( FROGBURGER – Paris ) Welcome to the real burgers’ world !

Alors que les Parisiens prennent plaisir à rallonger la file d’attente devant le seul et unique Burgers’ King de la Capitale à avoir ouvert ses portes, Musclor et moi avons pris le parti d’aller déguster quelques hamburgers ailleurs.

Le 23 décembre donc, plutôt que de courir à droite à gauche à la recherche de nos derniers présents de Noël, nous avons décidé de tester le FROGBURGER situé non loin de Bastille. De prendre le temps d’apprécier notre découverte. Ou de
l’exécrer.

En effet, Musclor et moi ne sommes pas de gros mangeurs d’hamburgers. A vrai dire, on aime pas franchement Macdo, et encore moins Quick. Mais nous avions adoré notre dégustation de VRAIS sandwichs ricains au Camion Qui Fume et c’est l’estomac dans les talons que nous nous sommes précipités du côté de Bastille au 19 rue du Faubourg Saint Antoine pour nous sustenter sur les conseils d’un ami de Musclor.

( personnellement dès que Musclor m’a dit que le Frogburger brassait sa propre binouze, j’étais convaincue d’y aller. )

Il est 14h30 et nos estomacs gargouillent à mort. Nous nous installons en vitrine sur des chaises hautes, histoire de faire nos langues de pute sur les passants ( on aime bien ). Les passants qui, accessoirement, ne se priveront pas pour mater nos assiettes puis rentrer dans le restaurant.

Pendant que Musclor passe commande, je  détaille les lieux. Seule une vingtaine de clients peuvent s’y restaurer mais je note que le FrogBurger propose aussi ses hamburgers à emporter.

En plus des menus qui nous sont distribués, on peut lire au-dessus des cuisines tout ce qui est proposé au Frogburger : le choix n’est pas immense, difficile de comparer avec un bête Macdo. Mais nous préférons la qualité à la quantité et sans grande surprise, nous choisissons 2 formules à 15€ ( sandwich + frites + boisson + glace offerte ) et ajoutons un hamburger tout seul que nous diviserons en 2 ( on avait vraiment FAIM j’vous dis ).

Musclor m’incite à goûter une des bières du restau. Je ne me fais pas prier longtemps et opte pour la Frog Natural Blonde , une blonde légère mais goûtue que je siffle sans problème malgré la taille imposante de la bouteille imposante ( seulement 5,50€ ! )

L’avantage par rapport au Camion qui Fume que nous avions déjà testé , c’est que l’attente est vraiment minime. A peine le temps de s’enfiler quelques goulées de bière derrière la cravate que notre commande arrive sur les plateaux. Elles sont bien loin les 2 heures d’attente pour déguster de bons hamburgers et c’est tant mieux !

Comme deux andouilles, nous mitraillons notre boustifaille avant de l’ingurgiter. Plaisir des yeux.

Les frites maison ont l’air tout bonnement excellentes, bien loin de celles du Camion Qui Fume qui nous avaient un peu déçus.

Chaque hamburger est surmonté d’une étiquette indiquant son nom, impossible de se tromper ( et heureusement quand on connaît mon amour pour le Bleu d’Auvergne qu’avait choisi Musclor ) ( j’aurais été capable de vomir en plein restau )( et bon appétit ).

Les frites étaient tout bonnement excellentes : bien croustillantes et tendres à la fois, on aimerait presque en redemander !

Mais c’est sans compter sur mon Cheeseburger qui n’attend qu’une chose : finir sa destinée de sandwich dans mon gosier.

Pas de comparaison avec le Camion Qui Fume : les hamburgers sont un peu plus petits et le pain même s’il est brioché ( puisque confectionné là aussi par un artisan boulanger ) a l’air un peu moins appétissant que son concurrent. Par contre, le hamburger est généreux en garniture et le steack n’est pas une vulgaire semelle de godasse comme au Macdo, ce qui est fort appréciable ( et apprécié ).

Le steack est cuit à la perfection, les oignons sont en nombre et le fromage est coulant à souhait. Inutile de dire que mon popotin a pris 1kg dans chaque fesse rien qu’à la vue de ce hamburger appétissant.

Musclor lui, était incapable de parler : il avait la bouche pleine de Bleu d’Auvergne. Bwerk.

Nous attaquons ensuite notre sandwich commun, le meilleur que nous gardions pour la fin : le BBQ.

Un pur régal. Un steack fondant, du bacon goûtu, de gros cornichons et un fromage coulant. Impossible pour nous de décrocher le moindre mot pendant la dégustation de ce petit bout de Paradis ( calorique ).

Une petite chose néanmoins nous a frappée tous deux : les sandwichs sont un peu secs. Mais mon derrière en est ravi puisque cela signifie que les hamburgers ne sont pas noyés dans un litre de sauce.

Nous nous attaquons ensuite aux glaces offertes dans notre menu : deux petits pots de crème glacée au chocolat à manger avec sa spatule. Retombée en enfance garantie !

RAS du côté de la glace, même si j’aurais préféré déguster en dessert un bon cheesecake ou une tarte aux noix de pécan ( moi gourmande ? ). Assurément, ce n’est pas le meilleur moment du repas, mais on crache jamais sur un truc gratuit hein.

C’est en visitant le petit site Internet du FrogBurger que nous nous sommes promis d’y retourner : on n’avait pas vu l’ Après-Ski,  un sandwich au reblochon fondu.

Mandieu.

Ayé, j’ai re-faim.

Pour conclure, je vous conseille de tester le FrogBurger qui vous réconciliera avec les sandwichs américains : le staff anglophone est hyper sympatoche, l’attente est minime et les hamburgers sont excellents, quoiqu’un peu secs.

La bière est brassée par le FrogBurger himself et ne serait-ce que pour elle, ce resto mérite le détour. L’ambiance feutrée et intimiste à l’intérieur donne un sentiment de confort, et les prix même s’ils sont un peu plus élevés que dans un bête fast-food, assurent une qualité qui n’a rien à voir avec les grandes chaînes de malbouffe.

Un endroit à tester près de Bastille, assurément !

( et un tout nouveau Frogburger vient d’ouvrir à Saint-Michel , youpi )

 

Satisfaction : 8,5 / 10