En 2013 j’écume mes beurres corporels et particulièrement mes préférés ( les daubes aussi histoire de vider le placard à merdes ) et j’en parle comme d’une victoire.
Telle est l’une des nombreuses fausses résolutions de Lupouffe .
Je m’en souviens comme si c’était hier : je m’étais rendue dans un magasin TBS surtout pour flâner en période de soldes, mais pas franchement dans l’intention d’acheter puisque tous les produits que j’avais sniffés me rendaient perplexes.
Puis je l’ai vue.
Elle était là, bien en évidence à l’entrée du magasin : la gamme à l’amande.
Comme je suis une pouffe généreuse mais pas téméraire, j’avais décidé d’acheter le beurre corporel et le gel douche pour Momon et bien
sûr de taper un peu dedans ( la pouffe est un peu curieuse aussi ). Et comme j’avais la peau pourrie ( et je l’ai toujours ) je m’étais quant à moi offert quelques produits de la gamme à l’huile d’arbre à thé, également soldée.
Au final, la gamme qui m’était destinée s’est révélée décevante ( et le mot est faible ) alors que celle offerte à Momon s’est révélée être carrément orgasmique, à tel point que je n’ai pas hésité à racheter des produits, pour ma pomme cette fois.
J’avoue tout : si j’ai commencé à hydrater mes gambettes, c’est uniquement grâce à l’engouement pour ces beurres corporels The Body Shop par la tribu des pouffes.
J’avais acheté, hésitante, celui à la papaye parce qu’il n’était pas trop cher. Bah j’ai pas adoré : j’ai trouvé que ça poissait un peu et l’odeur n’avait rien de transcendant. Heureusement que je ne me suis pas arrêtée à cette légère déconvenue sinon je n’aurais jamais trempé ma patte dans celui à l’amande. Faut dire que Momon avait été conciliante quand, trop honnête, je lui avais annoncé que l’idée de patouiller dans son pot beige de 200mL me titillait les phalanges. Elle avait alors accepté que je teste. Pour voir.
Elle a dû regretter amèrement d’être si généreuse puisque je n’ai jamais réussi à en sortir les doigts.
Conquise par ce beurre à l’amande, je me suis ultérieurement ruée sur d’autres senteurs, souvent en soldes ( la pouffe est fréquemment fauchée ), histoire de varier les plaisirs. Mais s’il y en a un vers lequel je me tourne systématiquement lorsque j’ai besoin de réconfort ( oui oui réconfort ), c’est bien celui-là.
Ce n’est plus un secret : The Body Shop n’est PAS spécialiste des compositions sympas et ce beurre corporel ne déroge pas à la règle avec ses deux parabens, son parfum ( mais pourquoi pourquoi? ) et son EDTA.
Rien à voir avec la fausse polémique concernant le rachat de la marque par L’Oréal ( fausse car cela fait des années, que personne n’avait rué dans les brancards à cette époque, et que l’info ressort aujourd’hui on ne sait pas trop pourquoi…). The Body Shop n’a jamais été réputé pour la qualité des formules utilisées, point barre.
Pour vérifier cette compo loin d’être naturelle, il suffit comme pour tout produit TBS, de soulever une petite étiquette. Ouais le coup de la compo cachée, je suis d’accord c’est louche. Hop photo.
Mais vous savez que malgré ce point noir, j’avais a-do-ré mon gel douche de la gamme ( moins que le SNOWCAKE version liquide de Lush quand même ) et n’avais pu me résoudre à lui retirer une étoile lors de la rédaction de mon avis. Là ma souris hésite puisqu’un beurre, pour qu’il se conserve aussi longtemps et garde une telle onctuosité, il me semble de toute façon indispensable d’insérer des conservateurs. Donc des parabens.
Certaines trouveront le pot trop peu pratique, puisqu’il convient de patouiller dedans avec les doigts pour prélever la quantité nécessaire au tartinage des zones à hydrater.
Comme je suis une pouffe propre, je prends toujours soin de me laver les mains avant de procéder au crémouillage. Là où c’est vraiment chiatique, c’est que le beurre se loge sous mes ongles et que je suis obligée de gratter après pour enlever les résidus. C’est systématique, mais je m’y suis habituée, c’est le prix à payer pour avoir des ongles longs en même temps que des gambettes hydratées !
MAIS il m’a fallu un avis de Karine pour m’apercevoir que si je galérais comme pas possible pour faire pénétrer la noisette de beurre blanc nécéssaire à l’hydratation intégrale de mes cannes, c’est tout simplement que je ne m’y prenais pas de la bonne manière.
Au début, je piochais ma noisette et entreprenais de la déposer sur les jambes et de masser. Méthode à l’arrache quoi, la technique de blonde qui connecte pas le neurone.
Grave erreur : Comme je surdosais carrément, il était alors hyper coton à faire pénétrer. J’avais les jambes qui poissaient pendant de longues minutes, super quand on est pressée pour aller bosser/ danser en boîte/ se rendre au lieu de son rencard. Mais je persistais malgré tout dans cette voie, puisqu’après tout l’odeur extatique du beurre ne méritait pas de moisir dans son pot.
Car oui l’odeur est tarée. Une odeur chaude , suave et enveloppante, absolument parfaite pour chasser la déprime des jours gris. Une senteur sucrée aussi, mais pas écoeurante d’amande amère. Des effluves dont Maman était gaga, et sa fille n’était pas en reste.
Grâce à Karine donc, j’ai trouvé la méthode d’application/pénétration idéale : je prélève une noisette que je frotte énergiquement entre mes deux paumes de main, lui permettant d’une part de se répartir uniformément sur mes mimines et surtout de réchauffer et donc de liquéfier la texture du beurre. Puis j’applique mes mains imbibées sur mes jambes et je masse, en essayant de respecter la règle du « vers le coeur», autrement dit masser des chevilles vers les cuisses en insistant particulièrement sur les genoux, lieux de frottement des fringues.
En procédant de cette façon, non seulement je jouis des effluves transcendantes d’amande qui me chatouillent les narines mais j’assure aussi à mes gambettes un parfait tartouillage uniforme et surtout non-poisseux du beurre corporel.
En effet deux minutes plus tard, je peux enfiler sans problème un jeans scandaleusement serré sans me sentir coincée dans un étau enduit d’huile.
Grâce à l’effet pénétrant du beurre, bon d’accord j’en ai un peu sous les ongles mais 2 minutes plus tard, mes paumes ne sont pas luisantes ni graisseuses, elle ne pèguent pas mais ont adopté l’odeur démentielle du produit.
Mieux encore : à la fin de la journée quand je fais tomber le futale , non seulement mes cannes fleurent toujours aussi bon, mais l’hydratation est toujours aussi visible qu’en début de tartinage . Le panard.
Je les sens toujours protégées et nourries, et il n’y a plus trace de peau de croco. Le minuscule film de matière étalé quelques heures auparavant s’enlève en un tournemain sous la douche, preuve que les jambes étaient vraiment bien protégées. La promesse d’hydratation pendant 24 heures est tenue sans problème et moi j’aime quand un produit tient sa parole.
Après le passage de mon meilleur allié antipwals nommé épilateur électrique , j’ai trop souvent arboré de magnifiques petits boutons rouges très discrets, tellement discrets que quand je suis en jupette sur les terrains, on me dit souvent « tiens chez Lucie c’était jour d’épilation aujourd’hui ». En plus ça pique, et ça c’est dû à la présence d’alcool dans les lotions hydratantes.
Avec mon beurre corporel à l’amande TBS, non seulement je ne jongle pas au moment de tartiner, mais en plus j’ai l’impression que l’application calme considérablement les rougeurs ( après faut pas rêver ça ne les éradique pas complètement non plus ) puisqu’elles disparaissent assez rapidement me permettant dès lors de montrer fièrement mon épiderme débarrassé de tout gros poil et petit bouton .
Le pot de 200 mL semble avoir une durée de vie infinie tant la noisette de beurre utilisée pour les 2 jambes est petite. La durée de vie est donc excellente puisque j’utilise encore la fin du pot de Momon, et que j’ai toujours le mien en rab’.
Ouf !
Ce beurre à l’amande, c’est le must-have de chez TBS, le produit que toute pouffette qui se respecte doit avoir dans sa salle de bains !
L’odeur suave, gourmande et sucrée lui filera des orgasmes multiples , l’hydratation promet de belles jambes satinées toute l’année , et le pouvoir magique de ce beurre éradique également les douleurs et boutons d’après-épilation.
Que demander de plus?…. Peut-être de le commercialiser toute l’année et pas seulement pendant les soldes !
Satisfaction : 9,5 / 10
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floriane
18 juillet 2013 0 h 12 minEt si, Body shop a bien était racheté par l’oreal
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