la suite en revanche. J'ai fait une belle DPP, et maintenant j'appréhende l'hiver et les maladies 1000x plus qu'avant (je ne pensais pas que c'était possible). Si elle a la gastro comment je gère, et si elle me la refile comment je ME gère? Et si toute la maison l'attrape comment on va faire? la foire au vomi? Quelle horreur.
    C'est assez affreux ces angoisses par anticipation… ça m'éloigne parfois de ma poupée et en toile de fond ça me pourri la vie. Est ce qu'elle va en avoir plusieurs dans l'hiver? C'est comme ça tous les ans? AU SECOUUURS
    Je n'ai plus d'AD depuis juillet et j'essaie de résister! J'espère que ma petite puce ne ressent pas trop mes angoisses et qu'elle ne deviendra pas comme moi. Merci <3

  4. Bonjour Lalu 🙂 Petit update, j’ai accueilli dans ma vie une merveilleuse fille en 2021. J’ai eu la chance d’avoir une super grossesse (pas de vomito) et un bébé en bonne santé. Je suis très très chanceuse <3
    Je n'avais pas imaginé la difficulté de la suite en revanche. J'ai fait une belle DPP, et maintenant j'appréhende l'hiver et les maladies 1000x plus qu'avant (je ne pensais pas que c'était possible). Si elle a la gastro comment je gère, et si elle me la refile comment je ME gère? Et si toute la maison l'attrape comment on va faire? la foire au vomi? Quelle horreur.
    C'est assez affreux ces angoisses par anticipation… ça m'éloigne parfois de ma poupée et en toile de fond ça me pourri la vie. Est ce qu'elle va en avoir plusieurs dans l'hiver? C'est comme ça tous les ans? AU SECOUUURS
    Je n'ai plus d'AD depuis juillet et j'essaie de résister! J'espère que ma petite puce ne ressent pas trop mes angoisses et qu'elle ne deviendra pas comme moi. Merci <3

  5. Bonjour Lilly,
    Oh je suis tellement contente de découvrir ce message !! <3 Félicitations doubles, à la fois pour la naissance de ta petite poupée, mais aussi d'avoir vaincu ta peur ! C'était pour la bonne cause, et moi aussi j'ai eu quelques moments compliqués lorsque mes enfants étaient malades (pour moi aussi c'est heureusement rare) mais l'émétophobie parvient à passer en arrière-plan pile aux bons instants. Le pire c'est quand ma fille a vomi son dîner, qui consistait en coquillettes-jambon-fromage, c'était ARCHI DUR. Mais j'ai même pas vomi et j'ai réussi à ramasser (bon par contre t'as vu je m'en rappelle parfaitement, MDR)
    Je suis ravie que mon texte ait pu t'aider, ne serait-ce qu'un tout petit peu <3

  6. Bonjour!
    Quelle chance de tomber sur cet article des années après sa publication!
    Merci beaucoup!
    Alors de mon coté le projet bébé c’est pas de suite de suite, mais j’y pense quand même de plus en plus!
    Jusqu’à il y a quelques années c’était inenvisageable une grossesse, « juste » à cause de l’emetophobie. Et je me considérais donc childfree. Mais voilà je vieillis, puis j’ai rencontré mon compagnon et enfaite bah… c’est pas que je ne veux pas d’enfants, je suis juste terrifiée des nausées !
    Donc lire cet article me fais beaucoup de bien, déjà parce que ça m’aide à me rendre compte que si c’est possible pour d’autre, pourquoi pas moi ?
    J’ai encore un long chemin à faire avec ma psy mais je sais que j’y arriverais, donc cette article me donne beaucoup d’espoir !
    Maintenant il va falloir bosser sur le jour où j’aurais un enfant qui ne fera pas que juste régurgiter son lait, et l’école avec tout son lot de virus… Mais des solutions existent j’en suis certaine!

  7. Hello,
    Premiers commentaires en 2015 et ça y est, j’ai gagné. Je suis maman depuis novembre 2021 et, à part en cas de gastro de baby girl où la panique reprend le dessus (mais c’est assez rare), tout va bien mieux ! Il aura fallu le temps mais ça en valait la peine.
    Merci pour ton texte, j’y pense tellement souvent !

  8. Hello Sarah,
    Ton commentaire traduit énormément d’angoisse. Je te conseille (si ce n’est déjà fait) d’aller en parler à un psychologue ou une sage-femme qui pourront t’aider à mieux appréhender ta grossesse et ta future parentalité 🙂
    Pour ma part, il y a eu très très peu de gros vomis avec mes deux enfants (je pourrais les compter sur les doigts d’une seule main 🙂 mais la nécessité de les aider prend le pas A CHAQUE FOIS sur mon émétophobie. Il y a une fois en particulier où j’ai dû appeler mon conjoint à l’aide car je sentais que j’allais vomir à mon tour, et ce n’est finalement pas arrivé.
    L’émétophobie reste une PEUR, et on peut choisir de la contrôler, ou au contraire de vivre avec et de se laisser porter. Pour ma part, je ne sais pas quelle option j’ai choisie inconsciemment, mais en tout cas je gère beaucoup mieux depuis que mes enfants sont là 🙂
    J’espère que ça te rassurera de lire mon expérience !
    N’hésite pas à repasser par ici me donner de tes nouvelles.

  9. Bonsoir,
    Je ne sais pas pourquoi je ne vois ton commentaire que maintenant (plus d’un an après !!!).
    En tout cas j’espère que ta grossesse s’est bien passée, surtout du point de vue des nausées et de ton émétophobie.
    N’hésite pas à repasser par ici pour me donner des nouvelles ! Normalement plus aucun commentaire ne passe à la trappe maintenant 😉

  10. Bonjour tout le monde !
    J’écris un peu tard, je ne sais pas si mon commentaire sera lu/vu… en tout cas lire les vôtres m’a fait beaucoup de bien, je me sens beaucoup moins seule (malgré le soutien de mes proches qui ne me jugent pas mais qui comprennent pas réellement ce que c’est).
    J’ai 25 ans et je suis emetophobe depuis petite (mes 5/6 ans environ).
    Crise d’angoisse à chaque nausées, voir les autres c’est le pire, j’y pense pendant des jours… enfin plein de symptômes désagréables et parfois handicapants.

    Avec mon compagnon, on a tellement envie d’avoir un enfant depuis quelque temps…
    J’suis tombée enceinte 2 fois, et au bout de 3/4 semaines je commence à vomir et là c’est un enfer, je ne mange plus, je pleure toute la journée, j’ai pas envie de bouger… donc voilà 2 grossesses que je stoppe car ces quelques jours ont été d’une souffrance extrême. Pire que la tristesse de perdre cet enfant.

    Et voilà, 3 ème tentative, pour l’instant je ne vomis pas mais je ne pense qu’à ça ! Je dors pas la nuit, car j’ai peur de ces nausées qui arriveront du jour au lendemain! Et je me demande une fois de plus si je vais réussir à tenir 9 mois comme ça ?
    Et admettons j’y arrive, quand notre bébé sera là, vais-je pouvoir être calme si mon enfant vomi ? Les régurgitations, hum ok c’est pas le pire, je peux imaginer du lait ! Mais au bout de 3/4 ans ça commence à devenir de gros vomi, et je sais pas si je vais pouvoir gérer ça

  11. Bonjour,
    Je découvre sur le tard cet article.
    Ça fait du bien de voir, que d’autres personnes partagent cette phobie.

    Pendant quelques années je n’étais pas attirée par le fait d’avoir un enfant.
    Puis au fur et à mesure, l’envie s’est nichée dans mon esprit pour au final être devenue réalité. Pour le plus grand bonheur de monsieur ! (Mais il a toujours su respecter et comprendre comme il pouvait ce mal-être)

    Pour ma part je pense être emetophobe depuis le primaire. Je me rappelle de certains événements qui m’ont marqués.
    D’ailleurs je trouve ça fou, comment le psychologique peut jouer sur notre corps.

    Je ne suis pas du genre à boire beaucoup (une cuite serait malvenue pour une personne qui ne veut absolument pas vomir ). Mais une fois, j’avais bu quelques verres de trop, et le lendemain j’étais mal. Mon corps a préféré lutter toute la journée pour que je ne vomisse pas. Au final j’étais mal pendant des heures entières mais je n’ai pas vomi ! Et ça c’est une histoire parmi d’autres !

    Bref, je m’égare.
    Aujourd’hui je suis à 10 SA. Je pensais que mon corps continuerait dans ce sens, à lutter contre ce mal-être. Malheureusement non, je ne vomis pas, mais j’ai des nausées permanentes, et c’est vraiment très dur à accepter.
    Pour l’instant, je subis ce 1er trimestre, et n’arrive même pas à me réjouir d’être enceinte. Il n’y a pour l’instant « rien de cool » à ça.
    Et je m’en veux de penser ça, je me trouve égoïste par rapport à d’autres femmes qui rêveraient d’être enceinte et qui n’y arrivent pas.
    J’ai eu la chance que ça prenne au bout de 3 mois d’essais.

    Comme toi, les dires « t’inquiète, une fois passé le 1er trimestre ça ira mieux » s’est niché dans mon esprit. Et je serai très déçue si ça ne s’avère pas vrai pour mon cas .

    Pour l’instant j’essaye plusieurs astuces, l’homéopathie, le donormyl, les gélules de gingembre.
    Je vais d’ailleurs aller acheter la marque Maternov pour essayer.

    En tout cas bon courage à toutes les femmes qui subissent les maux de grossesse!

    Et celles qui sont « frappées » d’emetophobie, parlez en aux gens qui vous entourent, essayez de leur faire comprendre ce que vous ressentez.
    Pour ma part, il y a quelques années j’ai effectué 2 séances d’hypnose. Et je trouve que depuis, je « subis » moins, et je vis mieux l’hiver, qui était vraiment une source d’angoisse avant.

    En tout cas, bravo pour cet article qui est très bien écrit et qui permet de s’y retrouver.

    Belle journée à toi en ce lundi de Pâques.

  12. Coucou Bibiche,
    Je découvre ton commentaire bien après que tu l’aies posté 🙁 du coup, de l’eau a dû passer sous les ponts depuis, et je me demande où tu en es de votre projet de grossesse ?
    En tout cas, en lisant ton message, je sens une grande maturité en toi car tu ne culpabilises pas pour ta fausse couche et c’est TRES BIEN. Il y a tellement de facteurs qui peuvent entrer en jeu qu’il serait bien réducteur de penser que ton émétophobie y est pour quelque chose.
    Pour revenir sur les joies des nausées, on découvre souvent, nous les femmes, à quel « niveau » on est émétophobes au moment crucial de la grossesse et malheureusement on se sent souvent désappointée par une telle réaction face à un bonheur qui devrait être sans nuages. Du coup je comprends ce besoin de réconfort que j’ai tant cherché moi aussi. Si cela peut te rassurer, pour ma seconde grossesse, j’ai encore eu beaucoup de nausées mais j’ai décidé qu’elles ne prendraient pas autant de place que pour ma première grossesse ! 😉 Mon émétophobie n’a donc pas disparu, c’est juste que j’ai décidé de ne pas lui accorder l’importance qu’elle avait eu 5 ans avant.
    N’hésite pas à me donner des nouvelles (en espérant qu’elles soient bonnes 🙂 , ça me fera plaisir !
    Bises
    Lucie

  13. Bonjour miss,
    Ton commentaire me fait de la peine car je vois très bien de quoi tu parles. Et je connais tous ces sentiments de culpabilité que tu développes.
    Je suis depuis plusieurs mois une thérapie (rien à voir avec l’émétophobie) et quand je lis ton texte, j’ai l’impression de me lire. Et je vais te dire quel est le problème : ta confiance en toi et ta place dans le monde.
    Evidemment je ne suis pas psychothérapeuthe, mais je pense qu’un suivi pourrait t’aider. Car culpabiliser autant pour quelque chose qui n’est pas arrivé et qui potentiellement n’arrivera pas, c’est le meilleur moyen de ne PAS faire du tout par peur et angoisse (et d’ailleurs c’est ce qu’il se passe déjà pour toi). La culpabilité, la peur de ne pas savoir faire ou pas assez bien (comme dans mon cas), entraîne l’inaction.
    Je ne sais pas où tu en es aujourd’hui car je découvre ton commentaire très tard (pardon!) mais j’espère que tu as pu avancer un peu..
    En tout cas n’hésite pas à me donner de tes nouvelles, ça me ferait plaisir.

    Bises et douces pensées <3

  14. Bonjour Lalutotale,
    Tout d’abord, merci !
    Merci d’avoir partagé votre expérience très touchante et généré autant de commentaires (que je lis depuis le début de l’après-midi), ils m’ont fait beaucoup de bien.
    Je vois que beaucoup datent un peu, je ne sais pas si la discussion est toujours active ms je ne peux résister à l’envie d’écrire pour partager ma récente expérience.
    Je me sais émétophobe depuis bien longtemps mais je prends réellement conscience du « handicap » que depuis quelques jours.
    Mon chéri et moi essayons d’avoir un bébé depuis quelques mois, il y a quelques jours, un test positif m’a confirmé que j’étais enceinte et, en lieu et place d’une joie immense s’est installée une angoisse, celle des nausées, je n’ai pensé qu’à ça, le matin au réveil, le midi au repas, le soir au coucher, à tel point que je me suis demandée si je voulais un bébé. J’ai arpenté les sites internet, chercher les conseils pour éviter ces désagréments et malgré les astuces, je n’ai pas su me rassurer.
    J’ai malheureusement fait une fausse couche précoce, je suis un peu triste certe, je sais (j’espère en tout cas) que mes angoisses n’en sont pas à l’origine et qu’il ne s’agit pas d’une fatalité, peut-être même un coup de pouce de la nature pour me prévenir de mieux me préparer à aborder ma grossesse, prendre les devants dans la gestion de mes émotions et traiter en amont ma phobie pour que le prochain essai soit le bon (nous ne comptons pas baisser les bras !!).
    Mon homme (le meilleur du monde !) a été un peu déboussolé par mes réactions, il connaissait mon problème avec les « vomitos » mais ne pensait pas que c’était à ce point, mes parents idem, du coup, j’ai pris le temps d’en discuter avec eux, (ils ne m’ont pas jugé mais j’ai bien vu qu’il était difficile pour eux d’en saisir le détail), d’envisager une « thérapie », de lire votre texte et il me semble que je me sens mieux.
    Je suis bien décidée aujourd’hui à mettre tout en oeuvre pour accepter cette future grossesse .
    Merci encore et courage à toutes celles qui en souffrent…

  15. Emetophobe depuis petite, j’ai 38 ans et je pense que je n’arriverai pas à avoir d’enfant.
    J’ai suivi plusieurs sortes de thérapie durant ces dernières années, pris beaucoup de traitement médicamenteux etc. Mais ma phobie jolie est toujours là! En bon petit soldat lol

    J’aimerai beaucoup avoir un enfant. Malheureusement j’ai bien trop peur, et je sais que je serai incapable de gérer cette période de ma vie. Avec ou sans nausées, ma peur deviendrai un enfer.
    Aujourd’hui rien que l’idée d’être enceinte me terrifie. Je l’ai été dans ma jeunesse dans des situations compliquées, et j’ai avorté.

    Aujourd’hui je me dis qu’en plus d’être incapable de me gérer, je ferais du mal à un petit bout. Car plus les études avancent, plus ils arrivent à prouver que les « petit nharicots » ressentent tout et très tôt. Que beaucoup de travers d’un nourrisson/enfant peuvent être expliqué par des difficultés rencontrées pendant la grossesse. Je me dis que je suis dans cet enfer depuis tellement d’années, qu’il est hors de question de transmettre une quelconque angoisse à un petit bout qui n’a rien demandé.

    Bref, c’est assez triste comme raisonnement. Depuis des années je crains que cette phobie ne m’empêche d’être mère. A l’approche de la quarantaine je me rends compte que c’est presque plié. Malgré les suivis et les traitements.

    C’est compliqué de répondre aux « ben alors le bébé c’est pour quand? » , « ah non merci bien vrai! ». Comme si j’avais 20 ans et que c’était trop tôt alors que j’approche 40 ans et que c’est plutôt bientôt trop tard…

    Je me suis toujours dit, je ne veux pas être maman tard. Avoir 60 ans quand mon gamin ou ma gamine aura 20 ans…
    Et ben voilà lol
    Pas bien joyeux tout ça! Ma carrière de Mommy ne verra certainement jamais le jour.. Je sais pas pourquoi je raconte tout ça 🙂
    Au delà de ça j’ai la chance d’être en bonne santé donc il faut relativiser!

    En tout je tenais à te féliciter pour ta grossesse! BRAVO

  16. Bonjour miss !
    Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais je ne vois ton commentaire que maintenant…Tu as dû accoucher depuis et j’aurais aimé savoir comment s’est passé ta fin de grossesse, et surtout comment ça va depuis que bébé est là ?

  17. Coucou miss !
    Tout d’abord permets-moi de te féliciter pour ce beau projet 🙂 De plus je suis ravie-ravie-ravie que le retrait du DIU ait été quasi indolore pour toi aussi. Concernant l’émétophobie, je ne peux que t’encourager à faire des recherches sur les remèdes ( aucun de miraculeux mais parfois ça ne fonctionne pas chez quelqu’un alors que ça roule parfaitement chez d’autres ) contre les nausées.
    Laisse-moi aussi te dire que les nausées ne sont pas systématiques quand on est enceinte. CERTES c’est monnaie courante au premier trimestre, mais certaines n’en subissent pas DU TOUT ( tandis que d’autres les subissent pendant 9 mois *gasp* ). Tu ne pourras savoir que lorsque tu seras enceinte.
    Après je comprends ton inquiétude, moi aussi je ne souhaitais pas me mettre en arrêt de travail car j’y perdais beaucoup d’argent…et nous aussi on a un ( = plusieurs ) gros crédits pour notre maison ! Et finalement malgré mes nausées et mon émétophobie , je n’ai pas eu besoin de m’arrêter ! au contraire, le fait d’être active, de penser à autre chose etc…a été bénéfique.

    Je te souhaite donc de tomber enceinte sans crainte des nausées. Il ne faut pas le voir comme quelque chose d’inéluctable mais presque. Ca fait partie du « lâcher-prise » que l’on recherche toutes à un moment ou un autre de notre vie ( moi je me prépare psychologiquement au plus gros lâcher-prise de mon existence : réussir mon AVAC pour mon deuxième accouchement dans quelques semaines ! )

    Bises et à bientôt !

  18. Bonjour LaLu!!

    Me voici me revoilà !!
    Je viens te parler car depuis le 29 août, je me suis débarrassée de mon DIU en cuivre ! Et oui, nous sommes prêts à devenir parents ! Je t’avoue qu’avant d’aller faire retirer le stérilet j’avais la trouille (étant tombée dans les vapes en le mettant, je n’étais clairement pas rassurée de devoir l’enlever!) . J’étais donc venue consulter ton article sur le retrait de ton stérilet et m’était (grâce à ton article), préparée à ressentir une légère douleur. Finalement, en 3 palpations et une toux rapide il était retiré SANS LA MOINDRE douleur. Je n’ai vraiment rien ressenti du tout ! (J’avais pris 2 spasfon avant d’y aller, est ce que ça a aidé je ne sais pas mais en tout cas j’étais ravie en ressortant!).
    Depuis, je consulte beaucoup de forums etc mais personne ne me répond…
    Je suis alors revenue sur ton blog qui est une valeur sûre pour avoir des réponses, des avis, des partages…
    En effet maintenant que les essais sont lancés, mon désir d’être enceinte se mêle avec mon émetophobie. Même si j’arrive à mieux la gérer (en gros quand j’ai des nausées je me dis « allé Claire, ça va passer, au pire tu vomis deg ça passera). Mais c’est surtout une fois encore la peur d’être nauséeuse pendant la grossesse dans n’importe quel endroit sauf chez moi… J’ai surtout peur et pas envie de devoir arrêter mon activité professionnelle, car on perd beaucoup d’argent si on est en arrêt… Comme dans tout boulot je suppose. Même si mon chéri me dit que ma santé passe avant tout, nous avons acheté une maison et je voudrais travailler le plus possible pour ne pas manquer d’argent… Alors je poste ce commentaire, pour pouvoir échanger avec des emetophobie qui sont (ou ont été enceintes), pour qu’elles me donnent les trucs qui ont fonctionné pour calmer ses nausées, mais aussi pour qu’on puisse discuter et se soutenir pendant les essais ? Je ne trouve pas de page Facebook ou autres consacrées aux emetophobes qui essaient de tomber enceinte, la plupart du temps les forums datent de plusieurs années et personne ne répond plus… !
    L’envie est là et je suis pressée d’être enceinte, depuis le retrait j’y pense chaque jour (même si j’entends « plus tu y penses moins tu y arriveras) oui bin finalement c’est plus facile à dire qu’à faire !!
    Je conseille toutes mes amies enceintes qui ont des nausées, je leur donne tous les noms de ce que j’ai pu voir sur internet mais elles ne sont pas emetophobes et personne ne me conseille, Moi, étant donné que personne ne sait ce que c’est d’être emetophobe…
    au plaisir de te lire , LaLu, ou tout autre gemme emetophobe qui souhaiterait échanger avec moi

  19. Coucou Claire 🙂
    Quel commentaire plein de positivité et d’enthousiasme, ça fait plaisir !!! ( bon par contre je te réponds un peu tard, mais je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas vu )
    Je suis vraiment contente pour toi que l’homéopathie fonctionne. Et si tu as le soutien plein et entier de ton homme, c’est aussi énorme. Moi je sais que sans la compréhension de Musclor, ça aurait été bien plus compliqué à gérer…Ca a du bon de fonctionner en équipe 😉 Surtout quand la finalité c’est d’être parent !
    Je vous souhaite beaucoup de bonheur et de réaliser vos projets de couple, sans le spectre de l’émétophobie pour vous arrêter 🙂
    Comme tu l’as peut-être vu, j’ai annoncé ma seconde grossesse depuis ton commentaire d’ailleurs.
    Bises et n’hésite pas à revenir par ici me donner des nouvelles <3

  20. Bonsoir Lalutotale, et tous les lecteurs/trices
    J’ai adoré lire les 2 articles tant ils sont vrais et tournés avec humour, j’adore on dirait moi en tout point de vue.
    Je ne sais pas à quand remonte exactement mon émétophobie mais elle s’est bien manifestée en 2012 alors que je me tape un lumbago phénoménal, j’ai été embarquée aux urgences et on m’a donné de la morphine e… a ce moment là, je ne savais pas que je ne supportait pas ça, et j’ai eu les effets secondaires tant attendus, nausées carabinées et haut le cœur, et c’est la que l’enfer a commencé, s’en est suivi de 6 années ou j’ai eu des nausées tous les jours, j’en ai perdu 10kgs et je faisais 54kgs pour 1m75… après plusieurs thérapies en tout genre et médecine alternatives j’ai réappris à manger mais la nausée restait latente malgré tout. On a ensuite découvert que j’avais des pierres à la vésicule et du coup je me suis dis que les nausées venaient de la, donc je me suis faite opérée en juillet 2019… après l’ablation de la vésicule j’ai commencé à avoir du reflux et celui ci tournait en nausées, plusieurs fois j’ai pensé à en finir car c’est invivable… Puis j’ai commencé à me faire suivre par un homéopathe exceptionnel et ça va un peu mieux… Et la eh bien je suis enceinte de 3 semaines (5 SA d’aménorrhée) et c’est reparti pour les nausées… j’etais contente de voir mon test de grossesse positif mais le plus gros sentiment à la vue de celui ci a été « j’ai pas envie de vomir, qu’est ce que j’ai encore fait comme connerie » c’est Horrible comme sentiment d’autant plus que cela faisait 10 mois qu’on essayait avec mon mari et que j’avais déjà mis ce projet de côté depuis 6ans.
    Après toutes ces années de nausées, j’angoisse car je me dis que je vais finir à vie comme ça et que je sais pas si je tiendrais le coup mentalement, les thérapies ne m’aident pas bcp, apparement ça serait des nausées d’origine émotionnelle mais du coup c’est Compliqué car c’est inconscient (hypnose, EMDR, ostheopathe, kinesiologie, microkine, sophrologie, reiki, magnétisme, etc) rien ne donne vraiment qqch de positif… ça pourrait être le stress, ça je l’ai entendu 1 milliard de fois, ou c’est dans ta tête, ben je veux bien mais où il est le bouton off? Je rêvais tellement de vivre ma grossesse sans nausées et d’etre Heureuse tout court, sans prise de tête, sans angoisses… mais apparement c’est encore pour ma gueule! Je suis fatiguée et désemparée. C’est super dur et surtout quand personne ne comprend. Et la phrase « c’est pour la bonne cause » on en parle?
    Je me lève et je me dis « est ce que je vais avoir la nausee aujourd’hui? » ce sont mes principales préoccupations… ma vie ne tourne que autour de ça et tout dépend de si j’ai la nausee ou pas (allé au resto, au cinéma, voir des amis…) j’ai honte d’etre comme ça, j’en ai marre et j’ai l’impression d’etre Dans une impasse car j’ai déjà TOUT essayé. Tout et n’importe quoi peut donner la nausée (stress, anxiété, dépression, bactérie, gastro, émotions, grossesse, médocs, …) et en étant enceinte, on ne peut pas prendre grand chose et me sens donc désarmée au plaisir de vous lire et courage à nous

  21. Bonsoir LaLu!

    Merci à nouveau pour ta réponse! Effectivement c’est super que tu ai réussi à gérer seule !
    Je t’avoue que depuis que j’ai Nux Vomica, je Me sens mieux, Je ne culpabilises plus de prendre des médicaments anti vomitif en ayant peur des conséquences sur ma santé! Avec l’homéopathie je sais que je peux en prendre quand j’en ressens l’utilité, et ça fonctionne !
    D’après mon médecin il est possible que cela ne fonctionne plus quand je serai enceinte (mais pourquoooiiii lol) mais en tout cas il existe d’autres produits homéopathiques à essayer ! Je les testerai tous s’il le faut
    Sans blague, j’ai de plus en plus envie d’avoir un enfant, on se lance bientôt et disons que je me fais à l’idée que je vais vomir, au moins si je n’ai rien je serai contente et si effectivement je vomis, j’y serai préparée psychologiquement !
    Je me pose même la question à savoir si je vais faire un test directement après les premiers jours de retard ou si je vais attendre quelques semaines histoire de calmer l’effet psychologique comme tu as pu le vivre, c’est à dire que tes nausées ont commencé quand tu l’as su ! Plus j’attends, moins j’en ai
    Je sais qu’il faudra que j’en passe par là, ou alors j’aurais la chance de ces femmes qui n’ont eu aucun symptôme … on verra!
    Mais je serai forte, c’est ce que je me dis, car la finalité ne pourra pas me décevoir !
    Je me ferai violence avec l’aide de mon doudou et tout ira bien, en tout cas je l’espère !!
    Merci de m’avoir répondu, je suis contente de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas en lisant tous les commentaires car parfois j’ai l’impression d’être « à part » ou même dingue …

  22. Coucou Claire !
    C’est déjà GENIAL que le Nux vomica fonctionne sur toi…car pour moi il y avait ZERO effet !
    Mon émetophobie ne m’a jamais empêchée de vivre au quotidien, mais c’est vrai qu’avec les nausées de grossesse, cette phobie m’est revenue en pleine face, moi qui pensais que c’était derrière moi…
    J’ai franchi un grand cap le mois dernier : j’ai subi une gastro qui s’est déclarée en pleine nuit, à 3h du matin…Ayant peur de réveiller LaLutine ou Musclor, je suis allée aux WC pour me vider par le bas, si tu vois c’que j’veux dire ^-^ quand soudain, c’est arrivé d’un coup, j’ai vomi un jet genre l’exorciste…Plutôt que paniquer et d’aller réveiller urgemment Musclor, j’ai décidé de gérer seule ( il faut dire aussi que j’avais peur d’en mettre partout sur notre beau parquet massif ^-^ ). Donc j’ai continué de me vider en continu pendant 2 minutes dans la baignoire. Et même si c’était un mauvais moment à passer, j’en suis ressortie très fière d’avoir géré toute seule. Et pour l’anecdote, j’ai réveillé Musclor en retournant me coucher pour lui dire qu’il fallait mettre son réveil pour emmener LaLutine à l’école le lendemain, car avec cet épisde vomitif, je ne me sentais pas la force de me lever quatre heures après, MDR.

    Tout ça pour dire qu’on a toutes une manière différente de gérer son émétophobie, et que la maladie évolue avec le temps et les évènements. Pour ma part, ma phobie n’a jamais été un frein pour tomber enceinte et vivre une grossesse épanouie. J’avais juste ces saloperies de nausée pendant 4 mois, mais d’un autre côté elles m’ont fait perdre 3 kilos donc c’était un mal pour un bien 😉

    N’hésite pas à revenir par ici me donner encore de tes nouvelles ! <3

  23. Bonsoir LaLu,
    Désolée pour ma réponse tardive (un an après …lol) mais je n’avais pas vu ta réponse.
    Aujourd’hui j’ai 27 ans et nous souhaitons nous lancer dans l’aventure bébé d’ici quelques mois. Je ne te cache pas que ma peur est toujours la, mais je me dis que je veux vraiment être enceinte et que psychologiquement j’aurais plus de facilité à le gérer étant donné les circonstances qui ne sont pas d’origines médicales mais plutôt un futur bonheur à venir. Était-ce le cas pour toi lorsque tu étais enceinte ? Était-ce pour toi plus facile à gérer enceinte que lorsque tu avais une gastro ou ton emetophobie était toujours aussi forte?
    Depuis plusieurs mois je prends du Nux Vomica lorsque j’ai des nausées et cela fonctionne si bien que je ne prends plus de d*mperidone depuis que j’ai découvert cela ! La pharmacienne m’a d’ailleurs dit que si ça fonctionnait actuellement j’avais des chances que cela fonctionne enceinte puisque je réagis bien à l’homéopathie, j’espère de tout cœur qu’elle dit vrai !
    Une collègue pense que j’ai tellement peur de vomir que je ne vomirai pas une seule fois pendant la grossesse mais je sais que les symptômes c’est la loterie …
    Pour en revenir à ta réponse, j’ai peur du jugement des autres certes mais j’aurais surtout honte même si de voir quelqu’un vomir ne me ferait pas le juger, c’est juste que j’ai peur de me vomir dessus ou autre…
    En tout cas, plus l’échéance approche et plus j’ai hâte mais en même temps j’ai une crainte : j’ai tellement peur d’être mal et de vomir que j’ai peur que mon corps n’accepte pas une grossesse à cause de mon « état » psychologique…
    J’espère te lire bientôt, cela fait du bien de parler avec des gens qui me comprennent et qui sont passés par là …

  24. Hello Jennifer,
    Même avec toutes les précautions d’hygiène ou de « quarantaine » ( lol ! ) possibles, il est difficile d’éviter la gastro en période hivernale, c’est vrai.
    Pour ma part, j’ai compris avec LaLutine qu’elle pouvait parfois l’attraper mais que je n’en souffre pas forcément derrière. Elle a d’ailleurs été malade toute la nuit de vendredi dernier, et l’instinct de protection étant plus fort que ma phobie, j’ai nettoyé tous les dégâts sans broncher. Lorsque Musclor est touché, on évite juste les bisous sur la bouche et de trop se toucher au lit. En général, j’arrive à passer entre les mailles du filet.
    Bises et courage !

  25. Bonjour,
    J écris sur ton site car tu es très réactive au message et cela fait du bien d en parler et surtout aux personnes qui comprennent.
    Cela n a rien à voir avec une grossesse même si j en ai souffert.
    Aujourd hui, c est une toute autre histoire mais toujours liée à mon émétophobie. Mardi dans la nuit, ma fille de 10 mois vomit mais seulement deux fois et le lendemain elle était en pleine forme donc avec mon mari on se dit que c est à cause des glaires car elle sortait d une bronchite. Mais voilà que cette nuit mon mari tombe malade et se met à vomir. J ai tellement peur qu’ il vomisse près de moi ou que je l attrape que je suis partie dormir dans le salon. Je suis stressé et j ai vraiment peur que ma fille ou moi soyons malade. Je suis sans mon salon avec la télé pour ne pas entendre mon mari vomir. Je me lave les mains dès que je touche quelque chose de la maison. Et je viens d envoyer un sms à ma belle soeur pour qu’ elle garde ma fille ce week end le temps que ça passe. Et pour ma part je ne sais pas quoi faire: je ne veux pas abandonner mon mari malade mais la phobie parle pour moi et j ai envie d aller dormir ailleurs pour être sûre de ne pas être contaminée. Mais je me sens encore plus mal car mon mari connaissant ma phobie ne fait que s excuser et de me dire qu’ il n a pas fait exprès. Je sais très bien qu il n a pas fait exprès et que ce n est pas sa faute.
    J ai tellement peur de l attraper.
    Je déteste vraiment la période hivernale car je sais qu’ elle est signe de gastro.

  26. Merci pour ton témoignage Lulu ! Je me raccroche toujours à cet espoir que toutes les grossesses sont différentes et que l’on n’est pas « condamnées » à avoir des nausées 😉 Bises !

  27. Hello Camille,
    Tes mots résonnent en moi avec une telle justesse…Je peux te rassurer en te disant que cela va passer, mais si vraiment tu ne supportes pas, tu peux toujours essayer les gélules de gingembre 😉

  28. Bonjour à toutes,

    Et une emetophobe de plus… Une !
    Et oui on est vraiment pas seule (et j’avoue ça rassure quand même)

    Alors je me permets de témoigner car cela peut rassurer certaines femmes qui souhaitent avoir un bébé mais qui ont peur.
    Je suis enceinte de mon 4eme enfant et j’ai eu les fameuses nausées de grossesse à la première et 4eme grossesse. Et je n’ai jamais vomit !
    À la 2eme et 3eme pas une minute de nausée. Donc comme quoi aucune grossesse ne se ressemblent.
    Ensuite j’ai 2 remèdes qui ont été miraculeux pour moi pour combattre les nausées :
    L’accupuncture. En 3 séances ça été magique, plus rien !!!
    Et de l’eau et du citron. Ça parrait tout bête mais ça fonctionne ! Et là on peut pas faire plus naturel quand on est enceinte 😉

    Donc n’ayez pas peur de tomber enceinte… Avec un peu de chance vous n’aurez pas de nausées et sinon il existe des remèdes. Et puis au pire avoir un bébé ça vaut bien 3 mois de nausées… Même pour une emetophobe 🙂

    Courage à toutes.

  29. Quelle bonne idée d’avoir écrit d’avoir su y mettre des mots à nos maux. Je suis à 2 mois et 3 semaines de grossesse et je fais ce qui s’appelle « subir » ma grossesse actuellement. Difficile pour mon musclor de le comprendre… mais c’est pourtant ce que je vis.
    Les nausées sont penibles, et je m’accroche tant bien que mal à un espoir qu’elles Prennent fin. Mais je suis tout aussi bouffée par ça ! Alors on me dit êtes vous suivie… oui … mais les gens ne comprennent pas … j’ai honte pour ma fille de me dire que j’en savoure pas encore sa présence en moi… mais je suis une optimiste malgre tout et je crois que ceci prendra fin dans quelques semaines et laissera place au bonheur.

    Ça fait du bien de savoir qu’on est pas seule…

  30. Hello Maude !
    Comme je te l’ai dit sur Facebook : ton commentaire n’a pas disparu dans les méandres d’internet, je l’ai juste relu à plusieurs reprises avec beaucoup d’attention pour te faire une réponse aussi précise que l’est ton commentaire 😉
    Franchement bravo, car pour le nombre d’années que je me suis trimballée cette phobie, je n’ai jamais eu le courage ( ou même juste l’idée ! ) de tenter l’hypnose. Et je te remercie sincèrement pour ton partage à ce sujet car ça pourra aiguiller beaucoup de lectrices vers cette voie, qui semble être libératrice d’après ton expérience !
    L’EMDR, je connais de loin car Musclor y a été confronté il y a quelques années après plusieurs traumatismes assez terribles qui l’handicapaient énormément dans la vie quotidienne. Les résultats ont été assez spectaculaires,et ce de façon très rapide. Mais je t’avoue ne pas y connaître grand-chose, simplement que de mon point de vue, ça a l’air assez miraculeux tout ça ( et un peu occulte, aussi ) ( mais ça ne me fait plus peur depuis que j’ai été hypnotisée l’année dernière au milieu d’une salle pleine d’inconnus ).

    Je te remercie sincèrement pour ce commentaire qui, j’en suis sûre, aidera beaucoup de monde dans les démarches pour trouver une vie plus sereine sans émétophobie !

    Bises <3

  31. Bonsoir Claire,
    Ton commentaire m’a beaucoup émue, c’est pour cela que j’ai mis tant de temps à y répondre ( et je m’en excuse sincèrement ). Je me reconnais dans toutes tes paroles : il y a quelques années, j’étais comme toi. Mon envie d’enfant fut plus forte que ma phobie, et du jour où j’ai su que j’étais enceinte ( à 5 semaines ), les nausées ont commencé…Comme quoi, il y a effectivement une grosse part de psychologie là-dessous ! Ces 4 premiers mois de grossesse ont été assez terribles pour moi, car l’émétophobie que je croyais enfouie a ressurgi. Mais je ne suis pas morte, je n’ai pas trop ( trop ) réfléchi, et je me suis dit que je devais en passer par là pour avoir la joie d’être maman.
    Aujourd’hui quand ma fille vomit ( car ça lui arrive ), j’ai une petite appréhension. Mais elle est vite balayée par l’inquiétude. C’est pareil pour les adultes : je veux tellement que les gens se sentent bien que j’en oublie ma phobie.
    Lorsque je lis ton commentaire, une évidence me saute aux yeux : le fait que tu sois terrifiée de vomir en public, ou d’être prise de nausées au beau milieu de nulle part, à la vue d’autres personnes inconnues, je pense que ça induit une peur terrible du jugement des autres ( << souligné 3 fois en rouge ). Pose-toi une simple question : jugerais-tu une personne qui se met à vomir en pleine rue ? Pas un type qui ne réussit pas à mettre un pied devant l'autre et qui est donc visiblement archi-beurré, mais une jeune femme comme toi, sans trouble apparent ? Si tu réponds non à cette question, c'est que tu es normale. Et ca veut dire aussi que 99,9% des inconnus qui te verraient vomir ne te jugeraient pas. Je sais pas si je suis très compréhensible... Tu me suis ?

  32. Bonjour !

    J’ai 30 ans et l’envie d’avoir un enfant se bouscule avec mes angoisses de vomir. Je suis en effet émétophobe depuis l’enfance. Ca donnait lieu à de véritables moments de stress, jusqu’à la fin de l’adolescence. Je ne vivais pas, je me privais de tout ce qui pouvait générer d’éventuels vomissements. Et lorsque j’étais confrontée à une situation de ce genre, mes réflexes étaient : grosses angoisses + prise d’anti-émétique !
    Et au début de l’âge adulte, j’ai eu envie de vivre tout simplement. Etant psy (on dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés, c’est pas faux 😀 !), je connaissais quelques techniques pratiquées en thérapies brèves et efficaces sur les phobies. Je me suis lancée avec l’hypnose ! J’étais sceptique au début, mais j’ai été réceptive et les résultats ont été immédiats. En 4 séances, la phobie a beaucoup régressé. J’ai gagné en confort de vie. Voir les autres vomir, ne me faisait plus grand chose (à part un dégoût « dans la norme »). Ca fait 4 ans et je ne regrette pas ! Seulement, aujourd’hui, je me pose des questions sur le fait de vomir moi-même (car je n’ai pas vomi depuis mes 8 ou 9 ans…). Du coup j’ai peur que la phobie soit toujours là et resurgisse au moment de la grossesse. Ni une ni deux, avant d’entamer ce beau projet, je me décide à aller voir une consoeur pratiquant une technique différente de l’hypnose mais toute aussi efficace (si ce n’est plus, vu que c’est accessible à tout le monde : pas la peine de se demander si on est réceptif ou non !). Il s’agit de l’EMDR, c’est aussi une thérapie brève qui offre ce que je recherche = des résultats visibles rapidement ! Je n’en suis qu’au début, mais je compte beaucoup là-dessus pour en finir avec cette phobie. J’ai envie de vivre sereinement et ne plus m’angoisser à chaque fois que j’ai la nausée (même si depuis l’hypnose je n’ai pas revécu d’angoisses à ce sujet comme ça a pu être le cas auparavant).

    Donc n’hésitez pas à vous renseigner autour de vous sur les techniques qui existent et qui vous inspirent confiance. La vie est tellement plus belle quand on est libéré d’un tel poids 🙂

    Prenez soin de vous !

    Message à Lalutotale : J’adore ta plume, tu manies les mots et l’humour avec une telle aisance ! Merci à toi 😀 !

  33. Bonjour,

    Quel bonheur de voir que je ne suis pas seule face à cette phobie qui, je peux le dire, me pourrie parfois la vie … Je n’ai jamais su déterminer l’élément déclencheur de mon émétophobie… Tout ce que je sais, c’est que j’ai peur de vomir chaque fois que j’ai mal au ventre, ou si j’ai un peu la tête qui tourne… J’ai peur d’aller manger au restaurant de peur de manger quelque chose qui ne serait pas bon et qui me rendrait malade. Les trajets en voiture quand ce n’est pas moi qui conduit me font avoir le ventre barbouillé et c’est difficile à gérer . J’ai l’impression d’être un boulet pour mon conjoint qui sait que je suis phobique de vomir, mais je culpabilise… Je prends souvent des anti-emetiques qui me calment rapidement mais j’en souffre. Mon médecin m’a donné un bon remède quand je mange au resto ou après le repas de noël : du citrate de betaine, ce qui permet une bonne digestion et de ce fait je n’ai pas mal au ventre(je pense que le psychologique y est pour beaucoup aussi…) . Je travaille auprès d’enfants , les régurgitations ne me dérangent pas, les vomissements sont plus compliqués mais j’arrive à les gérer. Pour les adultes en revanche je ne gère pas et m’en vais rapidement lorsque je vois quelqu’un mal, surtout en soirée lorsqu’ils ont trop bu, j’ai peur que quelqu’un vomisse et de vomir à mon tour…
    J’ai 26 ans et je sais que je veux des enfants d’ici 2 ou 3 ans mais j’ai tellement peur d’être malade que je me demande si j’en serai capable … Je n’en suis pas au point de « ravaler » lorsque j’ai envie de vomir car j’ai déjà fait une intoxication alimentaire il y a 2 ans et le vomissement m’a soulagé d’ailleurs . Après cette intoxication je me suis dit « mais ce n’est rien en fait de vomir », c’était passé.. 8 mois plus tard à nouveau j’ai vomi du fait d’une maladie, et je ne l’ai pas mal vécu. Puis c’est revenu, comme avant … Je me rends compte que c’est surtout le fait de vomir si je ne suis pas chez moi qui me terrifie… Vomir alors que je ne peux pas accéder à des toilettes , vomir au cinéma devant tout le monde, au travail… J’ai peur d’être enceinte et d’être malade tout le temps car je ne sais pas comment je pourrais gérer au travail même si il y a des toilettes , lavabos , baignoires ou autre endroit où l’on peut vomir facilement … Je rêve d’être enceinte un jour depuis que je suis en âge d’y penser, j’attends le bon moment mais je suis terrifiée… je sais qu’un suivi psy serait bien mais malheureusement les séances coûtent un bras … c’est pour ça que je me dis que d’en parler avec d’autres emetophobes pourraient m’aider ? Je sais en tout cas qu’il existe (peut être) un médicament qui pourra soulagé mes nausées (si toutefois j’en ai) lorsque je serai enceinte, et ça me rassure déjà même si je ne sais pas si cela marchera ^^ je souhaite avoir des enfants je le sais mais je ne le cache pas , l’emetophobie me freine énormément et ça en devient même obsessionnel quand j’y pense … merci pour ton article en tout cas !

  34. Coucou miss !
    Je suis à 100% avec toi et je te soutiens face à l’émétophobie devant ce grand projet qu’est de concevoir un petit être <3
    Je ne sais pas s'il existe des groupes de parole, mais je pense que ce serait une bonne idée. Moi ça ne me conviendrait pas dans le format, c'est sûr. Je préfère en parler à un psy spécialisé dans les phobies je crois. Mais je conçois que pour d'autres, ça peut être une très belle aide, voire même pour l'éradiquer complètement ça peut être un déclencheur !

  35. Merci pour ce très bon article qui a un franc succès ! Que de commentaires ! Je ne pensais pas que nous étions aussi nombreuses à être polluées par cette saloperie d’éméthophobie.

    Je suis moi-même face à ma terreur de 2018 : un projet bébé pour cette année et avant tout une peur d’être malade à en mourir mais surtout de ne pas être capable de gérer. Je crie avant d’avoir mal ou plutôt, j’en déprime littéralement par pure anticipation car comme tu l’expliques très justement, nous ne sommes pas égales face aux nausées de la grossesse.
    Quel pouvoir désastreux peut avoir l’angoisse dans ces moments-là !

    Je me suis demandée s’il n’existait pas d’ailleurs d’événements de rencontres entre émétophobes ? Parler avec un professionnel est une chose mais se parler entre nous, s’échanger des solutions voir même trouver des solutions ensemble, en serait une autre tout aussi enrichissante

    Merci beaucoup pour tes conseils et très belle année à toi !

  36. Coucou Claire !
    NON tu n’es pas seule et tu n’as rien d’une extraterrestre !!! Ton commentaire m’émeut beaucoup. Je trouve ça tellement beau que tu décides avec ton mari de dépasser ta phobie pour donner la Vie <3
    Ca va peut-être te rassurer, mais il n'y a AUCUN facteur génétique dans les "symptômes" de la grossesse.
    Moi par exemple, j'étais nauséeuse les 4 premiers mois et surtout j'ai fait une rétention d'eau à faire pâlir les baleines ( j'ai pris 28kg dont 17 se sont envolés dans la semaine qui a suivi mon accouchement ). Mais figure-toi que ma mère n'avait RIEN eu de tout cela, pour ses 2 grossesses. Voilà pourquoi mon père était très étonné que je subisse ces désagréments qui n'avaient pas eu lieu dans la famille avant moi.
    Donc si ta mère a été pas mal malade, rassure-toi : ça ne signifie pas DU TOUT qu'il en sera de même pour toi, bien au contraire !

    Aujourd'hui je vais très bien. LALutine grandit à vue d'oeil et quand je la regarde, je me dis que 4 mois de nausées ce n'était rien comparé au bonheur qu'elle me procure à chaque instant. L'amour pour son enfant est plus fort que notre phobie, crois-en ma bonne expérience !

    Je te souhaite moi aussi une très belle année 2018. Qu'elle te comble sur tous les plans et te gave d'amour <3 J'espère que tu repasseras par ici me donner de tes nouvelles !

    Bises

  37. Je découvre ton article tard mais tu n’imagines pas comme je te suis reconnaissante d’avoir parlé de ta phobie au grand jour. Je me sens moins seule et surtout, je me sens comprise car je suis un ovni pour les gens qui m’entourent…
    J’ai cette phobie depuis aussi longtemps que je me souviennes, et comme toi, elle est liée à la peur de mourrir : vomir, se vider, le néant –> la mort. (j’ai 30 ans et je n’ai pas vomi depuis mes 7 ans) Je la vis comme toi sauf que je ne supporte pas le vomir chez les autres non plus. J’ai peur de mourir depuis que je suis enfant également (je faisais déjà des crises d’angoisses). J’ai perdu mes 2 parents (ma mère il y a 8 ans et mon père, il y a 4 ans), ça n’a pas arrangé mon anxiété…
    Mon mari et moi envisageons d’ici 1 an de faire un enfant mais à chaque fois que je pense à la grossesse, je m’en sens incapable. Ma mère a été très malade quand elle attendait mon frère (je me planquais dans ma chambre avec la musique à fond dans les oreilles) et elle prenait du primperan en longueur de journées sauf qu’elle n’était pas Émétophobe…) ce qui ne me rassure absolument pas…
    Je vais chez un psy depuis le décès de mes parents et j’aimerai cette année, essayer de travailler sur cette phobie avec lui afin que la peur ne l’emporte pas sur l’envie de faire un bébé avec l’homme de ma vie.

    J’espère que tu vas bien aujourd’hui et que tu es heureuse !

    Tous mes veux pour la nouvelle année

    Merci encore pour ton témoignage et tes conseils précieux <3

  38. Sérieusement, il faut que tu voies un psychologue. EVIDEMMENT que c’est dans ta tête. Tu en doutais ? Les troubles psychologiques ont parfois de lourdes conséquences physiques. L’émétophobie est à classer dans les maladies mentales au même titre que l’anorexie ou la boulimie. C’est pour cela qu’il ne faut pas la prendre à la légère et se faire aider, absolument.

  39. Ma mère me dit c’est dans ta tête il faut que tu arrêtes ….
    Mais cette nuit encore je me suis réveillée en pleine nuit avec l’angoisse d’attraper la gastro car je travaille avec les enfants ce qui accentue mon angoisse des qu’il y a l’épidémie de gastro c’est la panique a bord ….
    J’en arrive à un point de me dire que je devrais peut être arrêter ma relation car il veut des enfants et j’en veux aussi avec lui mais j’y arriverai peut être jamais je lui dis que je veux avoir un bébé avec lui d’ici 3 ans mais j’en suis au point de me dire que je suis un fardeau et que je risque de lui faire perdre son temps car ça va être 9 mois d’angoisse et les 3 premiers aussi atroce a vouloir tenter tous les remèdes pour m’empêcher de vomir et des crises de larmes lors des nausées ….
    C’est un enfer psychologique ….

  40. Coucou miss,
    Je comprends parfaitement ton état et je lis dans ton commentaire beaucoup de détresse.
    Je rejoins ton copain et ta mère sur un point : il faut absolument que tu en parles à quelqu’un « d’extérieur ». C’est très très important, il en va de ton avenir. J’ai le sentiment que tout se mélange dans ta tête à cause de l’émétophobie, et il ne faudrait pas qu’elle ternisse ton futur, que j’espère débarrassé de cette phobie. Sincèrement, il faut vraiment que tu prennes RDV et je serais tellement contente que tu fasses cette démarche !!!
    ( bon, pour l’aiguille de la péridurale, Dieu merci elle ne « paralyse » pas hein ! Elle anesthésie simplement pour ne pas sentir la douleur 😉

    Donne-moi des nouvelles.
    Bises

  41. Bonjour
    Je me retrouve tellement dans ton article
    Je suis emetophobe depuis mes 14 ans j’ai eu une gastro ou je n’ai pas cessé de vomir durant 24h et on m’a fait faire 45 minutes de voiture ou j’étais en mode je vais vomir dans la voiture il faut pas j’ai peur suite à ça j’ai eu la nausée toutes nuits durant plusieurs mois a 00h heure a laquelle les vomissements de ma gastro avaient démarré suite à ça je n’ai plus dormi chez ma grand mère de peur de vomir (et oui certains diront que je suis folle ) a l’heure actuelle j’ai eu une gastro en juin ou j’avais tellement peur de vomir que je tombais dans les pommes … actuellement je me déclenche inconsciemment presque tous les jours des nausées et me shoot au primperant …. ma mère et mon copain me disent que c’est dans ma tête que je dois voir un psy mais je leur dis que je voudrais que ça s’arrête que je le fais pas exprès que pour moi c’est un enfer …
    J’appréhende déjà une future grossesse qui n’arrivera que dans quelques années j’ai peur d’avoir des vomissements et la nausée
    Ainsi que j’ai peur des aiguilles l’idée d’accoucher me terrorisent (l’aiguille de la péridurale … Je serai bien capable de bouger et me faire paralyser … subir une episiotomie, ma soeur en a eu 2 j’ai terriblement peur …. )
    J’ai tellement la phobie de vomir que je dis que si un jour j’ai un cancer je ne veux pas me faire soigner et aimerait pouvoir me faire euthanasier …. Je vis un enfer et appréhende des choses qui arriveront dans plusieurs années (grossesse ) ou jamais (cancer) …..

  42. Coucou Ariane !
    Je comprends tout à fait ton angoisse, et je pense que le fait qu’elle « remonte » avant de tomber enceinte est plutôt « sain »…Contrairement à moi qui ait choisi de l’ignorer jusqu’au moment où j’ai su que j’étais enceinte !!! Ca te permet de réfléchir et de mieux appréhender les choses je pense. Car lorsque tu auras réussi à te détacher de cette crainte, de cette peur viscérale, alors tu SAURAS que tu es prête à tomber enceinte.
    Quand je repense à cette période, elle n’était pas facile mais j’ai survécu ! Même en ravalant mon vomi, tout ça tout ça. Le fait d’être maman depuis 2 ans maintenant est tellement plus intense que tout ça !! Crois-moi sur parole ! J’ai même envie de remettre le couvert, et pourtant je suis toujours émétophobe 😉 Pour moi, c’était un petit moment de ma grossesse que j’ai su dompter avec les gélules de gingembre.
    Passés ces 4 mois pas glorieux, ma grossesse fut plus douce.
    Quand je vois LaLutine aujourd’hui, je me dis que ça valait le coup d’être malade en début de grossesse <3

    Bisous et tiens-moi au courant si tu le souhaites !

  43. Bonjour,

    Moi aussi, dans l’optique de tomber enceinte alors que je n’ai pas encore arrêtée la pilule, ma plaquette se termine dans deux semaines et l’aventure commence.

    Autant j’avais hâte de tomber enceinte, autant là, comme c’est réel, j’ai peur. Je veux un bébé mais j’ai peur.

    J’ai 26ans et phobique depuis très jeune, grosse dépression de l’âge de 18 à 24ans où je ne pesais que 35kg, je ne m’alimentais plus tellement la phobie avait pris le dessus …

    Puis j’ai recommencé à vivre, a tout faire, même de v.. quand j’ai trop bu.

    Mais maintenant c’est comme si des angoisses remontaient, j’ai une peur terrible d’être super malade le moment d’être enceinte et de rejeter ma grossesse a cause de ça … J’ai peur de replonger dans la spirale infernale qui a failli me coûter la vie. Je ne suis même pas enceinte et j’apprehende terriblement. Je m’en fou des autres effets sur la grossesse, ce n’est que l’aspect de la phobie qui commence déjà à me faire peur.

    Merci pour ton article et ton aide, au moins j’ai des solutions sous le coude, et la preuve que même emeto, on peut être enceinte.

  44. Hello Jennifer !
    Bien sûr l’important est que chacune trouve une solution pour y remédier 🙂 Alors en tant qu’émétophobe, je suis vraiment très très contente pour toi que tu aies trouvé TA clé !
    Bises et bonne continuation 😉

  45. Coucou!
    Je pense que c est plus ou moins efficace selon les femmes. On est toutes différentes. Je le prends depuis 1 semaine et plus de nausées depuis. Et ça fait du bien .

    Bonne soirée.

  46. Coucou Jennifer !
    Tu viens de répondre à l’une des grandes interrogations de ma grossesse !!! En effet, mon médecin traitant m’avait prescris du Donormyl : j’étais persuadée que c’était pour m’aider à mieux dormir ( je connais déjà ce médicament pour en prendre lors de vols long courrier en avion ! hahaha ) .
    Dans mon cas non seulement ça ne m’aidait pas du tout à dormir, mais ça n’a pas du tout calmé mes nausées de grossesse. Pourtant je les ai pris pendant 6 semaines. Voyant que ça n’avait aucun effet, j’ai tout arrêté.
    Avec le recul, je me dis que les gélules de gingembre, c’est vraiment la solution la plus naturelle et « inoffensive » qui soit pour traiter les nausées de grossesse !

  47. Bonsoir Jennifer,
    Je te soutiens à 200% : je sais combien c’est difficile. Tu as la chance d’avoir un mari aimant et compréhensif, alors au diable les pensées des autres ! Ils ne comprennent pas forcément, et alors ? L’émétophobie ne s’en ira pas avec eux, mais avec une bonne dose d’aide psychologique 🙂 Je te souhaite beaucoup de courage en espérant que tes nausées s’estompent puis disparaissent comme il fut le cas pour moi en testant les gélules de gingembre Maternov !

  48. Bonjour,
    J ai écrit un message il y a quelques jours pour dire que les nausées étaient insupportables. J ai enfin trouvé la solution est cela marche très bien. Je souhaite faire partager cette information pour soulager les futurs mamans qui sont émétophobes comme moi et qui ne peuvent profiter de la grossesse.
    Je prends du Donormyl. Je précise tout de suite que ce médicament n a aucun effet sur le bébé. Au Canada, les médecins donnent ça aux femmes enceintes pour soulager les nausées. Par contre je préviens que ce cachet fait dormir car à la base c est un somnifère. On le donne de plus en plus en France. Je prends un cachet avant de dormir le soir et la moitié de 1 le midi et mes nausées se sont calmées. Je dors enfin la nuit et je remange la journée. Je revis en faite. Regardez sur Internet et vous verrez que énormément de femmes en sont satisfaite.

    J espère que ce message vous aidera.
    Bonne journée et bonne grossesse.

  49. Merci pour cet article!
    Je suis émetophobe depuis des années et enceinte de 9 SA. Et je dois avouer que ce début de grossesse est difficile. Depuis 1 semaine les nausées sont de plus en plus importantes, durent toute la journée, je n en sors plus et je me retiens même de vomir. Je sais que c est pour la bonne cause mais à chaque nausée, je ne peux m empêcher de faire des crises d angoisses. J en pleure presque tous les jours. Je ne peux même pas aller travailler (Je suis enseignante et je ne peux pas me permettre de faire une crise d angoisse devant eux). Heureusement, mon mari comprend ma phobie et m aide beaucoup mais ce n est pas le cas de tout le monde. Je pense même que certains me pensent folle avec mes réactions excessives ^^. Je vais essayer maternité et voir si ça marche pour moi.
    Merci pour tes conseils.

  50. Coucou moi aussi je suis enceinte
    de 9semaine je n’ai toujours pas vomie.
    mais la sa commence je ne dort pas la nuit je suis angoissé j’ai peur de ne pas y’arrivait j’ai juste envie de mourir c’est vraiment affreux je prend de l’homéopathie mais c’est sans succès c’est vraiment très très dur et déprimant je ne comprend pas d’où vient se mal-être c’est déjà dur sans être enceinte.. mais enceinte c’est pire.

  51. Coucou Constance,
    Je suis désolée d’avoir mis tant de temps à répondre à ton commentaire mais celui-ci m’a bouleversée et j’ai longtemps cherché les mots pour pouvoir te réconforter, te rassurer. Ce n’est pas chose facile car quand on est en plein « tourbillon », avec la sensation d’être dans l’oeil du cyclone et de ne jamais pouvoir en sortir, on n’écoute pas vraiment les autres. On est enfermée dans sa phobie. Et je te le dis pour l’avoir vécu.
    J’espère qu’après 1 mois, le temps que j’ai mis à te répondre, tes nausées de grossesse se sont un peu, beaucoup calmées. Voire qu’elles ont disparu. C’est en tout cas tout le « mal » que je te souhaite !
    Je pense qu’un suivi psy pour toi serait + qu’approprié pendant ta grossesse. C’est du moins ce que j’avais fait et ça m’avait aidée. Ca + les gélules de gingembre, ça a été presque miraculeux pour moi, alors que je n’y croyais plus.
    Tu es passée par des phases terribles, tant sur le plan de ton agression que de toutes les conséquences psy, médicales et physiques qui en ont découlé. Je pense qu’il faut que tu sois PATIENTE et INDULGENTE envers toi. Je pense qu’on n’efface pas en quelques semaines des années de traumatismes.
    Donne-moi de tes nouvelles s’il te plaît ! Comment vas-tu aujourd’hui ??

  52. Bonjour,

    Tout d’abord merci infiniment pour ton article, je me suis tellement reconnue dedans et surtout j’ai appris beaucoup de chose sur ma phobie que je savais inconsciemment mais le fait que tu aies mis des mots dessus m’a fait comprendre que je n’étais pas folle. Et par ailleurs, je t’admire beaucoup pour tout ce que tu as traversé et enduré et surtout dont tu as su te relever, je sais par expérience qu’avoir sa maman très malade et sous chimio est une expérience extrêmement douloureuse.

    Je suis émétophobe depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai des souvenirs de petite ou j’avais déjà peur de vomir en publique. Avec le temps, ma phobie n’a fait que grandir et prendre le pas sur ma vie. Contrairement à ta phobie, je me suis vite rendu compte que ce n’étais pas la peur de mourir, ce qui m’a causé bien des soucis par la suite (surdose de médicaments, je préférais ne pas vomir plutôt que les conséquences possible sur mon organisme).
    Maintenant, je n’ai plus seulement peur de vomir en publique, mais aussi de vomir tout court, de voir des gens vomir dans la rue ou au cinema, bref tout ce qui est lié aux vomissements. Je ne prends plus les transports en commun après que quelqu’un m’ait vomi dessus dans un wagon bondé. J’ai du mal à aller dans des restaurants que je ne connais pas et j’ai eu plusieurs phases d’anorexie notamment au cours de l’adolescence et il y a quelques années quand j’ai eu des problèmes de thyroïde (un des symptômes souvent ignoré par les médecins est l’amplification des angoisses, donc pour moi la peur de vomir, et certain des médicaments que l’on m’a prescrit m’ont donné de fortes nausées, donc je refusais de les prendre et ainsi de suite le cercle vicieux…). Durant cette période d’hyper puis hypothyroïdie, ma peur de vomir m’a plongé dans une forte dépression de manière très rapide (j’étais au plus bas en quelques semaines) et j’ai failli être internée (je ne pouvais plus sortir de chez moi et je refusais de voir d’autre personne que mon mari ou ma mère). Mais à aucun moment de ces épisodes je n’ai vomi.
    J’ai pu comme toi, à force de psychanalyse et du soutien inestimable de mon mari, déterminer d’où provenait ma phobie (j’ai été victime d’agression sexuelle quand j’étais enfant) et me sortir peu à peu de ma dépression. Au bout de quelques années, je me suis vu faire des progrès inimaginables pour moi (manger au restaurant, gouter des nouveaux plats, aller au cinema, voyager sans avoir peur d’être malade, faire des réunions au travail sans avoir peur de me sentir mal…) et je me suis sentie VIVRE. C’était une telle libération ! Un sentiment magnifique, même les gastro ne me faisaient plus peur, c’est pour dire. Mais voila, c’était le calme avant la tempête… J’ai eu de nouveaux problèmes de santé et j’ai du prévoir de me faire opérer, une opération lourde qui selon le neurochirurgien qui me suis me ferait vomir à la fin. C’est là que j’ai vu que ma phobie n’était pas guérie mais endormie comme toi. Peur panique, à ne plus vouloir me faire opérer. Puis une nouvelle entrainant une autre, j’ai appris que j’étais enceinte ! Un bonheur mitigé puisque je ne savais pas si je pouvais le garder. Bonne nouvelle, j’ai eu le go du médecin mais en ajustant quelque peu la grossesse.
    Me voila partie pour une nouvelle aventure sans vraiment savoir dans quoi je m’embarquais, mais heureuse. Mais voila, comme toi, malade des le début (4SA) et là, un combat quotidien c’est installé. J’en suis à la fin de mon 3ème mois et c’est toujours terrible. J’ai des nausées, des vomissements malgré tous les médicaments que les médecins peuvent me prescrire et je pleure tous les jours. J’ai du être hospitalisée pour déshydratation et au cours de l’hospitalisation, on m’a appris que je faisais une rechute de la thyroïde, ce qui augmentait les symptômes de grossesse par 5. Je suis depuis arrêtée et je suis sincèrement entrain de prendre l’eau. Je recommence à ne plus pouvoir sortir de chez moi (les vomissements surviennent quand je suis trop longtemps debout ou que je n’ai pas mangé depuis un certain temps, même la nuit) et je fais d’énormes crises d’angoisse lorsque je suis seule ou quand les nausées sont trop forte. Je me sens totalement perdue, j’ai tout essayé, l’homéopathie, la sophrologie, l’hypnose… Rien ne me calme. J’arrive au bout de mes solutions, mais grâce à ton blog je vais essayer de prendre les gélules de gingembre j’espère de tout coeur que ça marchera parce que je deviens un boulet énorme pour mon mari et pour ma mère qui malgré leur super soutient ne me comprennent pas vraiment.
    Bref comme toi, c’est entrain de gâcher mes premiers mois de grossesse et je ne peux plus entendre les « mais c’est normal », « c’est naturel » ou en gros que je suis une chochotte de femme enceinte.

    J’espère de tout coeur que ça finira par passer et que je n’aurais pas le cas des 9 mois malade…

    En tout cas encore merci, je me sens un peu moins seule et je te souhaite une bonne soirée !

  53. Coucou !
    Intéressant ton commentaire au sujet de l’homéopathie 🙂
    Dans le cadre de ma grossesse ( et je ne parle que de mon cas particulier ), les nausées étaient permanentes. Il n’y avait aucun facteur aggravant ni calmant. Je ne pense pas que l’homéopathe aurait pu faire grand-chose pour moi ( à part me diriger vers le gingembre, ce que j’ai fait toute seule finalement ).
    Concernant l’émétophobie, le principal travail est psychologique pour éradiquer ce rapport anormal aux nausées. Le but pour une émétophobe avérée pendant la grossesse est bien de calmer les nausées, par contre en-dehors de cette période de grossesse je pense que la priorité n’est pas de consulter un homéopathe ( qui se « contentera » de diminuer les nausées et pas de traiter la PEUR de vomir ) mais bien un psychothérapeuthe.

    Bonne soirée à toi !

  54. Je réagis un peu tard (c’est ma spécialité, j’aime bien arriver comme un cheveu sur la soupe) mais peut-être que ce conseil pourrait être utile à certain(e)s : le problème avec l’homéopathie, c’est que, souvent, elle est conseillée de la même manière qu’un médicament standard. Mal à la tête? Prend du Doliprane. Mal aux muscles? Prend du Volarène. Or, chaque remède homéopathique dépend d’un tas de facteurs précis. Par exemple, si tes nausées sont plus fortes l’après-midi et que telle odeur te dégoûte, ce sera le remède X. Si elles sont terribles le soir et que la seule chose qui les calme est tel aliment, ce sera le remède Y. Etc, etc.

    L’idéal, donc, est d’aller consulter un homéopathe, lequel va te poser mille et une questions parfois complètement saugrenues mais qui vont permettre de TE cerner, de comprendre TON rapport à la nausée (ou à tout autre symptôme) pour soigner la personne DANS SON ENTIER, et pas juste calmer le symptôme.

    J’espère que mon explication est claire et pourra aider certaines personnes!:)
    Amy
    http://www.foodetcaetera.com

  55. Waouu, mais c’est déjà génial de réussir à gérer quand ça arrive à quelqu’un d’autre !! Félicitations car je sais que ce n’est vraiment vraiment pas évident !
    Allez moi je crois en toi, je suis persuadée que tu y arriveras 🙂
    N’hésite pas à revenir par ici me faire part de l’évolution des choses, ça me fera très plaisir !

    Bises

  56. Bonjour La Lu,
    J’ai entamé un travail il y a quatre ans. Je peux désormais gérer quand ça arrive à qqun d’autre… Mais en ce qui me concerne, c’est encore fort compliqué…
    Mais je ne laisserai pas cette phobie prendre le dessus pour toujours. Je vais y arriver !

  57. Bonjour Lilly,
    Je te souhaite beaucoup de courage pour réussir à être + forte que cette peur qui on dirait, t’empêche de sauter le pas pour avoir un bébé… Je trouve ça terrible…Je n’aurais jamais pu la laisser prendre le dessus sur mon désir d’enfant. Alors plutôt que de chercher des remèdes contre des nausées que tu n’auras peut-être pas ( ce n’est pas obligatoire d’en avoir hein ! ), mon conseil serait plutôt de travailler sur ta phobie, avec un spécialiste.

    Bises et douces pensées

  58. Super article, j’ai l’impression de lire ma vie… A l’exception près que je n’ai pas osé…
    Le désir d’enfant me travaille de plus en plus mais j’ai tellement peur… Je suis d’ailleurs arrivée sur ce blog en faisant une recherche sur la manière d’éviter les nausées de grossesse… alors que je n’ai pas encore arrêté la pilule !!!
    Mais bravo pour ce blog, pour cet article (et l’autre aussi) et pour la bonne humeur retrouvée dans chaque ligne, malgré ce que cette affreuse phobie implique…

  59. ben finalement les gélules de gingembre, c’est pas considéré comme de l’homéopathie ? Si oui, alors c’est bien l’homéopathie qui m’a sauvée 😉

  60. Encore une fois, et comme le premier, un billet très intéressant… En revanche c’est curieux que l’homéopathie t’aie laissé de marbre, c’était pourtant les bons remèdes (oui, je ne me soigne que comme ça)

  61. Hello !
    Concernant les gélules de gingembre Maternov, de mémoire elles m’ont calmée dès le premier jour de prise mais les nausées ont complètement disparu le 3è ou 4è jour de prise 🙂
    Reviens me dire par ici si ça s’est amélioré, ça me fera plaisir !

    Bises et bon courage, je sais que c’est dur à vivre pour une émétophobe..

  62. Moi aussi je suis sacrément émetophobe depuis quelques années.. Et contrairement à toi, la vision/le bruit/doit-on parler de l’odeur? de quelqu’un qui vomit près de moi, m’insupporte au plus haut point!
    Ton article est sympa. Je suis à 7 semaines de grossesse, et je ne mise donc pas (plus), sur l’arrêt définitif de ces fichues nausées quand je serai aux 3 mois piles! Mieux vaut se préparer au pire..!
    Une copine m’a parlé de Maternov, j’ai commencé vendredi soir. Ça va « à peu près » à ce jour, mais j’aimerais ressentir encore une amélioration dans les jours à venir!
    Bon courage pour la suite de ta grossesse!

  63. J’étais desespérée mais Musclor lui était désemparé car complètement impuissant…Comme la phobie était en sommeil depuis qq temps, je pense qu’il a été surpris par les proportions que ça a pris et ne s’imaginait pas que ça pouvait être aussi handicapant.

  64. Je ne vais pas te redire la même chose que la dernière fois, mais pffffiouuuu, je me retrouve tellement dans cette phobie idiote ! Et là je me dis « mais heureusement que je ne désire pas avoir d’enfant » parce que je crois que je vivrais l’enfer !

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